
Facebook a fermement rejeté ces accusations en affirmant que le marketing multiculturel constitue une pratique assez courante dans l’industrie de la publicité et permet aux firmes de toucher des audiences avec des campagnes plus ciblées. Le réseau social a tenu à rappeler que sa politique interdit tout genre de discrimination et prend des mesures de sanction si jamais une publicité s’avère contraire aux règles.
Niklas Myhr, professeur de Marketing à Chapman University a pour sa part expliqué que la polémique découle du fait que les options d'exclusion proposées par Facebook concernent des affinités ethniques spécifiques et pas d’autres. Finalement, c’est le prix à payer lorsqu’on accepte volontiers de partager ses données privées avec Facebook, a noté M. Myhr. « Des gens sont encore surpris et contrariés par le fait que Facebook les catégorise en se basant sur leurs “j’aime” et les données démographiques qu’ils ont volontairement acceptées de partager lors de leur enregistrement. Tant que vous ne payez pas pour utiliser Facebook, vous êtes le produit que Facebook vend aux annonceurs. Et vous n’avez pas à être dans leur plateforme. »
Il est vrai qu’aujourd’hui, les markéteurs sont tentés de manquer à leurs obligations éthiques, prônées par le markéting du moins en théorie. En effet, les immenses possibilités offertes par les plateformes numériques comme Facebook et l’énormité des données sur les internautes qui en découle peuvent parfois les amener à franchir la ligne rouge.
Source : NBCNews - Affaire
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