
Les autorités américaines de protection de l’environnement auraient trouvé trois programmes informatiques non approuvés dans les moteurs diésel de 3.0 litres fabriqués par Audi. Les logiciels en question auraient permis aux moteurs TDI (turbocharged direct injection) qui équipent les modèles suivants : Audi Q7, Porsche Cayenne et Volkswagen Touareg, d’arrêter les systèmes de contrôle des émissions après 22 minutes, alors que les tests officiels prennent 20 minutes. Si cette fraude s’avère réelle, 85 000 véhicules supplémentaires utilisant le moteur en question seraient concernés, ce qui promet d’alourdir davantage la note du constructeur.
Le groupe a déjà tablé sur un plan d’indemnisation de 15,3 milliards de dollars pour sortir du scandale et éviter les poursuites judiciaires coûteuses. Pour réparer sa fraude, le constructeur a d’ailleurs prévu d’investir dans le développement de technologies propres. Mais cet accord ne concerne pas les moteurs diésel de 3.0 litres fabriqués par Audi, ce qui relance encore le débat. L’Agence américaine de protection de l’environnement, qui jusque-là s’est montrée intransigeante avec le constructeur, a prévu une audience le mercredi prochain avec les managers Audi, ces nouveaux faits risquent d'y faire surface.
Le scandale de Dieselgate a terni l’image de marque du géant allemand depuis le début du scandale pendant septembre dernier. La vente des modèles diésel concernés a été suspendue et le PDG de la firme a dû démissionner. Avec ces nouveaux faits qui continuent de faire surface, cette affaire risque de s’allonger encore pendant des années.
Source : Reuters
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