
Le premier site concerné par cette restructuration est celui d’Aix-en-Provence. Son implantation date de l’année dernière après que la firme californienne a racheté des licences de propriété intellectuelle auprès de la société Inside Secure, celle qui a conçu la technologie de communication sans fil à courte portée NFC (Near Field Communication). Intel prévoit aussi la fermeture du site Sophia-Antipolis, celui qui conçoit les modems 4G. Le site de Nantes, qui développe des outils CAO pour les circuits intégrés, celui de Montpellier, spécialisé dans le développement de logiciels pour les terminaux mobiles et enfin celui de Toulouse, dont les activités concernent la technologie mobile, seront aussi fermés.
Pour la société californienne, la fermeture de ces sites a pour objectif de mieux se concentrer sur le développement des puces pour les machines des centres de données et les objets connectés, le marché des ordinateurs personnels étant en plein ralentissement actuellement. Or la moitié des ventes d’Intel concernait justement ce marché. En lançant son plan de restructuration, Intel vise à mieux se positionner sur le cloud, un marché en pleine croissance.
Du côté du syndicat des employés, un appel est lancé aux élus et au gouvernement pour qu’ils interviennent dans ce qui est qualifié comment étant l’une des plus grandes désindustrialisations dans les semi-conducteurs que la France ait connues. La phase de négociation va commencer le 12 juillet mais ils affirment d’ores et déjà que le plan de sauvegarde de l’emploi proposé par Intel ne sera validé que s’il est « à la hauteur des sacrifices, de la valeur intellectuelle, et du savoir-faire qui a été transféré à l’étranger ».
Source : Reuters France, Libération
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