
Dans un rapport commandé par le gouvernement néerlandais, une étude qui a porté sur huit marchés a trouvé que 57 % des offres de produits ont été constituées de drogues, près d’un tiers était constitué de cannabis (37 %), stimulants (29 %) et des variantes de l’ecstasy (19 %). Les chercheurs estiment que les cryptomarchés ont généré un revenu mensuel total compris entre 12 millions de dollars et 21 millions de dollars en janvier 2016, avec des millions de dollars de plus si on inclut les médicaments sur ordonnance, l'alcool et le tabac aussi mis en vente. La bonne nouvelle est que ces « cryptomarchés ont connu un développement important durant les dernières années, mais ce développement n’a pas été aussi explosif ». Le nombre de ces marchés a crû aussi, les chercheurs estiment qu’il en existe 50 au total, cependant le volume des listes de produits est maintenant six fois plus important qu’en 2013.
En ce qui concerne les vendeurs, la plupart sont basés aux États-Unis (890), suivi par le Royaume-Uni (338) et l’Allemagne (225). Les vendeurs indiquant qu’ils livrent leur marchandise des États-Unis ont généré 36 % du chiffre d’affaires total des drogues de l’échantillon étudié. Les autres pays anglo-saxons (Canada et le Royaume-Uni) et les pays de l’Europe de l’Ouest (les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Espagne et la France) ont généré aussi des revenus importants.
Il faut noter que les transactions de commerce en gros (plus de 1000 dollars) sont importantes pour les cryptomarchés. Elles ont aidé à générer un quart du revenu total en septembre 2013 et janvier 2016. Ces résultats indiquent qu’une large part des clients de ces marchés sont des dealeurs de drogues qui constituent des stocks pour une distribution hors ligne. Autrement dit, les cryptomarchés seraient un important relais d'acheminement de drogues vers les marchés locaux.
Source : RAND
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