
Dans la communication faite en fin d’année, il a été défini que la ville s’équiperait en logiciels libres et en faciliterait le déploiement. L’objectif étant de favoriser le partage des connaissances, réduire les coûts liés à l’utilisation des logiciels propriétaires et enfin « ;faciliter l’émancipation des personnes comme des institutions ;».
Selon Laurence Comparat, l’Adjointe au maire chargée de l’accès à l’information de la ville, cette action s’inscrit dans la mouvance de la volonté manifestée par ses administrés d’utiliser ces « ;logiciels libres et l’ouverture des données publiques ;».
Aussi, pour mettre en œuvre ce projet, une installation expérimentale a lieu dans une école au printemps 2015 et s’est étendue à d’autres écoles dans la période d’octobre à décembre 2015. Face au succès de ce projet pilote, la 16e grande ville de France entend basculer entièrement sur Linux huit autres écoles. Selon le chronogramme, les délais sont fixés à 2018 pour migrer entièrement les systèmes des écoles publiques de cette ville sur Linux.
Dans un premier temps, Ubuntu Linux avait été choisi pour les ordinateurs de bureau et les ordinateurs portables et Debian avait été sélectionné pour les serveurs. Toutefois, vu les possibilités offertes avec Debian en termes de déploiement, « ;nous sommes maintenant passés à l’utilisation de Debian pour tous les appareils ;», a affirmé Laurence Comparat.
Selon les impressions notées par cette dernière, ce passage à Linux semble avoir été facilement accepté aussi bien par les élèves que les enseignants. Toutefois, plusieurs problèmes sont encore à régler, à savoir « ;la configuration des serveurs proxy ;», a souligné l’adjointe au maire. En effet, l’utilisation des logiciels libres et open source aurait rendu difficile l’accès aux solutions éducatives requises par le ministère de l’Éducation.
Source : European Commission
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