Depuis la semaine dernière, le site de microblogging en vente attend des propositions de rachat, mais aucun des géants de la technologie ne semble intéressé par Twitter. Pourtant, après l’annonce de la mise en vente du réseau social, plusieurs entreprises ont été citées parmi les prétendants. Il s’agit notamment de Google et Salesforce alors que certaines rumeurs évoquaient également un certain intérêt de la part de Microsoft ou encore Verizon. Walt Disney a également rejoint la liste. Mais en fin de compte, personne ne voulait du réseau social, laissant ainsi Salesforce comme le seul prétendant.
Le retrait de Salesforce a également été annoncé par la suite, à l’issue d’une conférence où certains des gros investisseurs du fournisseur de solutions CRM ont manifesté leur désaccord avec l’idée d’un possible rachat de Twitter. Ces derniers s’inquiètent en effet des problèmes de croissance du site de microblogging et d’autres problèmes dont ils devraient hériter après l’acquisition, y compris celui des effectifs dont le management a été bousculé plusieurs fois.
Il faut aussi noter que la perspective de vente de Twitter a divisé la haute direction de l’entreprise. Deux clans se sont en effet formés : le camp de Jack Dorsey, cofondateur et actuel PDG de Twitter, qui s’oppose à la vente pour garantir l’indépendance du site ; et le camp d’Evan Williams, également cofondateur et ancien PDG de Twitter, qui est favorable à la cession. Le dernier semble avoir le soutien d’autres directeurs de l’entreprise.
Il semble toutefois que les discussions se poursuivent entre les deux entreprises, d’après The New York Times et CNBC News. Deux sources proches du dossier ont également fait savoir au New York Times que Jack Dorsey n’est plus opposé à la vente de Twitter, tant que ce sera la meilleure chose pour assurer l’intégrité de la société. Mais en même temps, les responsables de Twitter demandent dans les négociations à ce qu’elle la société reste indépendante pour continuer à assurer la mission qu'elle s'est fixée.
Mise à jour le 15/10/2016 : Salesforce renonce finalement au rachat de Twitter, l’action du site de microblogging chute de plus de 5 % après la nouvelle
Salesforce, le dernier candidat en course pour le rachat de Twitter a finalement décidé de renoncer à cette opération. Il y avait déjà des doutes qui planaient sur l’aboutissement des négociations, alors que des investisseurs du fournisseur de solutions CRM ont manifesté leur désaccord avec l’idée d’un possible rachat de Twitter. Cela n’avait toutefois pas mis fin aux discussions. En plus, Jack Dorsey, le PDG de Twitter avait fini par accepter la décision de vendre l’entreprise, une chose à laquelle il s’était opposé dès le début. Twitter devrait toutefois trouver d’autres potentiels acquéreurs alors Salesforce a finalement jeté l’éponge.
En effet, à propos des négociations avec Twitter, Marc Benioff, le PDG de Salesforce a déclaré hier dans une interview accordée au Financial Times : « Dans de cas-ci, nous nous sommes retirés ; ça ne nous correspondait pas bien ». Marc Benioff n’a cependant pas expliqué les raisons de cette décision, indiquant tout simplement qu’il y avait beaucoup de choses à prendre en compte : « Vous allez regarder au prix, vous allez regarder à la culture, vous allez regarder à tout », a-t-il ajouté. Contacté par Reuters, un porte-parole de Salesforce a confirmé la nouvelle. Twitter, de son côté, a refusé de commenter.
Suite à la nouvelle, l’action de Twitter en bourse a chuté de plus de 5 %, alors que Salesforce enregistre une hausse de 5 % à la fermeture de la Bourse de New York.
Sources : Financial Times, Reuters, CNBC News, The New York Times
Rachat de Twitter : les négociations se poursuivent avec Salesforce
Le PDG du réseau social ne serait plus opposé à la vente
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Le , par Michael Guilloux
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