K Y L I X

Une première approche de Kylix

 

Le voilà arrivé, je dois être à peut près dans le même état qu'un gamin qui va essayer son premier vélo.:p>

Je regarde d'abord le petit disque gris pâle sur lequel je reconnais le logo de Linux et l'écriture Borland.:p>

C'est donc bien ça, Kylix est bien entre mes mains. Maintenant que me faut-il faire, je suis un peu perdu. J'ai dans le temps travaillé sous Unix mais Linux? Comment cela s'installe, que choisir comme distribution. Je jette donc un coup d'œil sur le Web pour avoir des informations supplémentaires. Je tombe d'abord sur l'article de Paul Toth qui préconise Mandrake... le même conseil est sur l'article de Maxence Delannoy . Alors je fonce, je me procure la version 7 et allez hop ! :p>

Bon l'installation se passe plutôt bien mais étant dans un univers inconnu tous les messages qui apparaissent me laisse perplexe. Cela me rappelle mes débuts sous Windows. Enfin je finis l'installation. Je choisis au premier démarrage de lancer Linux après être passé par LiLo le système multi-boot de Linux. A ce niveau l'interface KDE n'est pas trop dépaysante, mais attention il faut abandonner certains "windownismes" (pas d'anti-slash pour les chemins mais des slash, plus de lecteurs...). Quelques mises à jours des bibliothèques Linux sont nécessaires, je décide enfin de lancer l'installation de Kylix. J'ai la gorge nouée. Arrgs! L'install se fait grâce au script Setup.sh.:p>

Quelques minutes après… recueillement... KYLIX apparaît sous mes yeux... Kylix... j'ai presque envie de dire DELPHI. Mais oui, je ne rêve pas, mon bon DELPHI est sous mes yeux. Le même éditeur de code, le même explorateur d'objet, le même menu (je n'ai pas encore tout fouillé), bref je suis chez moi! De ce coté là BORLAND ont réussi un coup de maître, pour le moment la portabilité se situe aussi au niveau des méthodes de travail et des habitudes liées à l'interface. :p>

Bon je place une liste déroulante un bouton, je remplis la liste par quelques mots (DELPHI, KYLIX...) et je place le code suivant.:p>

procedure TMainForm.Button1Click(Sender: TObject);
:p>begin
:p>showmessage(ListBox1.Items[ListBox1.ItemIndex]);
:p>end; :p>

Je compile et hop! Apparaît une feuille avec mon bouton et ma liste déroulante. Je sélectionne l'entrée KYLIX de ma liste et je clique sur le bouton, résultat ::p>

:p>

Après cette première prise en main je regarde dans l'éditeur comment Kylix à préparée le code de la feuille. Comme BORLAND l'avait mentionné certaines unités de la clause uses comme windows, messages... ont disparues d'autre sont gardées mais préfixées d'un Q, QForm, QControls... Je remarque les directives {$R *.dfm} et {$R *.res} doivent respecter la case, plus question de mettre {$R *.DFM} et {$R *.RES}. Mise à par ces quelques détails, et d'autres que je dois oublier, on a encore vraiment l'impression d'être en pays conquis.:p>

Bon passons maintenant à la portabilité. Je m'empresse de trouver un projet DELPHI pour Windows pour le faire tourner sous Kylix. Je trouve une calculette que j'avais réalisée il y a longtemps. Après l'avoir chargé, il m'a fallu supprimer les appels aux unités Windows et messages et préfixé Forms en QForms, controls en QControls...Ensuite j'ai rectifié la case des directives {$R *.DFM} et {$R *.RES} en {$R *.dfm} et {$R *.res}. Il faut noter au passage la disparition de certaines propriétés pour les Form (BorderStyle...). En effet chaque système d'exploitation implémente les classes de fenêtres différemment, il en va de même pour les boîtes de dialogue propre qui lui son propre. Comme je n'avais aucun appel aux API, le projet c'est tout simplement lancé et voilà ma bonne vieille calculette sous Linux. Fantastique !:p>

:p>Voilà...:p>

:p>Reste à faire le test pour d'autres projets plus lourd...affaire à suivre…:p>