
Certaines informations rapportaient que les batteries fabriquées par ce dernier étaient légèrement plus grandes que le compartiment devant les abriter. En les insérant dans leur logement, les rebords des batteries auraient été touchés, provoquant des cas de surchauffe et de combustion. En revanche, d’autres informations mettaient en avant le fait que les plaques à l’intérieur des batteries SDI étaient assez proches les unes des autres près des coins arrondis, ce qui les rendait vulnérables aux courts-circuits.
Toutefois, il convient de souligner que lorsque les premiers cas d’explosion ont été recensés, 30 % des batteries fabriquées par le constructeur chinois Amperex Technology Ltd (ATL) ont été déclarées saines. Ainsi, lorsque Samsung a rappelé les batteries défectueuses, Samsung s’est tourné vers Amperex Technology Ltd pour fabriquer les batteries devant équiper les téléphones Galaxy Note 7 de remplacement. En théorie, les choses devaient bien se passer dans la mesure où les premières batteries fabriquées par ATL ont été déclarées saines. Mais malheureusement, ce ne fut pas le cas. On connaît tous la fin de l’histoire.
Qu’est-ce qui a donc bien pu se passer pour que des défauts de batteries soient encore apparus sur les Galaxy Note 7 de remplacement ?
Selon les propos d’une personne bien informée rapportés par Bloomberg, les examens préliminaires des batteries fabriquées par ATL auraient montré des signes de défauts qui ont occasionné la fusion ou la combustion des téléphones Galaxy Note 7.
Cependant, pour le New York Times, les problèmes de surchauffe seraient dus aux nouveaux composants intégrés au téléphone afin d’offrir un meilleur téléphone que celui de son éternel concurrent Apple. Le Financial Times abonde également dans le même sens en rapportant les propos d’une personne ayant communiqué avec Samsung. Selon les informations rapportées au Financial Times, des problèmes seraient survenus lorsque des ajustements ont été faits pour accélérer la vitesse à laquelle le processeur pourrait être chargé.
En outre, d’autres personnes expliquent que ce fiasco ne serait pas arrivé si Samsung avait pris du temps pour effectuer des tests poussés afin de savoir les causes réelles des explosions de portables, au lieu de conclure prématurément à des défauts de batteries.
Entre-temps, Samsung doit faire face à sa plus grande crise jamais connue. Il faut noter au passage que les actions de l'entreprise sud-coréenne ont chuté de 8 %, ce qui représente la plus grande baisse depuis octobre 2008.
En attendant que Samsung donne des détails sur les causes inhérentes à cette deuxième débâcle, il faut déjà nettoyer le marché de ces produits potentiellement dangereux. Lors du premier rappel, Samsung avait obtenu une autorisation américaine pour transporter de grandes quantités de téléphones via des trains. Pour ce second rappel, Samsung a envoyé des boîtes aux détenteurs de Galaxy Note 7 afin de retourner ces téléphones auprès des opérateurs téléphoniques ou directement à Samsung.
Ces emballages contiennent des gants pour se protéger, un sac de protection statique dans lequel on met le téléphone, une boîte de remplacement qui accueille le téléphone dans le sac, une autre boîte en carton dans laquelle on met le carton contenant le téléphone, et enfin, une boîte de récupération dans laquelle on met la seconde boîte abritant le téléphone. Cette dernière boîte est recouverte de papier en fibre de céramique pour résister à la surchauffe. Samsung précise que le kit doit être expédié par la route et non par avion. Pour une meilleure représentation, vous pouvez vous référer à la vidéo ci-dessous.
Source : Bloomberg, Le New York Times, Le Financial Times
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