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« Génération C » et « Digital Natives » : des concepts qui plaisent aux consultants IT
Des générations qui inquiètent Symantec

Le , par Gordon Fowler

25PARTAGES

4  0 
« Génération Y », « Génération C », « Digital Natives » ?

Si ces trois concepts ne vous disent pas grand chose, attendez-vous à les entendre de plus en plus. Ils ont le vent en poupe.

Dans son dernier Digital Consumer Report, le cabinet d’études Nielsen consacre par exemple une très large part à cette « Génération C ». Quant à Symantec, c’est plus l’expression de « Digital Natives » que l’éditeur a évoquée à tour de bras lors du CES 2012, la conférence sur les thématiques de sécurité.

Mais commençons par le commencement avec la fameuse « Génération X ». Celle des personnes nées entre 1960 et 1979.

Succédant aux Baby-Boomers et aux périodes fastes, la génération X est souvent rattachée au « no futur », à la précarité, mais aussi à une culture underground très forte et à une remise en cause de nombreuses autorités.

Après la crise, les années 80. Et après X, le Y. Logiquement.

Le concept de « Génération Y » était souvent évoqué dans les articles sur l’IT pour une raison simple. C’est la génération de l’essor des technologies informatiques. Celle des personnes nées entre 1980 et 2000, aujourd’hui jeunes adultes, qui ont grandi au même rythme que les ordinateurs et Internet.

Mais pour certains, comme le cabinet Nielsen, cette appellation de « Y » serait impropre. Les 12 -32 ans seraient composés de profils bien trop différents.

Leur seul point commun serait d’avoir les TIC (Technologie de l’Information et de la Communication) dans le sang et de se servir d’Internet à tour de bras pour Communiquer, Collaborer et Créer. D’où un nom qui serait plus approprié que le « Y » : le « C » (rien à voir avec le langage de programmation).

Dans son rapport, donc, Nielsen avance que cette « Génération C » est différente de ses prédécesseurs notamment dans sa manière de consommer des contenus et de s’informer. Elle regarderait par exemple la télévision en vaquant simultanément à d’autres occupations (surf sur tablette, vérification des mails, shopping sur smartphone - ce qui ne sera pas sans conséquence sur le marketing - échange sur les réseaux sociaux, etc.).

Les réseaux sociaux seraient d’ailleurs au cœur de sa définition. Pour elle, Facebook, Twitter et autres LinkedIn sont devenus le meilleur moyen de se faire connaître, de développer sa visibilité ou d’élargir ses relations professionnelles.

Très différente de la Génération X, la « C » a cependant un point commun avec elle : celui de défier les sources d’informations uniques et de vouloir recouper ce qu’on lui dit.

Mais il y a un élément important que ne traduit pas la lettre « C ».

S'ils communiquent, collaborent ou créent avec l'informatique, les enfants nés après 1980 n’ont surtout pas connu le monde sans ordinateur ni Internet.

D’où une autre expression, anglo-saxonne, qui fait elle-aussi son chemin dans les colloques et les salons d'experts : les « Digital Natives » (littéralement « nés dans le numérique »).

Pour Symantec, ce concept de « Digital Natives » est plus pertinent dans le sens où il s’oppose clairement à ceux qui ne sont pas nés dans le numérique, les « Digital Immigrants » (jeu de mots qui s’appuie sur le double sens de « native » - « né(e) avec » ou « né(e) ici »). Une opposition importante à comprendre puisqu'elle expliquerait la création de tensions, y compris dans le milieu professionnel.

Lors du CES 2012, le PDG de Symantec Enrique Salem soulignait par exemple que cette génération, parce qu'elle est familière avec la technologie, la considère comme naturelle. Et donc intrinsèquement sécurisée.

A l’opposé, les « Digital Immigrants » seraient plus à cheval sur ces problématiques. Mais ils vont devoir s’adapter et surtout prendre des mesures pour que les « natifs » ne fassent pas exploser la sécurité des entreprises à coup de messagerie instantanée, d’informations divulguées sur les réseaux sociaux ou de données dérobées via des smartphones de plus en plus ergonomiques mais pas assez sécurisés.

A cette liste de préoccupations du PDG de Symantec (IM, réseaux sociaux, mobiles, consumérisation de l'IT) s’ajoute celle de la simplicité.

Les « Digital Natives » rechercheraient en effet, et avant tout, la simplicité d’usage. Ils ne voudraient, d’après lui, qu’un seul couple "mot-de-passe / identifiant" pour plusieurs services (sur le modèle des comptes Google ou Facebook). Un casse-tête pour les DSI qui doivent jongler avec deux impératifs contradictoires. La simplicité pouvant vite se transformer en faiblesse des défenses pour l’entreprise qui ne peut plus compartimenter les accès.

Changement du marketing, des modes de travail et de la sécurité, la Génération C, Y ou des Digital Natives se caractérise aussi par une maitrise naturelle des outils informatiques.

Enrique Salem souligne d’ailleurs qu’au-delà des défis futurs sur la sécurité, ces enfants nés avec ces outils apportent des gains de productivité énormes à l’entreprise (sans aborder le sujet de savoir s'ils sont moins ou aussi sensibles au stress qu'ils génèrent).

Alors ? Concepts vides, ou reconnaissance d’une nouvelle génération ? Peurs injustifiées (voir FUD), ou jeunes pas encore très conscients de la sécurité et qui le deviendront ?

Une chose est sûre, les cabinets d’analyse et les dirigeants se sont emparés de ces appellations. Et il y a fort à parier qu'ils ne se priveront pas de nous vendre de nombreux rapports et moult conseils sur le sujet.

State of the Media: U.S. Digital Consumer Report, Q3-Q4 2011 (après inscription)

Source : Conférence RSA

Et vous ?

Que pensez-vous de ces concepts employés pour décrire les fans de technologies ultra-connectées : pertinents, intéressants ou creux et artificiels ?

Pensez-vous que les « digital natives » sous-estiment les problèmes de sécurité informatique ? Ou est-ce que ce sont les « Digital Immigrants » qui en ont une vision déformée ?

Vous reconnaissez-vous dans un de ces concepts ?

En collaboration avec Sarah Mendes

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Avatar de okaparka
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 12/03/2012 à 18:36
Quand j'étais enfant , et qu'il m'arrivait d'écouter des "vieux" parler entre eux , j'étais souvent étonné de les entendre, dès les cinq premières minutes de leur conversation, se demander mutuellement de quelle classe ils faisaient partie ; et selon que l'un d'eux répondait : " 96", "97","98" , etc ( il s'agit bien sûr de 1896, 1897, ..) , la conversation prenait un tour particulier car on pouvait en déduire alors qu'il avait échappé ou participé pour tout ou partie à la grande guerre de 14-18.
Autant je comprends aujourdh'ui , cette manière indirecte et pudique d'apprendre d'autrui à l'aide d'un seul chiffre ce qu'à pu être sa jeunesse et son histoire dans un contexte oû une différence d'âge de quelques mois pouvait changer un destin , autant je trouve parfaitement ridicule de considérer aujourdh'ui que l'âge est un marqueur qui determine la manière de penser ou de "voir la vie ".
Mais cela ne m'étonne qu'à moitié, car l'âgisme est une tendance à la mode et c'est même une méthode d'enfumage répandue, qui permet le plus souvent d'opposer les jeunes aux vieux (pardon "seniors" ) et réciproquement , et qui va en s'aggravant puisqu'on prétend maintenant attacher des comportements types à des générations, voire des tranches d'âge n'ayant pas plus de 10 ou 15 ans d'écart.

L'argumentation de cette "théorie des générations" est spécieuse car elle utilise la logique suivante : si untel n'a pas vécu (en direct ) tel évènement alors il a un comportement particulier .

On en arrive facilement à des conclusions telles que : il (elle ) ne comprend rien à l'informatique puisqu'il (elle ) n'est pas un "digital native" or il se pourrait bien que ce soit il ou elle qui ait inventé l'informatique. !

Ne parlons même pas de l'axiome de classe qui veut nous faire croire que le fait de possèder un machin-phone et autres technos numériques ne dépend que de la date de naissance et aucunement d'autres catégories comme le rang social, la catégorie socio professionnelle ou le pays d'appartenance, etc..

Mais revenons à l'article en cause qui procède soit d'une subtile manipulation mentale soit d'une rhétorique pour les nigauds. D'abord il fait admettre aux patrons que, je cite : "ces enfants nés avec ces technologies apportent des gains de productivité enormes à l'entreprise". Et une seconde après il ajoute que ces "mêmes enfants" divulguent (c'est la théorie qui le dit ) , sans en maitriser ou connaitre (?) les risques , des tas de données à l'extérieur de l'entreprise.
Et alors que ces entreprises sous le choc de cette démonstration implacable, Symantec donne le coup de grâce : "...Et c'est pourquoi Messieurs Dames , Symantec vous propose son nouveau pare-feu , qui fonctionne à l'envers, pour surveiller les données qui sortent de vos ordis. Passez à la caisse , merci.

Symantec aurait pu aussi proposer aux entreprises de n'embaucher que des générations A,B, C qui ne savent (même) pas comment faire pour sortir dicretement de l'entreprise un fichier clients à l'aide d'une clé USB ....Mais c'est moins lucratif.

NOTE : Il est évident que la dématerialisation des données rend plus facile leurs sorties volontaires ou involontaires des entreprises. C'est effectivement un problème (presque ) nouveau lié à l'informatisation généralisée . Cependant , il faut se demander pourquoi on fait intervenir l'âge des employés et l'âge du capitaine dans le problème.

En conclusion , ces concepts de génération "lettre de l'alphabet" sont dangereux car ils sont viciés. ILs contiennent beaucoup de vrai (sur le coté pile) mais surtout du faux (sur l'autre face) . Dans la littérature (sur les erreurs du cerveau humain ) on invoque une "règle forte mais fausse".

Certes , il est évident et c'est une tautologie, que chaque génération a vécu un ensemble d'évènements uniques à un age donné....

Mais de là , dire que l'on peut attacher un ensemble ( uniforme ) de comportements , de façons de penser ou de travailler , à une classe d'âge donnée , c'est prendre vraiment prendre tout le monde ( toutes générations confondues ) pour des c*ns.
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Avatar de jmnicolas
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 12/03/2012 à 9:45
Mais ... mais ... mais ... le mot "cloud" n'est même pas cité une fois !!!???
6  0 
Avatar de musellix
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 24/05/2012 à 12:09
On n'est pas la génération Y ou C, on est la Minikeum génération, et puis c'est tout.
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Avatar de megahertz77
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 19/03/2012 à 17:09
... encore du cliché. Pour ma part bien que né en 72, je suis plus à l'aise en informatique que la plupart de mes amis nés après 1980.

Bref, la capacité d'apprentissage ou d'adaptation d'une personne est plus pertinente que l'age du capitaine !

A ce moment là, ma mère qui a 57 ans et qui fait des bases de données, suit le ranking de son site sur google, anime des forums, crée des blogs, et gère sa boite via des services web de Ges.Com, elle appartient à quelle génération ?
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Avatar de Voyvode
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 10/03/2012 à 15:22
Lors du CES 2012, le PDG de Symantec Enrique Salem soulignait par exemple que [les digital natives], parce qu'elle est familière avec la technologie, la considère comme naturelle. Et donc intrinsèquement sécurisée.

Il vend sa soupe. C'est tout.

Une personne non sensibilisée, crédule, peu soigneuse ou inexpérimentée est une proie, quelque soit son âge.

J'ai aussi lu beaucoup de témoignages sur ce forum concernant l'attitude plus que laxiste de certains DSI vis-à-vis de la sécurité. Ce sont tous des « digital natives » ceux-là ?
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Avatar de GPPro
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 12/03/2012 à 9:05
N'est pas sociologue qui veut... Théorie bidon ne s'intéressant qu'à une petite frange de la population et généralisant à tout va. Rien à ajouter.
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Avatar de guidav
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 12/03/2012 à 18:33
Citation Envoyé par Willy_XIII Voir le message
Il vend sa soupe. C'est tout.

Une personne non sensibilisée, crédule, peu soigneuse ou inexpérimentée est une proie, quelque soit son âge.

J'ai aussi lu beaucoup de témoignages sur ce forum concernant l'attitude plus que laxiste de certains DSI vis-à-vis de la sécurité. Ce sont tous des « digital natives » ceux-là ?
Exactement, de la même manière qu'un "digital native" se fera facturer 1000 euros pour changer un robinet là où ses parents l'auraient fait seuls. En gagnant en compétences sur les NTIC, on en perd ailleurs et on externalise les compétences.
3  0 
Avatar de souviron34
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 13/03/2012 à 10:06
Un gros +1000 à mes 3 prédecesseurs

(et une grande satisfaction à lire le post de Okaparka : ça fait du bien de lire du français correct et de bonne qualité )

Au vu du contenu , le titre ne m'étonne gère : "ça plaît aux consultants IT"..

Déjà, pour se dénommer "consultant IT", il faut être franchement orienté buzz-word et "manager-like"... et penser que jongler avec des mots à la mode compose une contenance...

'fin, tout ceci est purement et simplement du marketing..

Ni plus ni moins que "la jounence de l'Abbé Souris vous rend vos 20 ans" ..
3  0 
Avatar de GonMad
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 10/03/2012 à 18:16
C'est un peu n'importe quoi ce bazard, et à mon (petit) avis reflète une peur de la jeunesse.

Je suis de génération Y et j'ai quand même grandis sans internet ni l'informatique dans les mains.

Serrait-ce une peur de conflit d'idées, on connais depuis des centaines d'années les conflits de générations dans la science, mais souvent la remise en cause des idées par les jeunes à souvent été bénéfique dans tous les domaines pragmatiques. Et pourquoi ça n'arriverais pas dans les sciences informatiques ?

Pour en revenir au n'importe quoi, effet inverse. Aujourd'hui une personne qui est passionnée dans son domaine, par exemple la rétro-ingénierie de virus sur les formats PE va vite trouver de maigres informations sur internet, et ferrait bien d'aller regarder les ouvrages édités, ou mieux, faire en sorte de rencontrer un vieux sage qui va le former oralement.

Le problème n'as pas vraiment lieu, l'utilisation d'internet peut être considérée comme un média supplémentaire.
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Avatar de Traroth2
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 12/03/2012 à 9:47
Encore un buzzword au sens flou. Un ancien collègue a mis "digital native" sur son CV, alors qu'il a 33 ans.

J'ai 38 ans, et j'utilise un ordinateur depuis que j'ai 10 ans. Suis-je un "Digital Native" ? Bien malin qui pourra répondre....
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