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Emploi IT : le manque d'offres attractives explique les difficultés à recruter
Pour Jobtic.fr, qui propose sa solution pour y remédier

Le , par Gordon Fowler

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A l’heure où les chiffres de l’APEC montrent un ralentissement du marché du travail IT, un site spécialisé dans l’Informatique, a réalisé une étude auprès des 450 recruteurs qui utilisent ses services.

Conclusion, 65% des employeurs estiment qu’il y a une pénurie de compétences IT sur le marché. Ce qui rendrait leurs recrutements difficiles.

Cette forte demande non satisfaite serait particulièrement critique pour les développeurs et les webmasters. Les profils ingénieurs, cadres dans l’administration, la production et la maintenance informatique seraient également concernés. En fait, seule la situation pour les ingénieurs et cadres des télécommunications est moins tendue.

« Il y a néanmoins un paradoxe », note Hervé Lagache, Directeur Associé du site, « d’un côté ces entreprises se plaignent d’un manque de compétences ;; mais de l’autre, 26 000 informaticiens étaient sans emploi en 2011 ».

Le manque de compétences n’expliquerait pas tout. L’écart entre l’offre et la demande se traduirait aussi dans le manque « d’offres suffisamment attractives pour les professionnels de l’informatique ».

« Il s’agit avant tout d’un manque d’attractivité du secteur dû au déficit d’image des SSII (plus gros pourvoyeurs d’annonces, souvent qualifiés de « marché à viande »), qui imposent une politique de ressources humaines flexibles, au détriment de la formation et de la gestion des carrières », constate Hervé Lagache.

Cette conclusion n’est pas sans rappeler celle de Pôle Emploi qui relativisait en décembre les «supposées pénuries de main-d'oeuvre » dans l'IT invoquées par les employeurs et les SSII et qui l’expliquait par les conditions de travail dans ces SSII.

« On peut voir les difficultés de recrutement que peuvent rencontrer les SSII [...] comme la conséquence d’une faible attractivité des emplois proposés, qui encourage un important turn-over, lequel implique à son tour, à plus ou moins brève échéance, la recherche de nouvelles compétences et de profils expérimentés », écrivait l’agence dans son rapport.

« Nous tâchons d’avoir un équilibre entre les annonceurs. Nous comptons de nombreux clients dit finaux, éditeurs de logiciels (ex : Ubisoft, Cegedim, Isagri, Axway, Callatay & Wouters…) et DSI de grandes entreprises (ex : Michelin, Total, Heineken, Axa, Groupama…) », explique Hervé Lagache à Developpez.com. « Les candidats lassés des SSII - qui forment par ailleurs très bien les jeunes ingénieurs - peuvent donc postuler ou être chassés par ces clients finaux. »

Ne reste plus qu’à tester pour voir si cet « équilibre » résout le problème et se montre, à l’usage, efficace.

Source : Entretien Developpez.com

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Avatar de ithel
Membre averti https://www.developpez.com
Le 23/06/2012 à 14:53
@h2s84
Tu devrais éviter de trop croire en ta propre mythologie: au risque de te faire de la peine, la majorité des postulants que tu retiens adhère autant à la culture de ton entreprise que ceux que tu ne retiens pas hein! heho h2s84 réveille toi on fait tous semblant! En vérité on s'en moque complètement de la culture d'entreprise, nous ce qui nous intéresse c'est un salaire correct, de la formation continue et des collègues sympas!

Hey d'ailleurs, j'en profite que t'es là, si tu pouvais passer le mot à tes collègues RH ce serait sympa: on est un certain nombre à être lassé de devoir simuler à chaque entretien... allez bisous!
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Avatar de mala92
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 22/06/2012 à 8:31
Malheureusement, je ne vois aucun paradoxe dans cette situation.
C'est comme ça depuis la nuit des temps : un recruteur veut un "opérationnel" dans la foulée.
C'est sûre que trouve la poule aux oeufs d'or est super compliqué : compétence technique et métier.

Quand ils comprendront qu'un expert Java qui a fait toute son carrière chez EADS ne peut pas être opérationnel tout de suite à la BNP parce que c'est 2 métiers complètement différents, et donc il faut accepter (le coût de) cette adaptation, on aura fait un sacré progrès.

Et je ne parle pas des débutants à qui on ne donne pas leur chance.
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Avatar de el_slapper
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 22/06/2012 à 11:03
Ma première SSII m'a formé - tout court. Je n'étais pas informaticien. J'ai eu 5 semaines de formation, et puis hop! dans le grand bain. La différence, c'est que le client final savait qui j'étais, d'ou je venais, et pourquoi au début je serais un peu lent. Je revois très bien ma commerciale(Valérie, si tu nous lis), dire texto "Nous avons aussi le slap, ingénieur des mines de pluton, 5 semaines de formation Cobol/DB2/CICS intensive, très dynamique" au client, et celui ci ne pas bondir d'effroi.

Avec la prise de pouvoir des services achats, les SSII en sont réduites à maquillées des profils similaires au mien il y a 12 ans en "expert sénior, âge 24 ans, dont 36 d'expérience dans la technologie dont vous avez besoin, tarif cassé", parceque le client est assez con pour le croire, et assez con pour croire que si il prend un moins-disant(en termes de CV ronflant), il va au casse-croûte.

Mais si la SSII peut former ponctuellement une ressource pour obtenir un contrat, elle ne sait généralement pas gérer les carrières - ni articuler des formations complémentaires, c'est toujours piloté par le besoin à court terme. C'est pourquoi je pense que cet article n'est pas si contradictoire que ça. Les deux aspects sont bien présents.

Pour le sujet de base, Joel Spolsky en parlait déjà il y a 12 ans. Autre pays, autre époque, autres contraintes, même problème : on se plaint de ne pas trouver de super-génie-crack qui parle 15 langues, est un super-communiquant qui double la performance de l'équipe, code un compilateur Fortran en BF au petit déjeuner, lit dans le cerveau des utilisateurs leurs besoins, et accepte de bosser pour trois cacahuètes dans un carton à Dacca, Bangladesh. Dans le quartier le moins cher. En codant sur son smartphone qu'il a payé avec ses propres sous. Et en faisant l'article pour son employeur auprès de ses amis aussi doués que lui.

Je déteste ma mission actuelle, mais je sais pertinement que si je démissionne, j'irais chez un autre client qui lui aussi bosse comme à l'âge de pierre, avec des outillages antiproductifs, et des économies de bout de chandelle aussi insupportables que dommageables pour l'efficacité, alors je reste.
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Avatar de ithel
Membre averti https://www.developpez.com
Le 23/06/2012 à 18:26
h2s84, éliminer un candidat qui ne semble pas être capable de s'intégrer dans une équipe c'est une chose, mais l'éliminer parce qu'il n'est pas enthousiaste face à cette hypocrisie qu'on appelle "culture d'entreprise" est complètement absurde. d'autant que, je te le rappelle, on fait tous semblant en entretien.
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Avatar de Glutinus
Inactif https://www.developpez.com
Le 22/06/2012 à 9:39
Parmi ces 26.000, j'aimerais bien savoir combien il y a de bac +2 en sortie d'école qui butent contre les SSII qui ne recrutent que des bac +5 "parce qu'ils sont plus autonomes" et les seniors en fin de carrière.

De même qu'à la manière des blagues "traducteurs masculin/féminin", il y a des choses à décortiquer.
Et quand on voit que les offres se résument souvent à "vous ferez de la conception / réalisation / tests unitaires et serez garants de la livraison", on sait que ça veut dire à peu près tout et n'importe quoi, on peut se retrouver release manager, recetteur technique ou développeur de maintenance corrective, responsable de suivi etc.

Après 50 ans de révolution informatique, à quand la grande révolution des informaticiens...
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Avatar de ithel
Membre averti https://www.developpez.com
Le 25/06/2012 à 14:07
Citation Envoyé par Traroth2 Voir le message
Le recrutement, c'est un art. J'aime bien faire ça, personnellement. J'ai une procédure assez rodée.

Généralement, au début de l'entretien, je leur demande de me raconter une blague[...]
Je comprend l'idée, mais personnellement j'apprécierais guère qu'on me demande une chose pareil lors d'un entretien. Mon premier réflexe serait de me sentir humilié et de penser "je suis pas là pour te divertir".
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Avatar de erwanlb
Inactif https://www.developpez.com
Le 23/06/2012 à 17:34
Citation Envoyé par h2s84 Voir le message
Je suis totalement d'accord que ce type de candidat soit éliminé même s'il est le plus intelligent de tous les geeks je n'en veux pas. Pour détecter ces genres de candidats il suffit juste de regarder les questions qu'il pose au sujet de l'entreprise et savoir s'il a fait au moins un minimum de recherche avant de postuler.

Réfléchissons un peu. Un candidat qui n'est pas intéressé par la boite mais qui postule pour un poste dans l'entreprise n'est là que pour se faire du fric et le jour où il trouvera une autre entreprise qui le paiera plus il va s'en aller sans attendre et retour à la case départ pour le recruteur.

Il faut recruter des gens non seulement compétents dans le domaine recherché mais aussi et surtout qui adhère à la culture de l'entreprise car après tout c'est la culture qui fait la destinée de l'entreprise.
A ce que je sache on bosse pour être payé ! La culture d'entreprise ne paie pas elle ! Elle permet juste de maintenir ses employés chez soi tant qu'ils sont utiles parce que le jour ou l'entreprise a besoin de virer, la on regarde pas si le mec est amoureux de sa boite....

La culture d'entreprise c'est une belle fumisterie...ça sert de laisse c'est tout !

D'ailleurs si on enlevait 1/3 du salaire du cadre qui dit ça, il oublierait la culture d'entreprise pour aller ailleurs...
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Avatar de gangsoleil
Modérateur https://www.developpez.com
Le 22/06/2012 à 9:51
Citation Envoyé par Gordon Fowler Voir le message

« Il s’agit avant tout d’un manque d’attractivité du secteur dû au déficit d’image des SSII (plus gros pourvoyeurs d’annonces, souvent qualifiés de « marché à viande »), qui imposent une politique de ressources humaines flexibles, au détriment de la formation et de la gestion des carrières », nous explique un porte-parole du site.

« Les candidats lassés des SSII - qui forment par ailleurs très bien les jeunes ingénieurs - peuvent donc postuler ou être chassés par ces clients finaux. »
Une personne capable d'expliquer, dans la meme interview, que les SSII forment tres bien les jeunes ingenieurs alors qu'elles ont une politique RH souple au detriment de la formation, ca me laisse plus que perplexe.

Par ailleurs, je n'ai jamais compris en quoi une SSII lambda etait une bonne formation pour les jeunes diplomes.

Et quid du fait que, pour un poste reel, 10 offres de SSII polluent le marche ?
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Avatar de LeSmurf
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 22/06/2012 à 15:56
Citation Envoyé par el_slapper Voir le message
Le test écrit, c'est pour éliminer les gnous. 2 heures suffisent largement. [...](je rappelle qu'on a éliminé les gnous).
... et encore, même pas.

Je me suis déjà fait éliminer sèchement à cause du stress lors d'un entretien technique. Le recruteur m'a demandé "à quoi sert le grep" en Shell, j'ai eu un vide terrible et ma réponse (quelque chose comme "ça sert à rechercher des motifs" ne lui a pas convenu. Pour mettre en perspective la réalité par rapport à l'entretien, je fais du shell très souvent et je vais bien plus loin que le "grep".

Le recruteur cherches des solutions pour se rassurer, il ne faut pas préjuger du lien entre l'entretien technique et les performances réelles du candidat car ces tests ne correspondent pas aux conditions réelles de travail.
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Avatar de erwanlb
Inactif https://www.developpez.com
Le 23/06/2012 à 17:35
Citation Envoyé par h2s84 Voir le message
Si tu bosses dans une SSII alors le recruteur (le client) s'en fout que tu aimes son entreprise ou pas ce qu'il veut c'est quelqu'un qui a les compétences pour faire ce qu'il attend de lui. Donc les SSII (n'ont pas de culture) font pareils que les clients. Elles cherchent de la compétence.

Par contre pour un client final surtout une start-up il va falloir que le recruteur fasse attention à la personne qu'on choisie et être sûr que celle-ci aime bien l'entreprise, a effectué au minimum des recherches avant de parler de compétences, de salaire.

Sinon je n'ai pas dit que le salaire n'est pas important.
Et ce n'est pas à un salarié d'aimer son entreprise mais à l'entreprise de se faire aimer...et la dessus beaucoup sont faibles !
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