Des millions d'accros à Internet dans le monde... et vous, quel cyberdépendant êtes-vous ?
Les cas d'addiction au net se sont démultipliés ces dernières années. De nombreux professionnels et médecins spécialistes des dépendances ont tiré la sonnette d'alarme auprès du Ministère de la Santé.
34 millions de Français surfent régulèrement sur le web. Parmis eux, près de 8% feraient un usage excessif d'Internet (soit 2 millions de personnes). De plus en plus d'hôpitaux français ouvrent leurs services d'addictologie aux dépendants de la toile (comme dans les hôpitaux Bichat et Marmottan à Paris, la clinique Montevideo à Boulogne-Billancourt ou le CHU de Nantes).
Bien que notre sol compte déjà un nombre considérable d'accros du surf, plus de 11 millions d'américains seraient touchés par cette même pathologie, ainsi que 2.4 millions en Corée du Sud, etc... Et les chiffres continuents de croître.
Trois pays sont particulièrement atteints par ce type de pathologies : la Chine, la Corée du Sud et Taiwan où des centres thérapeutiques soignent les accros du net depuis pluseurs années déjà, avec des méthodes plus ou moins douces.
En Corée du Sud, les accros des jeux de guerre sont carrément envoyés dans des camps militaires de sevrage, avec pour objectif de les faire sortir du virtuel grâce au choc provoqué par l'immersion dans la "vraie" guerre. Ce pays (où 90 % des foyers sont connectés au haut débit) est le "pire" du genre : un jeune homme de 24 ans y était mort en 2002 après avoir passé 86 heures en ligne pour une partie de guerre virtuelle.
Aux Etats-Unis, le premier centre entièrement dédié à la désintoxication à l'Internet vient d'ouvrir vers Seattle, il s'appelle reSTART et, pour la modique somme de 10.000 € (14.000 dollars) vous propose une retraite complète de 45 jours sans ordinateur ni Wi-Fi, au beau milieu des arbres.
Loin de l'éternelle image d'Epinal figurant un adolescant vissé à son clavier, refusant d'aller dîner pour ne pas interrompre sa partie de CounterStrike, le web addict a bien changé. Les psychiatres ont remarqué que les sujets atteints par ce type de problèmes n'avaient aucun profil type : jeunes, vieux, calmes, excentriques, célibataires, pères de familles, retraités, etc...
Les spécialistes ont défini quatre grandes familles de cyberdépendants, réparties comme suit :
- Les hypercommunicants
Cette dépendance relationnelle est liée l’établissement de relations via Internet et au suivi de ces relations par les moyens offerts par la technologie d’Internet et des sites ou réseaux comme : Facebook, Twitter, Skype, MSN, chats et forums, etc. Beaucoup de gens s'inscrivent ainsi dans un schema d'une existance sociale virtuelle, ou chatter avec quelqu'un équivaudrait à le cotoyer pour de vrai. Ils se sentent très proches de ces "amis" à qui ils n'hésitent pas à faire les plus intimes confidences (quitte à délaisser leur entourage réel). Beaucoup se sentent en effet moins timides dans le cybermonde.
- Les acheteurs compulsifs
Des sites comme eBay génèrent de véritables addictions, assez comparables à celles des parrieurs compulsifs. Les enchères sont vécues comme une partie à gagner, l'argent passe au second plan et les sommes dépensées ne sont plus importantes, tout ce qui compte c'est de "gagner". A tel point parfois que certains accros peuvent passer des heures sur le web à la recherche de "la" bonne affaire (au détriment de leur vie sociale), et d'autres sérial acheteurs sont capables d'enchérir juste pour le "jeu" sur des objets ne les interessant même pas !
- La cyberdépendance au jeu
Certains joueurs compulsifs peuvent passer plusieurs journées consécutives dans une partie virtuelle sans fin, sans dormir, connectés à d'autres joueurs grâce aux jeux en réseau. Ils y évoluent en direct (certains jeux comme World of Warcraft se jouent 24/24) dans des parcours infinis (les configurations changent suivant les différents joueurs connectés au jeu) ; d'autres ont des addictions plus répétitives, comme par exemple le poker en ligne où ils relancent une partie dès que la précédente est terminée. Cela, parfois uniquement pour calmer des angoisses liées à la vie quotidienne.
- Le cyberamassage, ou « cyberhoarding »
Ce terme qualifie une addiction qui concerne le comportement d’amassage des contenus et des informations sur le réseau. Ses utilisateurs n'en ont "jamais assez" : ils ont besoin de tout voir, tout lire, et tout collectionner sur un ou plusieurs thèmes. Chaque trouvaille provoque une montée d'excitatio, un peu comme un shoot chez les junkies. Certains, de manière pathologique, on un besoin constant de se tenir informé en permanence sur divers types de sujets, scrutant ainsi jour et nuit les dernères nouvelles concernant leur sujet préfèré (film, musique, univers professionnel, voiture, etc...).
Ces pathologies se repèrent aussi par les effets qu'elles entrainent, comme :
Symptômes Psychologiques
•Une attitude euphorique et un sentiment de bien-être provoqués par la
navigation sur Internet
• L’incapacité de s’arrêter
• Le besoin d’augmenter de plus en plus le temps consacré à Internet
• Un manque de temps pour la famille et les amis
• Un sentiment de vide, de dépression, et d’irritabilité lorsque privé d’un
ordinateur
• Propension à mentir sur ses activités à la famille ou aux amis
• Apparition de problèmes à l’école et baisse significative du rendement
académique
Symptômes Physiologiques
• Syndrome du canal carpien
• Sécheresse des yeux
• Maux de tête et migraines chroniques
• Maux de dos
• Alimentation irrégulière, repas sautés et de mauvaise qualité
• Négligence de l’hygiène personnelle
• Insomnie ou modifications dans le cycle du sommeil
Des plaquettes de prévention, distribuée par divers professionnels de santé, aident à diagnostiquer un problème d'addiction électronique. Nous avons repris les interrogations et "signes positifs" décrits dans ces livrets informatif pour les inclure plus haut dans notre sondage (à choix multiples). Si vous avez coché (et donc répondu oui) à plus de xx de nos affirmations, vous passez trop de temps devant votre ordinateur. Si vous avez carrément approuvé plus de ww de nos propositions, vous êtes cyberdépendant. Soignez-vous ! (Mais venez toujours lire nos news quand même).
Sources : Sites spécialisés sur le sujet : cyberdependance.fr, nayebi.fr, et le-cap.org.
Des millions d'accros à Internet dans le monde
Et vous, quel cyberdépendant êtes-vous ?
Des millions d'accros à Internet dans le monde
Et vous, quel cyberdépendant êtes-vous ?
Le , par Katleen Erna
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