
Une seconde vague de distribution qui n’aura pourtant pas endigué le problème puisque des rapports indiquant des incidents causés par ces dispositifs de remplacement ont fusé sur internet. Plus tard, un rapport, dont la conclusion a été corroborée par un porte-parole de l’entreprise, a indiqué que, contrairement à ce qui se fait dans l’industrie, Samsung avait opté pour mener lui-même ses tests de conformité des batteries.
Cette fois-ci le constructeur semble avoir retenu la leçon : selon des sources du quotidien sud-coréen Korea Herald, l’entreprise est en négociation avec LG Chem sur la possibilité d’un accord sur la construction des batteries du Galaxy S8, au détriment de sa filiale Samsung SDI et de son partenaire Chinois ATL. Samsung pourrait même envisager des options supplémentaires comme l'a indiqué un porte-parole qui a affirmé que « nous examinons divers fournisseurs, y compris LG Chem ».
LG Chem est une filiale de l'entreprise sud-coréenne LG et qui est spécialisée dans la pétrochimie, la production de batteries électriques et la fabrication de composants automobiles. Comme le note le quotidien, les deux compatriotes ont rarement collaboré sur des projets à cause de la possibilité de fuites techniques. Néanmoins, LG Innotek, une filiale de LG, fournit déjà Samsung en modules de caméras pour smartphones.
Un choix stratégique somme toutes logique. Le constructeur, marqué par l’épisode Galaxy Note 7, veut tout faire pour effacer des mémoires cet incident tragique qui a provoqué des dommages sur des personnes ainsi que sur des biens matériels.
Source : Korea Herald