Être un développeur junior peut sembler effrayant : la peur de mal faire, de ne pas être à la hauteur. Il arrive que le stress soit si prononcé que même les notions les plus basiques ressemblent à des tâches dignes de figurer parmi les 12 travaux d’Hercule. Aussi, Per Harald Borgen, un ingénieur logiciel, a proposé de partager quelques points de son vécu qui pourraient s’avérer utiles pour les développeurs juniors.
Acceptez vos lacunes et demandez de l’aide : tout d’abord, il est important de réaliser que vous avez de nombreuses lacunes dans votre base de données de connaissance et qu’il n’y a pas de raison de les cacher. Alors, ravalez votre fierté et demandez de l’aide si le besoin s’en fait ressentir. Si vous ne le faites pas, vous allez perdre trop de temps à cogner votre tête contre le mur. Selon lui, c’est l’une des raisons pour lesquelles il y a des développeurs seniors : pour aider les juniors.
« Je n’ai eu d’autres choix que de poser des questions d’entrée de jeu » va-t-il confier, expliquant que « dès mon premier jour à Xeneta, j’ai eu un MacBook Pro et j’ai eu comme consigne d’effectuer une installation système conformément au fichier LISEZ MOI ». Bien qu’il était habitué à la plupart des étapes qui lui étaient suggéré (créer une instance Ubuntu sur une machine virtuelle, configurer et utiliser un ssh, cloner le dépôt, installer les paquets, vérifier que toutes les configurations sont correctes, lancer le serveur), « je me suis planté magistralement. Alors j’ai du demander de l’aide encore et encore, autrement j’aurais perdu des semaines sur cette installation ».
Prenez des notes : même si certains des collègues plus anciens peuvent se montrer ouvert aux questions, répéter les mêmes questions encore et encore est à éviter. Aussi, Borgen recommande de noter des solutions, ce qui peut s’avérer utile la prochaine fois où vous faites face au même problème ou a un problème similaire. « Il n’y a aucune question stupide. Mais si vous avez déjà posé la même question avant, elle deviendra stupide la seconde fois que vous la posez ».
Partez du principe que des fois cela semble plus compliqué que ça ne l’est en réalité : pour Borgen, c’est un principe qui s’applique au développement logiciel en général ; moins vous en savez sur le sujet, plus il semble compliqué et effrayant. « Prenez AJAX par exemple. Lorsque j’ai commencé à coder, je me souviens que je pensais que JavaScript Asynchrone et XML étaient des procédures bien compliquées. Pourtant, dès lors que j’ai compris qu’AJAX est simplement une technique pour faire communiquer les sites web avec les serveurs, ces notions sont devenus un peu plus abordable. Et une fois que je les ai implémenté pour la première fois, j’ai compris ce que les gens voulaient dire lorsqu’ils assuraient que c’est facile ». Aussi, il recommande de ne pas se laisser submerger par la peur de ce qu’on ne connaît / maîtrise pas.
Si c’est trop complexe, visualisez le : bien qu’il y a de nombreux sujets qui sont plus simples qu’il n’y paraît, en revanche, dans l’ingénierie logicielle, plusieurs autres sujets sont difficiles. Des sujets qui demandent beaucoup de temps et d’efforts pour être assimilés. « Il peut arriver que vous ayez l’impression que quelque chose est trop compliqué, peut-être parce qu’il y a trop de valeurs, classes et fonctions qui interviennent et que vous n’arrivez pas à suivre. La meilleure façon que j’ai trouvé pour aborder ce problème c’est de visualiser en m’armant d’un stylo et d’une feuille de papier ». .
Mettez-vous à la recherche d’un maximum de bogues : Borgen encourage cette procédure, expliquant que « bien que ça soit marrant de créer de nouvelles fonctionnalités, ce n’est pas nécessairement le meilleur moyen de se faire la main sur un large code base. Pour ce faire, il faut aller à la chasse aux bogues qui va vous obliger à vous plonger dans le code base ». Il estime que c’est le meilleur moyen de se familiariser avec l’architecture d’une application, « ce qui est très important pour pouvoir passer au niveau de la productivité ».
Source : billet Borgen
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Le , par Stéphane le calme
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