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Pourquoi Nokia a-t-il (aussi) fait le choix d'Android ?
La nouvelle branche de Microsoft prête des appareils aux développeurs pour tester leurs APK

Le , par Gordon Fowler

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L’Histoire est souvent taquine. C’est par exemple pile au moment où Nokia est intégré à la structure Microsoft que le constructeur d’origine Finlandaise a dévoilé une stratégie qui passe par… Android. Deux modèles, le Nokia X (déjà commercialisé) et le Nokia XL (en approche d’ici l’été) concrétisent cette décision et complètent une gamme jusqu’ici 100 % Windows Phone.

Si ce choix a pu surprendre, il s’explique en fait d’un point de vue stratégique et pragmatique.

Attaquer le segment d’entrée de gamme en restant rentable

L’idée de Nokia derrière cette diversification est en effet de se replacer sur le segment des smartphones aux alentours des 100€ (prix nus). Une partie du marché qui – d’après une source interne du constructeur - représenterait le plus gros du bataillon des ventes globales dans les années à venir, aussi bien dans les pays émergents qu’en Europe. Problème, pour que cet objectif soit viable pour Nokia, il faut arriver à comprimer les coûts et garder des marges, même avec ces prix bas.

Nokia propose déjà plusieurs modèles abordables qu’il revendique comme des best-sellers. Le Lumia 520 (« en fin de vie »), l’ex-Lumia 620 (120 €) et son successeur le Lumia 630 (170€), ou le 625 en cours de remplacement par son successeur le Lumia 635 (169 €) font partie de cette catégorie. Mais toutes ces références, sous Windows Phone, sont au-dessus de la barre visée.

Pour descendre encore en prix et attaquer le segment voulu, Nokia a dû faire face à une obligation terre à terre. Car si la licence Windows Phone est désormais gratuite pour les constructeurs sur les appareils inférieurs à 9 pouces (et on peut par ailleurs penser que Nokia ne payait pas grand-chose pour intégrer la plateforme de Microsoft), l’OS a tout de même des prérequis matériels minimaux bien supérieurs à ceux du système de Google.


Un Nokia X au sortir de sa boite,
photo Developpez.com sous Creative Commons

Résultat, c’est bien Android – et non Windows Phone – qui a été choisi pour être embarqué dans le Nokia X et le Nokia XL. Un Android néanmoins expurgé de tous les services Google (Maps, Gmail, Agenda, Google Music, etc.) remplacés – on s’en doute - par les outils maisons (Here Maps, MixRadio, Outlook, etc.).

Une plateforme sans lien avec Google Play : une stratégie qui oblige Nokia à séduire les développeurs

Quant à la galerie applicative, pas question pour l’utilisateur d’aller chercher des APK sur Google Play. Les smartphones de Nokia sont liés au Nokia Store et à des marketplaces alternatifs avec lesquels le constructeur a passé des accords (1Mobile, Opera App Store, Yandex principalement).

Cette stratégie sous-tend donc un autre défi : séduire les développeurs pour alimenter le portefeuille applicatif Android de Nokia, indépendamment de Google Play. Un défi ambitieux dont il n’est pas dit qu’il soit gagné d’avance.

Quoi qu’il en soit, chez Nokia France, on se montre optimiste et volontaire. « C’est une super opportunité », nous assure un membre de l’équipe Développeurs. « Déjà parce qu’à l’exception des API strictement Google comme Notification Push, Maps ou l’In-App Purchase, l’APK est le même ». Autrement dit, le portage d’une application Android existante serait très rapide et ne nécessiterait de réécrire « que quelques lignes de code ».

Peut-être. Reste que le nerf de la guerre est - encore et toujours - l’argent. Bien qu’a priori simple, un portage se doit d’être lucratif. Nokia France ne le nie d’ailleurs pas. « Si un développeur a une régie publicitaire, pas de problème. Il peut la garder. Il augmente juste son audience », répond l’équipe Française, « mais surtout nous avons passé des accords pour faire du billing opérator (achats directement crédités sur la facture téléphonique par l’opérateur sans demander de numéro de carte bleue) ». Des accords que n’a pas Google.

Ce mode simplifié de vente multiplierait par 6 à 8 les achats d’applications et ceux à l’intérieur des applications. En France, Orange, SFR et Bouygues Telecom – mais pas Free Mobile – ont signé ce partenariat.

Un SDK, un émulateur en ligne et un programme de prêts de Nokia X

Ces arguments séduiront-ils les développeurs Android francophones ? L’avenir le dira. En attendant, côté technique, Nokia a mis en ligne un SDK et un émulateur web (sur la page du Nokia X dédiée aux développeurs).

Le constructeur a, en parallèle, lancé un programme de prêts gratuits d’appareils. Le but est de permettre aux créateurs d’applications Android de tester la compatibilité de leurs APK et de leurs portages en les faisant tourner sur de vrais téléphones physiques et pas simplement dans un émulateur.

Pour bénéficier de ce prêt d’un Nokia X (pendant un mois), il suffit de télécharger le coupon ci-dessous. Une fois rempli, la demande est à retourner à l’équipe Développeurs de Nokia France à l’adresse mail indiquée en pied de page du document.

Télécharger le coupon de demande de prêt (.docx)

Et aussi

Caractéristiques techniques du Nokia X
Et du Nokia XL

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