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SAPPHIRE 2012 : SAP veut imposer sa nouvelle image et simplifier l'IT
Avec ses outils pour le Big Data, la mobilité et le Cloud

Le , par Gordon Fowler

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Après plusieurs années de changements radicaux qui l'ont fait passer d'éditeur mono-produit à fournisseur multi-services (BI, SGBD, Cloud, mobilité, In-computing), SAP rentre dans une nouvelle phase : celle de la consolidation.

Cette évolution dans la continuité se traduit jusque dans l'arrivée de nouveaux slogans (comme « SAP runs like never before ») inspiré du traditionnel « Runs Better with SAP », placardés sur les murs du SAPPHIRE – la grande messe annuelle de l'éditeur qui a ouvert ses portes aujourd'hui à Madrid.

L'évolution se voit aussi dans le toilettage de l'image « corporate ». Avant le début des interventions des deux co-PDG de SAP, un DJ a planté l'ambiance dans une salle comble de 10.000 personnes en mixant titres classiques (Bowie, Beatles, Supertramp, etc.) et nouveautés du moment (Adèle, Black Eyed Peas, etc). Le tout pour coller à la nouvelle image plus « sexy » (sic) que souhaite se donner l'allemand.

Il n'en reste pas moins que c'est sur une Aria de Placido Domingo que Jim Hagemann Snabe, le co-PDG de l'éditeur, a fait passer ses messages : les ruptures sont des opportunités, les crises des challenges à relever, le monde est en mouvement permanent et nécessite une adaptation de tous les instants.

Pourquoi Placido Domingo ? Parce que né près de Madrid où se tient l'évènement, le ténor a enregistré son premier disque vinyle en Allemagne – pays de SAP. Vinyle qui symbolise aujourd'hui une industrie musicale débordée par les innovations technologiques qui ont simplifié la chaine allant du producteur au consommateur.

« Cette rupture se propage aujourd'hui à d'autres industries comme la mode ou la santé », constate le co-CEO.

Simplification. Tel est d'ailleurs le mot clef de sa présentation.

Tout comme Napster, le MP3 et iTunes ont simplifié les usages autour de la musique, envoyant quasiment par le fond une industrie qui n'a pas su saisir ce changement, SAP entend simplifier la gestion des gros volumes de données (avec HANA), les déploiements (avec le Cloud) et les usages (avec la mobilité).

Sur HANA, l'autre co-CEO, Bill McDermott, en duplex de l'Utah pour raisons familiales, rappelle que chaque 12 à 18 mois, le volume de données produites double. « Si on les mettaient sur des DVD, on obtiendrait une pile de la hauteur de l'Everest ! ». Autre chiffre pour faire saisir l'importance du Big Data et de l'impérieuse nécessité – d'après SAP – de s'y préparer : sur les cinq dernières années, le monde à produit plus de données que depuis le début de l'humanité.

En tirer partie serait en quelque sorte le nouveau défi majeur des DSI. « Le Big Data va devenir la boule de cristal de l'entreprise », plaisante à ce sujet McDermott.

Le mobile ? « C'est le nouveau bureau ». Là encore, SAP laboure son sillon en voulant montrer qu'il a changé. Ses solutions tournent et sont utilisables - très facilement - sur smartphones et tablettes. « Je suis le premier CEO à avoir fait tourner une application professionnel sur iPad », se souvient Jim Hagemann Snabe, « Steve Jobs nous disait ''mais qu'est-ce que vous faites ? C'est un terminal personnel !''. En fait pour nous, dès le début, c'était un terminal professionnel ».

Aujourd'hui, le co-CEO se félicite d'être un des premiers – si ce n'est le premier, hors Microsoft – à lancer des applications d'entreprise sur Windows 8 et la tablette Surface.

Mais c'est peut-être sur le Cloud que le changement d'identité de SAP se fait le plus sentir. « Tout ce que nous faisons est compatible avec le Cloud », martèle Bill McDermott, avec tout de même toujours la volonté de « laisser le choix à nos utilisateurs ».

De fait, en deux ans, la gamme Cloud de SAP est passé de quasiment zéro à des outils couvrant le CRM, la gestion des vente (Sales On Demand), l'ERP (SAP By Design), la BI (Business One et Business Object versions hébergées), la RH (SuccessFactor), la gestion financière (Financial On Demand) ou les notes de frais (Travel On Demand).

« Nous avons plus de 6.000 clients pour nos solutions Cloud, soit plus de 20.000 utilisateurs », se félicite le co-PDG américain, « c'est plus que nos concurrents ».

Difficile de confirmer cette place revendiquée de numéro 1 du Cloud. En revanche, la volonté d'investir ce champs de l'IT reste une évidence. La nouvelle cible de SAP dans le Cloud se nomme d'ailleurs « Social Business », comme le montre le récent rachat de ARIBA.

Mélangez le tout (Cloud, Mobile, HANA et Social Business) et vous obtenez une nouvelle offre dévoilée ce matin : SAP 360 Customer Expérience. Concrètement un CRM boosté au in-memory computing qui fait rentrer « le CRM dans une nouvelle catégorie » taillée pour créer « un monde transactionnel ».

Le but de SAP à terme est également de rendre HANA compatible avec toutes les données des entreprises. « L'âge de pierre informatique est terminé ! », s'enthousiasme Jim Hagemann Snabe.

« Ne nous endormons pas », conclue-t-il ensuite à l'adresse de ses employés et de ses « partenaires » (en vo : ses clients), paraphrasant le titre italien de l'Aria de Placido Domingo.

Une intervention sous le signe de la musique, donc, qui n'a pas épargné le conservatisme suicidaire de l'industrie du disque (que les autres secteurs devraient – d'après lui - éviter à tout prix).

La petite histoire retiendra que le le Boss de SAP a confié ce matin être un fan de la première heure du Boss Springsteen, qu'il écoute principalement grâce au service hébergé de Spotify.

Ou comment travailler l'image d'un dirigeant pour modifier celle de l'entreprise.

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