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Oracle : « Le Cloud reprend le meilleur des Mainframes »
Et en corrige les défauts, à condition qu'il s'appuie sur des standards ouverts

Le , par Gordon Fowler

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Il y a environ 7 ans, Oracle a entamé un virage stratégique. Son but était de simplifier les déploiements et les architectures IT.

Aujourd’hui, l’éditeur aux multiples casquettes (BI, BPM, Hardware, SGBD, Java, etc.) est en train d’en faire un deuxième. Celui du Cloud. Et toujours sous le signe de la simplification.

« Le meilleur Cloud sera complètement transparent pour les utilisateurs », prédit Andrew Sutherland, le cordial (et écossais) Senior Vice-Président Fusion Middleware Europe, de passage ce matin à Paris. Sous-entendu, toutes les questions de déploiement ou de prise en main doivent devenir des problématiques du passé.

Et surtout, ce « nouveau » Cloud sera « ouvert ».

La définition de « ouvert » est cependant à géométrie variable. Pour Andrew Sutherland, elle s’exprime surtout dans les standards. « Quand je parle avec les clients, ce que je constate c’est qu’ils veulent des standards ouverts. La plupart ne demandent pas d’open-source. L’accès au code ne les intéresse pas vraiment ».

L’interopérabilité (avec les applications SAP par exemple), la possibilité de comprendre et de gérer - sans nécessairement forker les projets à foison (« à la fin, cela donnerait un chaos ») – la simplicité, la possibilité d’articuler serveurs privés et Cloud public (dans un modèle dit « hybride »), tel est , d’après Oracle, le Cloud de demain.

Une vision que l’éditeur veut concrétiser dès aujourd’hui, notamment avec Fusion Middleware.

« Nous, nous sommes la deuxième génération du Cloud », résume Andrew Sutherland. Quant à la première – Salesforce.com & co - elle serait déjà condamnée car fondée sur des technologies propriétaires fermées.

« Dans deux ou trois ans, Salesforce se révèlera être une mauvaise décision. Je suis un ancien - j’ai déjà des cheveux blancs – et cela me rappelle Lotus. A l’époque Lotus c’était très bien, c’était à la pointe de ce qu’on faisait. Mais pour le commercialiser rapidement, tout a été fait avec des technologies propriétaires », explique le dirigeant écossais d’Oracle. « On ne voit plus trop de Lotus en Europe mais dans d’autres parties du monde, il y encore plein d’entreprises empêtrées dans cet environnement avec des applications mal documentées. Salesforce c’est pareil. C’est le Lotus du Cloud ».

Mais qu’elle soit de première ou de deuxième génération, cette « innovation » a un air de retour vers le futur et de nombreuses similitudes avec les Mainframes.

« Je n’ai aucun problème avec cette comparaison. Il y avait des choses absolument fantastiques dans le modèle des Mainframes : une grande visibilité, une capacité optimale à gérer, pas de problème de compatibilité (tout était documenté, noir sur blanc). Mais !... Il y avait le revers de la médaille : pas de possibilité d’acheter de logiciels non prévus pour tourner dessus, des systèmes fermés et propriétaires ou une scalabilité réduite », se souvient Andrew Sutherland. « Sur la scalabilité on pouvait certes virtualiser, mais que se passait-il quand vous arriviez "à la fin de la boite" ? Vous deviez en acheter une autre ».

Pour lui, l’offre Middleware d’Oracle – seule ou intégrée dans une stack 100 % Oracle (de l’application au hardware serveur) - résout ces problèmes. « Mais c’est vrai, le Cloud s’inspire directement des Mainframes », conclut dans un sourire le dirigeant à l'accent d’Inverness. « En fait, nous en avons repris le meilleur ».

Rien ne se perd, tout se transforme – même dans l’IT.

Source : Interview du 04/07/2012


Andrew Sutherland, Senior Vice-Président Fusion Middleware Europe

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