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Les Français sont à la traîne en mathématiques en CM1 d'après une étude
Des retombées sur le niveau des étudiants en informatique au supérieur ?

Le , par Stéphane le calme

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10  0 
Votre avis ?
Les politiques sont laxistes et démagos et ils sont la cause de ce laisser-aller
68 %
Cela profite aux écoles privées qui peuvent vendre leurs formations coûteuses aux recalés du système
53 %
Cette baisse de niveau explique un fort taux d'échec en Fac en Licence 1 et plus
53 %
La Belgique est loin devant la France, un Belge est-il donc plus intelligent ou plus travailleur ?
26 %
La France, le pays du repos et des loisirs depuis les 35 heures, ne fabrique plus que des cancres ?
26 %
Certaines écoles d'ingénieurs sont obligées de recruter des BTS ou des DUT fautes de candidats prépa
21 %
Conséquence : pas assez d'informaticiens compétents, d'où la pénurie de bons candidats
16 %
Pas d'avis
16 %
Voter 19 votants
Depuis 1995, TIMSS mesure les performances des élèves en mathématiques et en sciences par niveau scolaire et s'appuie, pour les évaluer, sur les programmes d'enseignement communs aux pays participants. Najat Vallaud-Belkacem a détaillé, le mardi 29 novembre 2016, les résultats, pour la France, de l'enquête Trends in International Mathematics and Science Study (TIMMS, étude sur les tendances en mathématiques et en science) 2015 pilotée par l'International Association for the Evaluation of Education Achievement (IEA). La ministre a présenté les mesures prises en faveur de l'apprentissage des mathématiques et des sciences dès l'école primaire dans le cadre de la refondation de l'École.

Trois niveaux scolaires sont mesurés indépendamment des parcours scolaires :
  • TIMSS 4 : fin de 4e année de scolarité obligatoire (CM1 en France) - évaluation tous les quatre ans depuis 1995
  • TIMSS 8 : fin de la 8e année de scolarité obligatoire (4e en France) - évaluation tous les quatre ans depuis 1995
  • TIMSS Advanced : fin de terminale scientifique - évaluation en 1995, 2008 et 2015

À la demande de la Ministre de l'Education nationale, les élèves français de CM1 ont participé pour la première fois à cette enquête en mars 2015. Soit 4 500 élèves entrés à l’école pré-élémentaire en 2008 et au CP en 2011 parmi les 300 000 élèves évalués au total dans 49 pays. Pour les élèves de la classe de terminale scientifique, il s’agissait de leur seconde participation depuis 1995. Bien entendu, l’échantillon d’élèves évalués ne correspond pas à l’ensemble des élèves d’un niveau d’étude ou d’un âge donné. Précisons que les élèves de 4e n’ont pas participé à l’enquête.

En CM1, avec une moyenne d’âge de 9,9 ans, les 4 870 élèves de l’échantillon français ont obtenu un score moyen de 488 points en mathématiques et de 487 points en sciences. Un résultat en deçà de la moyenne internationale (500) et européenne (525). Le top 5 des pays ayant les scores les plus élevés en mathématiques se retrouve en Asie : Singapour (618 points), Hong Kong (615 points), Corée du Sud (608 points), Taipei (597 points) et Japon (593 points). Chacun de ces pays devance la France de plus de 100 points. En Europe, le premier pays du classement est l’Irlande du Nord (570 points) qui occupe la 6e place et est suivi par la Norvège (549 points) et l’Irlande (547 points). Les pays comme l’Allemagne (522 points), la Suède (519 points), la Pologne (535 points) ou le Portugal (541 points) affichent des scores de 30 à 70 points supérieurs à celui de la France en mathématiques.


Du côté des sciences, Singapour est en tête avec 590 points, suivi par la Corée du Sud (589 points) et le Japon (569 points). La Belgique obtient 512 points, ce qui lui permet de se placer devant la France.


Près de 45 % des élèves français sont dans le groupe le plus faible (dernier quartile) des pays européens, alors que seuls 11 % font partie de celui des meilleurs. Il leur a par exemple été demandé de donner une suite chiffrée à « 6, 13, 20, 27… » ; ils sont seulement 59 % à avoir su répondre « 34 ». Du côté des fractions, 15 % ont été capables d’identifier, parmi quatre camemberts découpés en parts, celui correspondant à la fraction « 3/8 ». En sciences, 53 % parviennent à identifier, sur des images, un canard et une grenouille comme ovipares et non comme mammifères.

En terminale S, les Français ont obtenu 463 points en mathématiques (contre 569 en 1995) et 373 points en physiques (contre 469 en 1995). Timss identifie trois niveaux scolaires : « avancé », « élevé » et « intermédiaire ». En 2015, seuls 1% des élèves français ont pu atteindre le seuil « avancé » en maths, contre 15 % en 1995. Et 11 % ont été mis au niveau « élevé » contre 64 % en 1995.

Notons quand même que seuls 9 pays ont participé à TIMSS advanced (la France, la Russie, les États-Unis, le Liban, le Portugal, la Slovénie, l’Italie, la Suède, la Norvège). De plus, les questions posées ne recouvrent pas partout de la même manière les programmes. En France, « elles ne couvrent que 60 % du programme de maths », fait valoir la Rue de Grenelle qui souligne que « le test de 1995 était plus en phase ». En vingt ans, les programmes français ont évolué ; ils ont intégré une bonne part de probabilités, de statistiques, d’algorithmes que TIMSS n’évalue pas. De plus, certains spécialistes notent qu’ils sont moins exigeants en termes de connaissances qu’il y a vingt ans, précisément pour s’ouvrir à un plus grand nombre d’élèves.



Source : TIMSS 2015

Et vous ?

Qu'est-ce que cela vous laisse présager pour le niveau des étudiants en informatique durant les études supérieures ?

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https://www.developpez.com
Le 29/11/2016 à 21:08
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Qu'est-ce que cela vous laisse présager pour le niveau des étudiants en informatique durant les études supérieures ?
Rien, cette étude montre qu'il y a une défaillance dans la construction du socle mathématique pour les enfants, ce qui est dommageable car ça signifie que nous perdons potentiellement des talents le long du chemin. Il me semble que la France produit parmi les meilleurs scientifiques sur la planète et qui sont reconnus internationalement donc je ne pense pas que la qualité de ceux qui vont au bout soit a remettre en cause.

D'un point de vue personnel, je pense que c'est tragique. Pour moi l’enseignement scientifique en général développe le raisonnement cartésien (ce n'est peut être pas le bon mot, la 'logique'?) qui manque cruellement a trop de gens de nos jours, qui sont incapables d'analyser une situation, de repérer les intérêts en jeu et de pondérer les informations en conséquence, voir même de remettre en question ce qu'on leur dit.
9  0 
Avatar de Traroth2
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 30/11/2016 à 11:00
Citation Envoyé par Iradrille Voir le message
Donner le bac (ou autre diplôme) à tout le monde, quitte à sacrifier le niveau général; ou ne le donner qu'a ceux qui le méritent, laissant les autres de coté. C'est caricatural, mais pas si loin de la réalité.
Non, il y a au moins une troisième solution : au lieu de filtrer pour dégager ceux qui n'ont pas le niveau, au lieu de brader le bac (reste à démontrer que ça soit une réalité. Pour moi, c'est plus compliqué que ça), pousser en avant, aider les enfants à avoir le niveau. Enseigner, quoi.

Quand je dis que c'est plus compliqué, ça veut dire que puisque le niveau de l'enseignement baisse, il faut bien baisser le niveau de l'examen, si on veut que quelqu'un l'ait !

En 40 ans, les années scolaires ont perdu 30% d'heures de cours. A un moment, faut pas s'étonner. On veut que ça ne coûte plus rien, il ne faut pas s'étonner, après...
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Avatar de Falquiero
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 30/11/2016 à 11:25
Mes deux parents sont professeurs des écoles. Ils observent fatalement une baisse de l'investissement des parents dans les études de leurs enfants. Ils ont assez d'ancienneté pour avoir vu l'évolution. Il y a vingt ans la parole des professeurs était entendue par la majorité des parents d'élèves. C'est désormais les parents d'élèves qui montent au créneau pour défendre leur progéniture quoiqu'il arrive, délégitimant la parole de l'enseignant.

Difficile de développer ce diagnostic en comparant le système éducatif Français à ceux des pays étrangers cependant.

L'école actuelle ne fabrique malheureusement que des inégalités et l'égalité des chances n'est pour moi qu'une oxymore. Les enfants de cadres sont privilégiés par une éducation et un suivi attentif des études (tout comme les enfants de professeurs). Je vous conseille les écrits de Pierre Bourdieu sur le sujet ou encore la brillante conférence gesticulée de Franck Lepage sur l'éducation (disponible sur youtube).
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Avatar de maske
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 30/11/2016 à 22:33
Citation Envoyé par zobal Voir le message
C'est bien joli toutes ces idées mais concrètement vous proposez quoi ? Parce que "investir dans l'éducation" et "améliorer la formation des enseignants" ça ne veut pas dire grand chose. La preuve c'est que c'est ce que les politiques prétendent faire...
Les idées ne manquent pas, je n'invente rien : des classes beaucoup plus petites, plus de profs, un enseignement personnalisé (par groupes faut pas déconner), un suivi plus clair, une meilleure orientation. Revaloriser le métier d'enseignant, en le payant à sa juste valeur par exemple, pour attirer plus de jeunes vers ces vocations. Former l'enseignant pour être à jour (pédagogie, technologie...). Etc. Mais ça coûte du pôôôgnon. Les politiques le savent, donc font de la démagogie, mais qui coûte pas trop cher quand même.

Globalement les enseignants font beaucoup trop d'heures, ont trop peu de moyens, trop peu de temps, trop peu de considération. Si on payait leurs heures sup', le pays serait ruiné.

Donner du budget à l'armée et aux banques, ouai ça va mais donner pour l'éducation ? de quoi ? Non donnons aux banques pour qu'elles relancent l'emploi en plus ça marche bien ça se voit au jour le jour.

Citation Envoyé par zobal Voir le message

Quant au bac, effectivement ce n'est pas un problème de le donner à tout le monde si tout le monde a le niveau. Mais ce n'est pas un problème non plus de faire un cap/bep pour être plombier ou boulanger, si ?
Ben non c'est pas un problème du tout. Le problème c'est de nous dire que comme "le niveau en maths est nul", c'est que la jeunesse est dépravée et les enseignants nuls à chier. Ce sont les mêmes gens qui prennent le budget de l'éducation pour le mettre... on sait pas trop où en fait...
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Avatar de maske
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 01/12/2016 à 10:53
Citation Envoyé par halaster08 Voir le message
Je suis d'accord sur la partie en rouge, mais pour le temps de travail c'est NON. (et les heures sup sont bien payées)
Le temps de travail effectif ne dépasse pas les 35h même avec les corrections de copies. Sauf peut être en période de conseil de classe, mais c'est pas toute l'année.
Alors pour les enseignants chercheurs dans le supérieur on ne va même pas évoquer le sujet, hein, parce que les 35h tu peux les doubler.

En ce qui concerne le secondaire, en somme, tu nous dis que les enseignants font 35h ? Allez, expliques nous : ça prend combien de temps de préparer une année de contenu de cours, de se tenir à jour, de corriger des paquets de copies plusieurs fois par mois, de s'occuper de bêtises administratives, de préparer les conseils, pour certains profs de préparer les TP (eh oui!), etc., etc. ? 35h ? Mais t'as une idée du boulot que c'est et de l'investissement de certains enseignants ?

Les heures supplémentaires qui sont payées, ce sont les heures de présence en face des élèves. Pas les heures que les enseignants font chez eux, avec leur ordinateur sur leur bureau et avec leur matériel. Tu dis que tu es d'accord de dire qu'ils manquent de considération, pourtant tes propos sont à la limite de l'injure.
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Avatar de Iradrille
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 01/12/2016 à 19:56
Citation Envoyé par Vincent PETIT  Voir le message
[INDENT]- Considération Mon prof de CE1 n'aurait pas hésité une seconde a mettre une fessée a un élève qui se fou du monde et si les parents venez défendre leur enfant eux aussi ils prenaient une fessée et une punition dans la foulée (je déconne mais c'est presque ça). Il faut revenir à ça ! C'est quoi ce bordel aujourd'hui, il y a des parents qui portent plaintes contre des enseignants alors que c'est leurs gosses qui sont insolant. Un prof ne frappe pas un enfant pour le plaisir, faut arrêter les conneries.

Il ne faut pas tomber dans l’excès non plus, les coups de règles sur les doigts / le dos c'est pas forcément la meilleure façon de motiver les élèves (et à priori c'était courant dans les années 50/60).

Le respect du prof était bénéfique par contre.
Ça pourrait revenir sans violence, il faudrait un tolérance zéro pour tout forme d’agression (de l'élève comme de ses parents).

Sinon, envoyer systématiquement les nouveaux profs dans les ZEP, c'est pas non plus une bonne idée. Manque d'expérience + zone difficile...
7  0 
Avatar de Grogro
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 02/12/2016 à 14:49
Citation Envoyé par maske Voir le message
En ce qui concerne le secondaire, en somme, tu nous dis que les enseignants font 35h ? Allez, expliques nous : ça prend combien de temps de préparer une année de contenu de cours, de se tenir à jour, de corriger des paquets de copies plusieurs fois par mois, de s'occuper de bêtises administratives, de préparer les conseils, pour certains profs de préparer les TP (eh oui!), etc., etc. ? 35h ? Mais t'as une idée du boulot que c'est et de l'investissement de certains enseignants ?
On estime que pour une heure de cours, c'est deux à trois heures de préparation. Moins une fois que tu peux réutiliser les cours des années précédentes, mais les programmes sont bouleversés en moyenne une fois tous les 5 ans. La charge est particulièrement lourde pour les enseignants débutants qui sont souvent livré à eux-mêmes sans suivi. Un prof qui fait correctement son travail, c'est 45h de boulot intense par semaine. Minimum. Rappelons que les charges administratives n'ont cessé de s'alourdir depuis une quinzaine d'années et que par la grâce de la réduction du volume horaire de chaque discipline au cours d'une année scolaire, les profs ont des emplois du temps de plus en plus complexes, parfois dispatchés sur trois établissements différents. Ce n'est pas un hasard si les vacances scolaires sont aussi un besoin vital pour les enseignants.

Évidemment on a tous connu notre lot de gnous complètement fumistes, mais aussi notre lot de perles, ces profs qui avaient cette étincelle ou ce charisme qui fait toute la différence. La mémoire étant sélective, on se souvient du pire et du meilleur, jamais du professeur lambda. C'est ainsi que la société en vient à reprocher aux enseignants de ne pas savoir transformer le plomb en or, et de métamorphoser un cancre en polytechnicien. On en demande trop à l'école et on se défausse trop souvent de nos responsabilités. C'est un problème.

Le mépris croissant et franchement malsain contre les enseignants vient aussi du gouffre qui est apparu au cours des dernières décennies entre la culture scolaire et la culture de la société. D'où une possible incompréhension. Ma mère a vu des parents l'accuser de leur "cracher ses diplômes à la figure" (donc une manifestation de mépris de classe sociale) au cours d'un dialogue alors qu'elle avait l'impression d'utiliser un vocabulaire on ne peut plus banal. Peut-on résorber ce fossé ? Le doit-on ?

Un autre problème que vous n'avez pas mentionné encore : les enseignants du primaires sont les plus dévalorisés et les moins qualifiés, pourtant ce sont eux qui pour moi occupent la fonction la plus importante d'une nation, et particulièrement les enseignants du CP. Un mauvais départ au CP se paye souvent toute sa vie.

L'image de Vincent PETIT avec le traitement du signal est très juste mais concerne l'enseignement supérieur français. C'est encore une autre problématique. Effectivement on se souvient sans doute tous du mur d'incompréhension en L1 devant le cours d'algèbre linéaire et du prof de maths perché à des années lumières dans un autre monde, loin des problématiques des étudiants d'info ou de physique-chimie. Les bouquins américains que j'avais trouvé à la BU arrivaient pourtant à montrer que c'est une discipline plus concrète qu'il n'y parait.

Sauver l'école, c'est résoudre la quadrature du cercle. Bien malin qui trouvera la clé. Quelles sont vos propositions ?
7  0 
Avatar de Ekinoks
Membre averti https://www.developpez.com
Le 29/11/2016 à 22:45
Comment peut-on penser que l'évaluation de quelque chose d'aussi complexe que "la performance des élèves en mathématique et en sciences" peut se représenter avec une unique note ?

Le résultat dépend des critères d'évaluation et de la formule utilisée pour calculer cette note.
Étant donné qu'il n'y a pas de meilleures façons ou de meilleurs critères, la note ne représente absolument rien...
6  0 
Avatar de Carhiboux
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 30/11/2016 à 9:14
Citation Envoyé par Ekinoks Voir le message
Comment peut-on penser que l'évaluation de quelque chose d'aussi complexe que "la performance des élèves en mathématique et en sciences" peut se représenter avec une unique note ?

Le résultat dépend des critères d'évaluation et de la formule utilisée pour calculer cette note.
Étant donné qu'il n'y a pas de meilleures façons ou de meilleurs critères, la note ne représente absolument rien...
Mouais.

Une note seule ne veut rien dire, en effet. Mais quand elle est accompagnée d'autres signaux, elle vient peut être confirmer un diagnostic.

En vrac :

* Le fait que beaucoup de profs de physique en prépa doivent donner des cours de maths à leurs élèves sur des thèmes qui ne sont plus abordés au lycée (équations différentielles du seconds degrés hors formes normales, dérivées n-ième ou partielles, etc, etc...)

* Le fait que cette note baisse. Si elle baisse, on peut au moins se demander pourquoi, non? Et pourquoi elle est si haute dans d'autres pays.

* Le fait que l'EN cherche à valider le fait qu'on sache resoudre une équation et non plus poser une équation puis la résoudre à partir d'un énoncé. Ouvre un livre de math ancien, tu trouveras les problèmes de baignoire, de poules qui pondent des oeufs, de vaches qui produisent du lait et mangent de l'herbe,etc... maintenant, tu vas avoir "Résoudre 3x² - 5 x + 5 = 0".

Bref, une note seule n'est pas toujours significative. Mais cela ne veut pas dire qu'on doive forcément l'ignorer non plus!
7  1 
Avatar de Lyons
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 29/11/2016 à 21:14
Qu'est-ce que cela vous laisse présager pour le niveau des étudiants en informatique durant les études supérieures ?
Le test sur les CM1 ne veut absolument rien dire, d'autant que l'article parle de "reconnaître des animaux ovipars", une compétence bien utile dans la vie pour la majorité de la population.

Ce qui est plus inquiétant c'est ça par exemple :
En terminale S, les Français ont obtenu 463 points en mathématiques (contre 569 en 1995) et 373 points en physiques (contre 469 en 1995). Timss identifie trois niveaux scolaires : « avancé », « élevé » et « intermédiaire ». En 2015, seuls 1% des élèves français ont pu atteindre le seuil « avancé » en maths, contre 15 % en 1995. Et 11 % ont été mis au niveau « élevé » contre 64 % en 1995.
Je pense que cela est due à la politique visant à rendre le bac toujours plus accessible pour que tout le monde l'aie et au final on se retrouve avec des élèves qui ont leur bac mais ne sont quand même pas jugés assez fort pour entrer dans des école post-bac (cf les prépas) et d'autres qui se lance dans des études car ils ont le bac et que c'est la voie par défaut alors qu'ils auraient préférés exercer un travail manuel (cf la ribambelle de managers en tout genre qu'on ne trouve qu'en France, et qui d'ailleurs sont souvent au chômage).

J'avais été sélectionné ('fin c'est un tirage au sort) pour faire le test niveau collège du temps où j'y étais et les questions étaient d'un niveau que j'estimme être celui que j'avais déjà en fin de primaire. Si ça n'a pas changé c'est assez inquiétant de voir à quel point les élèves sont en galère pour ça. Je ne suis pas pédagogue, j'ai pas de solution miracle à proposer mais je pense qu'on pourrait commencer par : réduire le nombre d'élève par classe, séparer les classes par niveau, apprendre aux élèves à comprendre plutôt que leur apprendre à connaître par coeur.
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