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Facebook présente à nouveau ses excuses pour son étude sur la contagion émotionnelle
L'entreprise « prend au sérieux la question de la vie privée »

Le , par Stéphane le calme

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Pendant la semaine du 11 au 18 janvier 2012, Facebook avait mené une expérimentation sur un échantillon de 700 000 de ses abonnés pour déterminer comment les émotions auxquelles les utilisateurs sont confrontés influent sur leur humeur.

Le réseau social en a publié les résultats dans un article paru le 17 juin dernier dans une revue scientifique américaine de l’Académie nationale des sciences (PNAS). « Les états émotionnels sont communicatifs et peuvent se transmettre par un phénomène de contagion, conduisant les autres personnes à ressentir les mêmes émotions sans en être conscientes. », expliquait le rapport en donnant des détails sur la procédure qui a été suivie pour pouvoir observer les résultats. En clair, les utilisateurs ciblés commençaient à utiliser davantage de mots négatifs ou positifs en fonction des contenus auxquels ils avaient été « ;exposés ;». C’est pourquoi le rapport a précisé que « cette étude révèle également que, contrairement à des conclusions précédentes, les interactions en chair et en os et les signaux non-verbaux ne sont pas nécessaires à la contagion émotionnelle, et que l’observation des expériences positives de tiers constitue en elle-même une expérience positive ».

Le hic ? L’univers test n’était en aucun cas informé de l’opération. Raison pour laquelle, peu de temps après que les premiers articles de presse ont relaté les conclusions de l’article, le public n’a pas manqué de manifester sa colère en se laissant aller à la critique parfois extrême.

Dans un premier temps Facebook s’est réfugié derrière une clause de sa « Politique d’utilisation des données », qui lui réserve le droit d’utiliser les informations obtenues de ses abonnés pour effectuer des tests, recherches et améliorations de ses services. Puis l’un des chargés de l’étude s’est excusé dans un billet blog, tout en tentant d’expliquer au public la raison pour laquelle l’étude avait été faite, afin de le rassurer.

Cette fois-ci, c’est au tour de Sheryl Sandberg, Directrice des Opérations de Facebook qui a profité de sa visite en Inde pour revenir dessus alors qu’elle intervenait à la chambre de commerce et d’industrie de New Delhi. Le but principal de son voyage était de rencontrer les petites entreprises qui font de la publicité sur le réseau social. Facebook entreprend de travailler avec les annonceurs pour lancer des campagnes plus adaptées aux marchés locaux.

Sheryl Sandberg, Directrice des Opérations de Facebook

« Comme le font des entreprises de recherche en permanence, nous testons différents produits, mais voilà comment ça s’est passé : la communication a été mauvaise (…) et pour cette communication, nous nous excusons. Nous n’avons jamais cherché à vous déranger. », a-t-elle expliqué.

Répondant aux critiques qui parlaient de manipulations des émotions, elle a affirmé que ce n’était pas vraiment le cas : « c’était une expérience qui consistait à montrer aux gens des choses différentes pour observer ce qui se produit. ». Elle a rappelé par la suite que « ce qui compte réellement c’est que nous prenons vraiment au sérieux la question de la vie privée des gens et nous continueront ainsi tout en offrant aux gens le contrôle et une grande expérience. ;».

Source : WSJ

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Avatar de TheChovix
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 04/07/2014 à 16:34
Citation Envoyé par Saverok Voir le message
L'idée que je défends est d'uniformiser les CGU des données privées
Les données médicales répondent à un CDC très strict : on ne peut pas les stocker n'importe où, les consulter n'importe comment et par n'importe qui
Je propose qu'il en soit de même pour les données clients : établir une certification commune pour encadrer la collecte, le stockage, la consultation et les manipulations de ces données
En clair : Avoir une politique commune des données privées

Je trouve totalement aberrant que chaque site soit en mesure de faire ce qu'il veut
Dès que FB a envie de faire quelque chose avec les données personnelles, FB change ses CGU et les clients n'ont qu'à accepter ou partir
C'est un peu le far west tout ça
Il est temps de mettre de l'ordre dans tout ça

Note :
Ce que je dis s'applique autant à FB, qu'à Google, Microsoft, tous les sites ecommerce, etc, etc
A partir du moment où un site demande à remplir un formulaire avec les coordonnées, ils tombent sous la coupe de cette nouvelle norme

mais bon, je suis réaliste... ce n'est qu'une utopie
En effet, là où les données personnelles liées à la médecine sont contrôlées, les données personnelles virtuelles ne le sont pas ou pas "correctement" et dans ce sens je te rejoins complètement. Ce n'était pas forcément évident dans ton commentaire précédent. (Ou alors ça vient de moi ... )
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Avatar de Saverok
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 04/07/2014 à 16:17
Citation Envoyé par TheChovix Voir le message
Oui c'est vrai, et l'expression "Qui ne dit mot, consent." est parfaitement applicable dans ce cas précis. Car il nous est proposé de lire ces conditions avant une inscription ou une installation de logiciel.
Qui prendra le temps nécessaire pour comprendre ses conditions texte ? (Avec compétence juridique ou non)
À mon sens, personne, sauf quelques irréductibles qui voudront tout savoir de la manière dont est manipulée leur données sur Facebook et des représentants juridiques.

Et c'est justement parce qu'elles sont compliquées comme tu l'as dis, quelles ne seront pas lues et comprises.
Toutefois, je ne suis pas tout à fait d'accord quand tu dis qu'il faudrait revoir les textes pour qu'ils soient plus simples tout en les rendant plus strictes.
Cela me paraît impossible de réaliser un texte suffisamment clair et strict à la fois. Et puis je ne pense pas qu'elles seraient plus lues pour autant, tout en sachant que lorsqu'on s'inscrit sur un site, le temps passé sur le formulaire est prévu pour être le plus court possible. C'est prouvé, la majorité des gens veulent utiliser un service le plus rapidement possible, sans être bloqué par des relectures ou des prises de tête.
L'idée que je défends est d'uniformiser les CGU des données privées
Les données médicales répondent à un CDC très strict : on ne peut pas les stocker n'importe où, les consulter n'importe comment et par n'importe qui
Je propose qu'il en soit de même pour les données clients : établir une certification commune pour encadrer la collecte, le stockage, la consultation et les manipulations de ces données
En clair : Avoir une politique commune des données privées

Je trouve totalement aberrant que chaque site soit en mesure de faire ce qu'il veut
Dès que FB a envie de faire quelque chose avec les données personnelles, FB change ses CGU et les clients n'ont qu'à accepter ou partir
C'est un peu le far west tout ça
Il est temps de mettre de l'ordre dans tout ça

Note :
Ce que je dis s'applique autant à FB, qu'à Google, Microsoft, tous les sites ecommerce, etc, etc
A partir du moment où un site demande à remplir un formulaire avec les coordonnées, ils tombent sous la coupe de cette nouvelle norme

mais bon, je suis réaliste... ce n'est qu'une utopie
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Avatar de Saverok
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 04/07/2014 à 9:53
Le vrai problème est que les "conditions générales d'utilisation des données" sont un vrai bordel
c'est du charabia juridique que personne ne comprend
c'est imbuvable à lire et très long
ça change tout le temps
en plus, chaque site à sa version et ses spécificités
du coup, personne ne s'y retrouve et c'est exactement l'effet recherché

Je pense que les CNIL de chaque pays doivent établir des règles strictes imposées aux services actifs dans leur juridiction.
Ainsi, 1 seule CGU par pays, commune à tous les sites, sous contrôle de la CNIL

Mais bon, faut pas rêver
1  1 
Avatar de TheChovix
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 04/07/2014 à 14:24
Citation Envoyé par Saverok Voir le message
Le vrai problème est que les "conditions générales d'utilisation des données" sont un vrai bordel
c'est du charabia juridique que personne ne comprend
c'est imbuvable à lire et très long
ça change tout le temps
en plus, chaque site à sa version et ses spécificités
du coup, personne ne s'y retrouve et c'est exactement l'effet recherché

Je pense que les CNIL de chaque pays doivent établir des règles strictes imposées aux services actifs dans leur juridiction.
Ainsi, 1 seule CGU par pays, commune à tous les sites, sous contrôle de la CNIL

Mais bon, faut pas rêver
Oui c'est vrai, et l'expression "Qui ne dit mot, consent." est parfaitement applicable dans ce cas précis. Car il nous est proposé de lire ces conditions avant une inscription ou une installation de logiciel.
Qui prendra le temps nécessaire pour comprendre ses conditions texte ? (Avec compétence juridique ou non)
À mon sens, personne, sauf quelques irréductibles qui voudront tout savoir de la manière dont est manipulée leur données sur Facebook et des représentants juridiques.

Et c'est justement parce qu'elles sont compliquées comme tu l'as dis, quelles ne seront pas lues et comprises.
Toutefois, je ne suis pas tout à fait d'accord quand tu dis qu'il faudrait revoir les textes pour qu'ils soient plus simples tout en les rendant plus strictes.
Cela me paraît impossible de réaliser un texte suffisamment clair et strict à la fois. Et puis je ne pense pas qu'elles seraient plus lues pour autant, tout en sachant que lorsqu'on s'inscrit sur un site, le temps passé sur le formulaire est prévu pour être le plus court possible. C'est prouvé, la majorité des gens veulent utiliser un service le plus rapidement possible, sans être bloqué par des relectures ou des prises de tête.

Concernant le vrai sujet, à savoir l'étude qui a été réalisée, il ne faut pas se voiler la face, cela ne doit pas être la première fois qu'ils font des études de ce genre.
Il existe forcément un danger à être soumis à ce genre de règle de manipulation émotionnelle et là où la plupart verront bien qu'il faut se déconnecter et sortir un peu, d'autres se laisseront prendre. Alors oui c'est une étude intéressante, oui ça devrait nous faire réfléchir à notre façon d'utiliser le réseau social et à ne pas s'enfermer dans le système (il y a beaucoup de vidéos et d'articles à ce sujet en ce moment), mais Facebook ne devrait pas pouvoir faire ce genre de choses.
C'est un sujet qui reste toutefois complexe à étudier dans le sens où on a accepter d'emblée que Facebook utilise nos données personnelles.
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Avatar de Traroth2
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 06/07/2014 à 22:09
"Facebook prend au sérieux la question de la vie privée" : Ah bon, ils vont mettre la clé sous la porte, alors ?
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Avatar de Gecko
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 12/07/2014 à 14:35
Je trouve aberrant de soumettre ses utilisateurs à de telles expériences sans accord préalable, les CGU d'un site devraient se contenter de lister les conditions d'utilisation classique de la plateforme. Pour les tests expérimentaux les personnes devraient donner leur consentement explicite et connaitre les manipulations effectuées.

Pour ce qui est de l'enquête je pense que Facebook n'a pas tout dévoilé et qu'une enquête internationale pourrait déboucher sur d'autres pratiques bien plus sinistres. Quand on sait que le fondateur de la plateforme à piqué le projet à d'autres développeurs et qu'il n'a pas été ennuyé par la "justice" américaine on se dit que cette enquête sera juste un voile pour calmer les plus crédules soucieux de leur vie privée.
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Avatar de oodbae_adriano
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 13/07/2014 à 2:21
Il est temps de vérifier si les lois peuvent encore servir pour réguler les agissements d'automates. Imaginons que des appareils, par exemple des smartphones, signalent tous une absence de réseau lors d'une manifestation contre le traité transatlantique, dans la zone de la mainfestation comme par hasard. Pourra t'on porter plainte si la demande de ce sénateur a déjà été jetée aux orties, faisant ainsi jurisprudence? On va me dire que je suis parano, mais c'est pourtant le principe de la jurisprudence.
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Avatar de oodbae_adriano
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 13/07/2014 à 2:28
Citation Envoyé par Saverok Voir le message
L'idée que je défends est d'uniformiser les CGU des données privées
Les données médicales répondent à un CDC très strict : on ne peut pas les stocker n'importe où, les consulter n'importe comment et par n'importe qui
Je propose qu'il en soit de même pour les données clients : établir une certification commune pour encadrer la collecte, le stockage, la consultation et les manipulations de ces données
En clair : Avoir une politique commune des données privées
Je crois que tu as raison et qu'une telle mesure devrait figurer sur le programme poliique de tel ou tel condidat aux prochaines élections (présidentielle, européenne, l´gistlative...)
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Avatar de Robert0675
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 04/07/2014 à 11:01
A chaque fois c'est le même refrain, "oups on ne savait pas que ça vous dérangerait d'utiliser vos données personnelles sans vous le demander". On respecte la vie privée c'est promis
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Avatar de tontonnux
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 04/07/2014 à 11:29
Le problème ici n'est pas du tout la question de la manipulation des données (ils font ce qu'ils veulent à partir du moment où ça reste conforme à leurs CGU).
La question est de savoir si on peut effectivement parler de manipulation des émotions des utilisateurs.

Au delà du caractère effrayant de cette perspective, la recherche scientifique c'est quelque chose de très encadré avec des protocoles à respecter. Donc se cacher derrière cette dénomination ne doit pas permettre à Facebook de faire absolument ce qu'il veut dans les conditions qu'il veut.

Ce qui me gène c'est que la position actuelle de Facebook, c'est "on a merdé dans la comm". Ils se posent pas la question du côté éthique de leur manipulation. Et ça peut faire craindre le pire pour l'avenir.

Oui Facebook peut manipuler l'humeur de ces utilisateurs. Donc oui, Facebook peut amener ses utilisateurs à adopter un certain comportement dans le but de servir ses intérêts.
Pour le moment, on ne pense qu'à un acte d'achat poussé, mais rien n'empêche de voir plus loin.
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