Mise à jour du 07.05.2010 par Katleen
Les premiers noms de domaines non-latins fonctionnent, avec des URLs en caractères arabes
Il y a quelques heures, les trois premiers noms de domaines non-latins on été placé dans la root zone du DNS. Ils sont donc désormais en service, et fonctionnent parfaitement.
Voici un exemple de ce que vous pourrez voir dans le champ d'URL de votre navigateur, si vous visitez l'un de ces sites :
Ces trois nouveaux domaines sont السعودية. (“Al-Saudiah”), امارات. ( “Emarat”) et مصر. (“Misr”). Ils sont écris en caractères arabes et permettent l'écriture intégrale des noms de domaines de la droite vers la gauche.
Quelques vérifications techniques sont encore à effectuer de la part de l'ICANN, comme par exemple la mise à jour de la base de données du WHOIS, mais il s'agit de détails.
Source : Le blog de l'ICANN
Mise à jour du 07.01.2010
Les URL en caractères non-latins pourraient favoriser le phising, l'Unicode mis en cause
Suite à la décision prise par l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) en novembre 2009, les premiers noms de domaines entièrement en caractères non-latins apparaitront dans quelques semaines sur la toile.
Les premiers Internationalized Domain Names (IDNs) utilisés en tant que country-code top-level domains (ccTLDs) sont désormais en cours d'instauration, même si l'on ne sait pas encore quel alphabet sera le premier a être autorisé. Impossible donc de savoir quel pays ouvrira le bal avec le premier IDN.
Les nations ayant demandées à l'ICANN à bénéficier de telles URL voient actuellement leurs requêtes examinées par l'organisation, qui ne rendra ces informations publiques (liste des demandes et langages concernés) qu'une fois les décisions finales rendues.
Les cas sont investigués par six experts en IDN, extérieurs à l'ICANN.
Cette révolution des adresses web pourrait cependant ouvrir grand la porte au spoofing et au phishing. En effet, si l'Unicode permet de supporter simultanément plusieurs langues grâce à ses 100.000 caractères, il va apporter une grande confusion puisque certains caractères seront visuellement identiques.
Une bénédiction pour les pirates informatiques, qui pourraient alros potentiellement utiliser de telles URL pour dérober numéros de cartes de crédit, mots de passe, et autres données...
Pour l'instant, il était très simple de repèrer un faux site Internet. Son authenticité était vérifiable en un seul coup d'oeil grâce à son adresse qui permettait de déjouer même les imitations graphiquement parfaites.
Mais, avec l'ouverture des URL aux caractères non-latins, cette technique ne sera plus suffisante. Par exemple, le mot russe "raural" (cyrillique) devient "paypal". Autrement dit, si votre navigateur affiche www.paypal.com, vous serez peut être en réalité sur www.raural.com ce qui mettrait vos informations bancaires en danger.
Source : L'ICANN
L'ICANN se défend en indiquant que les ccTLD ne seront attribués qu'aux seuls sites recevant l'approbation de leur gouvernement. Mais cela sera-t-il suffisant pour garantir la sécurité des URL ?
Etes-vous favorables ou défavorable à cette ouverture des URL aux caractères non-latins ?
Considèrez-vous l'Unicode comme un danger dans ce cas précis ?
Les caractères chinois (et d'autres) bientôt autorisés dans les adresses web, pour faciliter le surf des internautes non-anglophones
L'Icann, organisme américain en charge de la gestion d'Internet et des noms de domaines, a annoncé aujourd'hui «Le plus grand changement technique sur internet depuis son invention il y a 40 ans». En effet, les URL pourront bientôt se rédiger dans de nouveaux jeux de caractères. Ainsi, les caractères arabes, chinois, coréens, ou autres, auront désormais leur place dans les barres de navigation. C'est la fin du monopole des caractères romains.
Actuellement, ce type de caractères étrangers ne peuvent occuper qu'une partie seulement d'une adresse électronique. Grâce à cette nouvelle mesure, ils pourront désormais en composer la totalité.
Prévu pour mi 2010, ce changement vise à optimiser l'ouverture du web pour les internautes non-anglophones qui sont toujours plus nombreux à utiliser le réseau mondial.
«Sur les 1,6 milliard d'utilisateurs dans le monde aujourd'hui, plus de la moitié utilisent des langues dont l'écriture n'est pas en caractères romains, donc ce changement est vraiment nécessaire, pas seulement pour la moitié des internautes d'aujourd'hui mais pour bien plus de la moitié, probablement, des futurs utilisateurs alors que l'Internet continue de se développer», a expliqué Rod Beckstrom, le PDG de l'Icann.
Source : Conférence de Presse de l'Icann
Que pensez-vous de l'arrivée de ces caractères dans les barres d'URL de nos navigateurs ?
Les URLs en caractères non latins déposables dès le 16 novembre
Pour les adresses internationalisées
Les URLs en caractères non latins déposables dès le 16 novembre
Pour les adresses internationalisées
Le , par Katleen Erna
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