Face à la multiplication des menaces de ransomwares, Europol vient d'annoncer que le projet No More Ransom a récemment accueilli plus de trente (30) nouveaux partenaires ainsi que de nouveaux outils de déchiffrement. En plus de l'anglais, la plateforme No More Ransom prend maintenant en charge plusieurs autres langues telles que le néerlandais, le français, l'italien, le portugais et le russe. Selon le communiqué, l'objectif est d'aider davantage les victimes d'attaques par ransomwares à déchiffrer leurs périphériques ou fichiers bloqués, et cela de façon gratuite.
Il convient de rappeler que le projet a été lancé en juillet dernier par la police nationale hollandaise, Europol, Intel Security et Kaspersky Lab dans le but de mettre en place une nouvelle coopération entre les autorités policières et le secteur privé face à la menace grandissante des ransomwares. La réalisation de cette initiative s'est traduite par la création d’un portail ou site nommé nomoreransom. Ce dernier regroupe un ensemble de ressources pour aider les victimes, il s'agit notamment d'une FAQ Rançongiciels, de conseils de prévention, et d'outils de déchiffrement. Le portail met également à la disposition des victimes un système pour alerter la police en cas d'attaque par rançongiciel. Les internautes peuvent aussi trouver sur le portail un ensemble d'informations sur les ransomwares notamment leur manière de fonctionner, et les meilleures mesures de protection à adopter.
Europol nous informe que parmi les trente nouveaux partenaires, il y a Bitdefender, Check Point, Emsisoft et Trend Micro. D'autres organismes sont également venus se joindre au projet, il s'agit notamment d'AnubisNetworks, de l'Association pour la prévention et la lutte contre les fraudes (FACP), de BH Consulting, du CECyF (Centre d'Experts contre la Cybercriminalité Français), de Cyberlaws.NET, de Cylance Inc., d'ESET, du CERT-UE (Computer Emergency Response Team pour les institutions européennes), d'IRISS CERT, etc.
Avant l'intégration des 32 nouveaux outils sur la plateforme nomoreransom, Europol affirme que seuls huit outils de déchiffrement étaient mis à la disposition des victimes. Le nombre de victimes qui sont arrivées à déchiffrer leurs équipements avec succès et sans payer la moindre rançon est estimé à 6 000 personnes.
En marge de cela, Europol invite les internautes à adopter certaines mesures de protection faciles à mettre en œuvre et qui vont permettre de limiter les dégâts en cas d'attaque par ransomware. Il recommande ainsi la mise en place d'un système de back-up, et l’utilisation de logiciels antivirus reconnus pour leur efficacité afin de protéger les périphériques contre les ransomwares. Une mise à jour régulière des applications présentes sur les ordinateurs est également recommandée.
Les internautes qui sont intéressés peuvent visiter le site du projet ici.
Source : Europol
Et vous ?
Qu'en pensez-vous ?
Voir aussi :
Treize pays unissent leurs efforts pour lutter contre la menace des ransomwares
Le ransomware Popcorn Time déchiffre vos fichiers à condition d'infecter au moins deux autres personnes
Angleterre : des hôpitaux se voient obligés de suspendre leurs activités pour combattre un virus
Cybersécurité : le projet No More Ransom accueille de nouveaux partenaires et outils
Pour mieux lutter contre les ransomwares
Cybersécurité : le projet No More Ransom accueille de nouveaux partenaires et outils
Pour mieux lutter contre les ransomwares
Le , par Malick
Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !