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La free software foundation présente sa liste des projets open source prioritaires
Et invite les utilisateurs à contribuer à l'essor du libre

Le , par Cedric Chevalier

85PARTAGES

12  0 
Le logiciel libre. On l’aime, on l’utilise, on le partage, ou encore on le commercialise. Cependant combien sont ceux qui pensent un temps soit peu à supporter le logiciel libre ? Combien évitent souvent le bouton « Donate » des pages officielles des projets comme « The GIMP » ? Combien sont-ils à consacrer un peu de leur temps pour la promotion du logiciel libre ?

Dans la mentalité de monsieur tout le monde, le logiciel libre est associé exclusivement à la gratuité. Beaucoup oublie même que le grand projet du libre à besoin d’eux pour sa survie.

Dans sa mission de fournir une alternative libre aux logiciels propriétaires et surtout de donner à l‘utilisateur final le contrôle total sur les applications qu’ils installent, La Free Software Foundation lance un appel pour une participation massive à de nombreux projets libres.

Programmeurs, activistes, utilisateurs finaux tout le monde est appelé librement à donner sa modeste contribution pour la prospérité du logiciel libre. La Free Software Foundation a mise sur sa page officielle de nombreux projets pour lesquels elle demande aux utilisateurs de logiciels libres de sacrifier un peu de leurs temps.

Il s’est avéré que le gouvernement Chinois soit en mesure d’intercepter et d’écouter les communications de ceux qui utilisent le logiciel Skype. La free Software lance l’appel aux programmeurs pour le développement d’un équivalent libre de Skype qui respecte la vie privée de ses utilisateurs. Les non développeurs sont aussi invités. Il leur est demandé d’encourager l’utilisation des logiciels libres comme Ekiga.

Gnash est un logiciel libre de lecture de fichiers flash des sites populaires comme YouTube. Il prend en charge les versions 7, 8 et 9 de Flash. Le moyen le plus simple de supporter ce logiciel est de l’utiliser et de reporter les bogues à son équipe de développement.

Coreboot, le projet pour un bios libre. Pour participer à ce projet, les utilisateurs sont encouragés à convaincre les principaux constructeurs à publier les spécifications matérielles de leurs produits.

Beaucoup de logiciels libres pour l’édition vidéo comme Blender, PiTiVi, Lumiera, Kdenlive, LiVES, Kino, Cinelerra existent. Le moyen le plus simple de contribuer à ses projets serait d’utiliser ces différents logiciels libres, et d’encourager les autres à en faire autant.

Source: Free Software Foundation

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Avatar de fcharton2
Membre averti https://www.developpez.com
Le 30/10/2013 à 8:39
Citation Envoyé par LeSmurf Voir le message
Je répondais à John Shannow en lui montrant que le "libre" ne fonctionne pas seulement grâce aux dons, que toute une industrie fonctionne aussi grâce au business autour du libre. Je ne sais donc pas où est la "limite" évoquée par John Shannow.
Le libre permet effectivement à des sociétés (des SSII) de se développer en vendant du service autour des logiciels: adaptation, traduction, formation, conseil... Ca marche également avec le propriétaire, remarque (cf les petites boites qui vendent des macros excel, les formateurs windows, et autres).

La limite évoquée par Jon se trouve en amont. Pour vendre du service autour d'un logiciel, il faut en premier lieu développer ce logiciel. Puis, il faut le maintenir, le faire évoluer, et l'améliorer (la "bonne version" d'un logiciel, c'est souvent la troisième ou la quatrième). Ceci prend du temps, coute de l'argent

Le problème du libre, c'est que le financement du développement n'est pas prévu dans le modèle. Soit on développe sur son temps libre, en espérant se financer plus tard, dans longtemps (et l'apple store montre bien la limite de cette approche: pour un titre qui marche, il y a en a 10 développés à perte), soit il faut avoir un gentil mécène.

Ceci induit une seconde difficulté: comme le développement n'est pas financé, la maintenance et l'évolution le sont encore moins. Du coup, beaucoup de logiciels libres ont du mal à survivre au départ de l'équipe initiale, et se dégradent très vite quand celle ci est remplacée par une armée de petites mains qui vendent du service autour (et transforment le code initial en un spaghetti infame). Du coup, pas mal de solutions libres ont une assez faible durée de vie. Pour les conserver, il faut sans arret migrer vers "le nouveau fork à la mode", ce qui coute finalement assez cher.

Bref, la limite du modèle libre, c'est cette idée que le développement n'a pas besoin d'être financé directement. Et c'est peut être ce qui agace, même sur ce forum, des gens qui développent (par opposition à ceux qui paramètrent, rédigent des cahiers des chargent, conçoivent des architectures, ou dirigent des projets): ce modèle marginalise le développeur.

Citation Envoyé par LeSmurf Voir le message
Pour en revenir au sujet des projets qui fonctionnent grâce aux dons, je ne vois pas non plus où est le problème car c'est une source de financement et de soutien comme une autre.
Le problème est que ceux qui développent n'ont pas forcément envie d'être rémunérés par des dons, tout comme les musiciens n'ont pas fatalement envie de jouer dans le métro (autre exemple de financement par les dons).

Je pense que tu n'irais pas dans une entreprise où on te dirait que ton salaire sera versé directement par les clients, s'ils sont satisfaits, et à leur bon coeur. C'est pareil pour pas mal de devs (en fait, presque tous ceux qui ne sont plus chez papa maman ou dans le monde universitaire).

Citation Envoyé par LeSmurf Voir le message

Je ne sais pas qui est "nous", en ce qui me concerne, je n'ai jamais crié une chose pareille sur les toits.
En ce qui concerne l'utilisation de licences libres, il n'est indiqué nul part que ce doit être gratuit.
C'est pourtant ce qui ressort du discours sur le libre. Lis n'importe quel fil sur le sujet, tu auras quelqu'un qui parlera de l'économie réalisée sur les licences dès le second ou le troisième post.

C'est également le message que retiennent les utilisateurs. Le libre, c'est gratuit, ou très peu cher, puisque le développement (qui est le premier poste de cout quand on fabrique et vend un logiciel) n'est pas financé.

C'est en train de devenir un problème dans le monde professionnel, d'ailleurs. A force de croire que tout peut être facilement "trouvé gratuitement sur le net", des entreprises ont de plus en plus de mal à payer l'informatique. Et la difficulté a payer l'adaptation, dont certains parlaient plus haut, est la conséquence directe de cette idée reçue.

Francois
9  1 
Avatar de phili_b
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 29/10/2013 à 9:39
Citation Envoyé par Cedric Chevalier Voir le message

Le logiciel libre. On l’aime, on l’utilise, on le partage, ou encore on le commercialise. Cependant combien sont ceux qui pensent un temps soit peu à supporter le logiciel libre ?
Que les logiciels soient libres ou non, y'a un vrai problème sur la notion de service rendu gratuitement et ça passe à des kilomètres au dessus de la tête des gens que j'espère pas majoritaire. Là je cherchais une ROM pour mon android, et on voit des gens sur le forum xda presque exiger qu'une ROM sorte pour leur matos. Donc pour payer ils en sont très loin.

Mais le problème est le même pour le service rendu payant, même très peu cher, qui est aussi complétement dévoyé par certains utilisateurs. Sur le market d'android des gens fusillent systématiquement les logiciels sous prétexte qu'ils sont payant sans regarder leur qualité intrinsèque. Or le souci sur ce modèle de distribution c'est qu'à part la pub ou la licence payante je ne vois pas comment les développeurs sur android peuvent gagner leur vie avec des logiciels libres puisqu'ils ne peuvent vendre du service.

Si les gens ne veulent déjà pas payer pour des logiciels payant ils ne faut compter dessus pour qu'il fasse des dons pour les logiciels libres.

Mais c'est vrai que si le libre était mieux soutenu, notamment par des dons, on aurait une vraie alternative à Photoshop dans le monde libre plutôt que d'avoir un choix quasi unique pour ce sempiternel Gimp à l'ergonomie désastreuse.

Mais le souci du libre c'est que certes ils promeuvent des beaux principes qui permettent en théorie de savoir ce qu'on utilise et qu'on puisse l'améliorer, mais ils ont aussi contribuer à dévaloriser la rétribution liée au développement, par conséquent ils ne faut pas qu'ils s'étonnent de ne pas recevoir de dons puisque les développeurs du libre sont perçu comme des philanthropes. Certes le libre peut être vendu mais on voit que ça ne marche pas dans la majorité des cas.

Mais bon encore un sujet à trolls et flamewares, mais le sujet est posé de façon tellement faussement innocente.
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Avatar de Traroth2
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 29/10/2013 à 13:43
Citation Envoyé par Jon Shannow Voir le message
Les limites du modèle "Libres" sont atteintes. Je n'ose dire "on vous l'avait bien dit", mais bon...
Je ne vois pas en quoi cet appel au don posté sur developpez.com démontrerait que de telles limites existent ou qu'elles ont été atteintes...
8  2 
Avatar de Traroth2
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 31/10/2013 à 14:40
Citation Envoyé par Jon Shannow Voir le message
Le crowfunding (encore un terme anglophone ) n'est rien d'autre que le mécénat moderne (enfin, dans le terme, pas dans le fond - ou les fonds). Bref, c'est un retour en arrière important. L'époque de La Fontaine, Molière, Mozart, ... ou les artistes devaient mendier pour vivre de leur art.
Ça a donné de bonnes choses (si on ne voit que les artistes cités par exemple), mais on peut aussi se demander combien de personnes talentueuses sont restées inconnues...
Et donc, tu veux dire que le crowdfunding risque d'avoir les mêmes limites ? Parce que moi, j'ai l'impression très exactement l'inverse : ça permet à des gens qui auraient peut-être eu du mal à convaincre des investisseurs ou des banques, qui ne connaissent rien à la technique, de réussir à financer des projets innovants, pour ne pas dire carrément d'avant-garde.
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Avatar de Traroth2
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 30/10/2013 à 11:31
Quand on parle de financement, il est plus que jamais nécessaire de distinguer le logiciel libre et le logiciel open-source.

Créer un logiciel libre est un acte militant, motivé par l'éthique pour ne pas dire la philanthropie. Le logiciel libre n'a pas besoin de modèle économique. Les fondations qui le promeuvent vivent de dons. Ces dons peuvent parfaitement venir d'entreprises voire même de services publics (subventions) qui y trouvent leur compte. Par exemple, Google rétribue Mozilla Foundation. Fondamentalement, se poser des questions sur "le modèle économique du logiciel libre" est absurde car le logiciel libre n'a pas de motivation économique. Oui, ça peut paraitre bizarre de nos jours, mais l'économie, l'argent, le marché, le profit ne sont pas les seuls moteurs de l'humanité !

Créer un logiciel, par contre, open-source peut avoir des motivations très diverses. Quand c'est une entreprise qui le créé, il est évident qu'il y a un impératif économique, et que l'entreprise le fait pour améliorer ses profits. Il y a donc un modèle économique sous-jacent. Est-ce que tous les logiciels open-source sont viables économiquement ? La question est loin d'être tranchée.

Tout ça n'a rien de nouveau et je n'ai pas l'impression que les fondations comme la FSF, OpenDocument Foundation ou Mozilla Foundation aient des problèmes financiers. Je suis étonné de l'étonnement de certains...
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Avatar de Traroth2
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 30/10/2013 à 12:11
Citation Envoyé par fcharton2 Voir le message
Et on est reparti pour un tour sur le sens du mot libre...

Je manque probablement de subtilité, mais si je lis la définition postée plus haut, qui émane de la FSF.

Le second et le quatrième points impliquent que le programme soit open source.

Le troisième (et un peu le quatrième), qui permet de redistribuer des copies gratuitement, implique une forme de gratuité. Il n'y a aucune obligation à rémunérer le développeur, ni aucun moyen pour lui d'imposer cette rémunération aux utilisateurs, puisque tout utilisateur peut redistribuer gratuitement, ou modifier.

Donc non, libre n'est ni gratuit, ni open source, mais un peu quand même, ...

Francois
Etrangement, tu ne reprends que la définition du logiciel libre, laissant entendre que la définition du logiciel open-source serait la même. Alors que pas du tout. La définition, telle que donnée par l'Open Source Initiative, est disponible ici :

http://opensource.org/osd

Tu remarqueras que la liberté d'exécution n'y figure pas. Ensuite, je ne sais pas ce que tu racontes concernant la gratuité. Je n'ai pas parlé de ça, et je suis le premier à dire qu'il est difficile de rendre payant un logiciel que n'importe qui peut rende gratuit. Tu remarqueras toutefois que ça s'applique au logiciel libre, mais pas nécessairement à l'open-source. Concernant le logiciel libre, la gratuité n'interfère en rien avec ses buts philanthropiques.

L'idée, telle que détaillé dans "L'économie du logiciel libre" (un livre au titre idiot qui mélange un peu tout) serait de faire payer le développement initial et d'éviter d'entrer dans une logique de rente. Ca peut se défendre selon les circonstances...
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Avatar de LeSmurf
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 29/10/2013 à 21:09
Citation Envoyé par Jon Shannow Voir le message
Le libre, pour survivre, compte essentiellement sur les dons. Visiblement, d'après la news, les dons sont insuffisants, et pas systématiques. Ce n'est pas moi, qui le dit, hein ! Ho !

Je pense qu'on atteint là, les limites du logiciel libre qui, pour se développer à besoin d'argent, comme toute entreprise. S'il n'y a pas de donateurs, ou pas de dons suffisants, la survie même des logiciels libres est en danger. C'est tout. Y a pas de quoi hurler au scandale.
Ah bon, je ne savais pas que RedHat comptait sur les dons pour survivre, ni que la plupart des supercalculateurs du top 500 (sous Linux) se finançaient grâce aux dons, ni que Google avait fait appel aux dons pour développer Androïd. On compte aussi IBM, Intel, Microsoft (!), Apple (!) dont l'OS repose sur une base libre : Darwin.

On trouve parfois même le cas inverse : Blender qui était un logiciel propriétaire dont l'entreprise a fait faillite. Blender aurait pu simplement disparaitre, mais la Fondation Blender a été créée, des dons (justement) ont été récoltés, ce qui a permis le rachat du code source. Blender existe depuis plusieurs années en licence Libre alors qu'il aurait du couler sous forme de logiciel propriétaire. "Les limites du modèle "Propriétaire" sont atteintes. "
5  1 
Avatar de Francois_C
Membre averti https://www.developpez.com
Le 01/11/2013 à 0:33
Je relève votre remarque, phili_b, sur le sempiternel Gimp à l'ergonomie désastreuse. Quoique j'aie un peu participé au développement de plugins de Gimp, je partage votre point de vue.
Il y a un effet de vieillissement du code, que les nouveaux ne maîtrisent plus bien à mon avis.

Mais surtout, justement quand il reste dans certains projets des développeurs qui vivent d'amour et d'eau fraîche, ils développent une sorte d'hybris qui leur fait mépriser les critiques. Celui qui a eu l'idée invraisemblable de créer dans Gimp une distinction Enregistrer/Exporter a gravement compromis l'ergonomie la plus élémentaire du logiciel. On ne peut "Enregistrer/Enregistrer sous" qu'au format natif sans perte de Gimp, xcf.

Avant, on "enregistrait", tapait l'extension et ça suffisait pour sélectionner le format. À présent on se fait jeter et renvoyer à Exporter/exporter sous. On doit fermer la boîte de dialogue et repartir à zéro. Et là, on a par défaut une extension .png ; alors que quand on "exporte", sacrebleu, c'est presque toujours en JPEG. J'ai essayé de voir si on ne pouvait pas trafiquer le code pour sauter sans douleur d'Enregistrer à Exporter, mais ils ont déjà fait trop de bazar.

Le connard grave qui a préconisé cette "amélioration" se prétend spécialiste de l'interaction homme-machine. Je présume qu'il parle de l'interaction qui pousse à casser sa machine la cinquantième fois qu'on fait "Enregistrer" au lieu d'"Exporter". L'idée est tellement abracadabrante que je ne sais ps si les non-utilisateurs de Gimp ont capté...

Je note la même constance dans l'erreur dans les dernières versions de Firefox : sous prétexte d'éviter le détournement de la page de démarrage, ils ont supprimé le moteur de recherche par défaut, de sorte que si l'on fait une recherche par la barre d'adresses, elle utilisera le moteur défini dans la barre de recherches, laquelle devient de ce fait superflue. Mais ils ne veulent rien entendre, pour le moment du moins. Pour un gain de sécurité hypothétique (car les nuls seront toujours nuls et ils se feront avoir autrement), on prive tout le monde d'une fonctionnalité utile.
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Avatar de Jarodd
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 29/10/2013 à 19:01
Pour participer à ce projet, les utilisateurs sont encouragés à convaincre les principaux constructeurs à publier les spécifications matérielles de leurs produits.
Ah ouais, je file faire un mail contact@constructeur.com, je suis sûr que cela sera super efficace.

Et si je leur tweete "Svp publiez des spécs matérielles pour le libre", je parie que dans quelques jours on les aura
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Avatar de LeSmurf
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 30/10/2013 à 6:36
Citation Envoyé par stardeath Voir le message
je suis sur et certain que Blender, PiTiVi, Lumiera, Kdenlive, LiVES, Kino, Cinelerra sont développés par les éditeurs que tu as mentionnés au dessus .... on me dit dans l'oreillette que ce n'est pas le cas!

grosso modo tu suggères donc que seul les gros éditeurs peuvent survivre en faisant du soft libre.
bizarrement je ne crois pas que ça soit le thème de cette news
Je ne sais pas ce que ton oreillette te dit mais ce n'est pas du tout mon propos. Je répondais à John Shannow en lui montrant que le "libre" ne fonctionne pas seulement grâce aux dons, que toute une industrie fonctionne aussi grâce au business autour du libre. Je ne sais donc pas où est la "limite" évoquée par John Shannow.

Pour en revenir au sujet des projets qui fonctionnent grâce aux dons, je ne vois pas non plus où est le problème car c'est une source de financement et de soutien comme une autre. Une communauté soutient un projet car elle y trouve un intérêt, soit en tant qu'utilisateurs soit en tant qu'entreprises. Si personne n'est intéressé par le projet, alors il n'y a pas de financement, "et pis c'est tout".

Citation Envoyé par stardeath Voir le message

Jon Shannow et phili_b ont bien, à mon avis, résumé la chose : à force de crier sur les toits que c'est gratuit, vous avez pourri l'émergence un business model pour le soft libre.
Je ne sais pas qui est "nous", en ce qui me concerne, je n'ai jamais crié une chose pareille sur les toits.
En ce qui concerne l'utilisation de licences libres, il n'est indiqué nul part que ce doit être gratuit.
ex1 : la GPL :
When we speak of free software, we are referring to freedom, not price. Our General Public Licenses are designed to make sure that you have the freedom to distribute copies of free software (and charge for them if you wish),
You may charge any price or no price for each copy that you convey, and you may offer support or warranty protection for a fee.
ex2 : le projet GNU : http://www.gnu.org/gnu/thegnuproject.fr.html
Le terme free software est mal compris : il n'a rien à voir avec le prix.d Il parle de liberté. Voici donc la définition d'un logiciel libre.

Un programme est un logiciel libre pour vous, utilisateur particulier, si :

vous avez la liberté de l'exécuter comme vous le voulez, pour quelque motif que ce soit ;
vous avez la liberté de modifier le programme afin qu'il corresponde mieux à vos besoins (dans la pratique, pour que cette liberté prenne effet, il vous faut pouvoir accéder au code source, puisqu'opérer des modifications au sein d'un programme dont on n'a pas le code source est un exercice extrêmement difficile) ;
vous disposez de la liberté d'en redistribuer des copies, que ce de manière gratuite ou onéreuse ;
vous avez la liberté de distribuer des versions modifiées du programme, afin que la communauté puisse bénéficier de vos améliorations.

Puisque le mot free se réfère ici à la liberté, et non au prix, il n'est pas contradictoire de vendre des copies de logiciels libres. En réalité, cette liberté est cruciale : les compilations de logiciels libres vendues sur CD-ROM sont importantes pour la communauté, et le produit de leur vente permet de lever des fonds pour le développement du logiciel libre.
Quand au business model qui serait "pourri", je le trouve assez prospère au contraire. On trouve du libre absolument partout et ce business vaut des milliards. Le fait de demander des dons pour faire avancer certains projets n'a rien de contradictoire et ça fait aussi partie du système.
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