
et invite à voir le verre à moitié plein
La secrétaire d’État au numérique et à l’innovation, Axelle Lemaire, a essayé d’endiguer les diatribes suite à la transmission sur format papier d’une partie du code source de l’ABP : « la Loi numérique n’était pas encore promulguée ! La transmission des codes sources est un progrès considérable, même s’il reste des marges ».

Si certains ont souligné un manque de volonté de coopérer de la part de l’État, notamment à cause du fait que choisir ce type de format implique de retaper des dizaines de pages de code et de s’assurer qu’aucune erreur de transposition ne sera insérée, d’autres se sont essayés à le déchiffrer (des scans ainsi qu’un cahier des charges ont été mis sur GitHub par des volontaires et pour les volontaires).
« Ce document donne pas mal de choses. A priori, il est présenté comme 'Document expliquant parfaitement l'algorithme'. Mais ce n'est absolument pas le cas. Il manque beaucoup trop de choses. Ce document nous dit comment les lycéens sont classés pour une filière donnée, mais ce n'est qu'un tiers ou la moitié des données du problème », a estimé un développeur. Pour un autre « envoyer du PL/SQL, sans documentation du schéma, au format papier, c'est clairement du foutage de gueule. C'en est même surprenant qu'ils n'aient pas enlevé les commentaires ».
À ceux qui estiment donc qu’il manque des indications à ce code pour comprendre comment fonctionne l’ensemble, la secrétaire d’État au numérique a rétorqué qu’elle voit le verre à moitié plein : « la nouvelle loi exige la lisibilité du code transmis. Oui il faut faire mieux. Mais combien de pays ouvrent leurs codes ? »

Source : Tweet Axelle Lemaire, Tweet Axel Lemaire
Vous avez lu gratuitement 712 articles depuis plus d'un an.
Soutenez le club developpez.com en souscrivant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.
Soutenez le club developpez.com en souscrivant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.