
Pour rappel, les responsables de Yahoo avaient déclaré en septembre dernier que la société a été victime d’une cyberattaque dans laquelle plus de 500 millions de comptes d’utilisateurs avaient été piratés. Les investigations menées par Yahoo pour en savoir davantage sur cette attaque ont débouché sur une autre découverte. Le fournisseur de messagerie a annoncé le mois passé avoir reçu de nouvelles données provenant d’un hacker et qui appartiendraient à ses utilisateurs. L'analyse de ces données a permis à Yahoo de découvrir qu’un intrus a réussi à pirater plus d'un milliard de comptes d'utilisateurs dans une opération qui remonte au mois d’août 2013.
D'après le New York Times, Andrew Komarov, chief intelligence officer à InfoArmor, une société spécialisée dans la cybersécurité, a affirmé qu'en août dernier, un collectif de pirates localisés en Europe orientale avait déjà commencé à commercialiser les données des comptes d'utilisateurs piratés. Komarov aurait même soutenu que trois acheteurs ont pu être recensés, il s'agit de deux spammeurs très connus et d'une entité qui semblait être intéressée par l'espionnage. Ces derniers, d'après le communiqué, ont versé chacun la somme de 300 000 $ afin d'obtenir une copie complète de la base de données volée.
Pour information, les informations volées sont essentiellement constituées de noms d'utilisateurs, de dates de naissance, de numéros de téléphone et de mots de passe. Il faut également noter que les mots de passe en question étaient chiffrés, mais la méthode de chiffrement utilisée peut facilement être cassée par les hackers. Les pirates auraient également à leur disposition des questions de sécurité et des adresses email de secours, et ces informations sont en général utilisées dans le cadre de la réinitialisation de mot de passe. Selon le NYT, plusieurs millions d'adresses email de secours appartiennent à des employés de gouvernements de nombreux pays et concernent aussi bien les civils que les militaires. Le gouvernement américain et ses agences de renseignement dénombrent plus de 150 000 des leurs qui ont été victimes de cette attaque.
Source : New York Times
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