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Avis d'expert : « Et si les informaticiens étaient des musiciens qui s'ignorent ? »
Le rythme serait au coeur des projets IT d'après GFI

Le , par Gordon Fowler

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3  6 
GFI est un acteur des services informatiques bien implanté en Europe du Sud avec cinq types d'activité distincts : Consulting, Application Services, Infrastructure Services, Enterprise Solutions et Software.

Son Directeur de Projets au sein de la branche Industrie Énergies et Services (IES), Maxime Toledano, vient de publier un avis d'expert surprenant dans lequel il fait un parallèle entre métiers de musicien et d'informaticien.

« Et si les informaticiens étaient des musiciens qui s'ignorent ? », demande-t-il.

L'expert en méthode agile explique en substance que en informatique (comme ailleurs), un projet serait d’abord une question de rythme.

La difficulté résiderait, avant tout, dans le fait d’accorder les parties prenantes sur le choix de la partition à exécuter. Un problème d'autant plus difficile que dans l'univers IT « la partition n’est jamais la même et reste à écrire avant chaque représentation ».

Voici dans le détail les éléments de sa comparaison et de son analyse, qui touchent particulièrement les méthodes agiles. Certains la trouveront originale et pertinente, d'autre superficielle voire purement factice. A chacun de se faire son opinion.

Nous vous livrons son texte tel quel :

« Le rythme est au cœur de la prestation informatique, car s’il n’est pas partagé par tous et à tout instant, la cacophonie régnera, apportant le mécontentement voire l’opprobre de ceux qui ont payés pour une toute autre musique.

Pour ajouter à la complexité, et même si certaines œuvres sont – par nature – d’un rythme plus rapide que d’autres, celui-ci n’est jamais constant et peut s’accélérer ou ralentir selon les moments.

En informatique, on évoque plutôt la notion de rythme dans les projets agiles, qui sont synonymes de mouvements rapides et répétés. Par comparaison, on peut alors dire qu’un projet informatique mené dans une démarche plus classique, telle que le cycle en V, est d’un rythme plus lent. Que dire, alors, d’un projet de refonte globale ou d’urbanisation d’un SI, pour lequel on tend vers un rythme très lent ?

A l’opposé, il existe aussi des projets de rythme très rapide, plus encore ceux des projets agiles, qui portent sur une production ergonomique de type maquettes d’écrans et d’interfaces homme-machine plus ou moins spécialisées, via par exemple, des mobiles ou des bornes interactives.

Si l’on décompose plus finement ce rythme, en une succession de mouvements plus sourds et d’autres plus marqués, alors mêler harmonieusement des rythmes rapides et lents revient à synchroniser les mouvements les plus marqués à des moments stratégiques de la partition. Les mouvements les plus sourds, parfois même inaudibles, pouvant alors coexister au sein de l’ensemble, sans dégrader la qualité intrinsèque de l’œuvre.

Si l’on résume en prenant un exemple, un projet d’ergonomie de 3 semaines peut venir enrichir un projet agile de 3 mois, qui lui-même apporte de la valeur à un projet de refonte d’un applicatif prévu sur 9 mois. Ce dernier participe à un important projet d’urbanisation de 3 ans, dès l’instant où les points de synchronisation remarquables que sont les livraisons et intégrations sont parfaitement orchestrés sur une partition d’ensemble.

Pour diminuer la complexité, on pourra alors faire en sorte de différencier les apports des projets en fonction de leur rythme propre, avec – toujours pour l’exemple et pour des rythmes de plus en plus longs – des lots d’IHM, de fonctionnalités, de services web et de blocs applicatifs.

Mais lorsque l’on regarde l’ensemble à la dimension de l’entreprise, d’autres rythmes apparaissent. Pour exemple, un rythme métier au plus proche des clients, où la réactivité et la vitesse de concrétisation doivent suivre dans l’instant les directives du chef d’orchestre.

Sauf qu’en l’occurrence, il n’y a alors plus à ce niveau un mais plusieurs chefs d’orchestre, s’attelant chacun à jouer un petit bout d’une partition commune. En s’éloignant, le rythme s’estompe, se fait plus sourd et atténué. Moins flamboyant, il gagne en puissance ce qu’il perd dans les attaques et dans les crêtes.

Il devient résonnance et tempo profond, semblable à un bruit de machine faisant écho à la mélodie de premier plan. Là règnent en maître les choristes des achats ou de l’assistance à maîtrise d’ouvrage, auxquels répondent les équipes avant-vente des fournisseurs – SSII, intégrateurs et éditeurs.

Puis, comme dans un cycle perpétuel, ressortent les percussions du Delivery, et le rythme reprend pour coller aux métiers.

Ainsi va la vie de la DSI et de ses sous-traitants, appelés à jouer une réplique de la partition complète, moins audible et perceptible, mais dans laquelle toute fausse note amènera immanquablement un désaccord d’ensemble. »


Et vous ?

Trouvez-vous cet avis d'expert original et pertinent, ou superficiel et factice ?
Pensez-vous que «les informaticiens sont des musiciens qui s'ignorent » ?

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Avatar de Voyvode
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 26/08/2011 à 1:16
Quel lyrisme dans cette description ! C'est plein d'imagination.

Il n'y a pas longtemps, c'était jardinier. Maintenant c'est musicien. Et après ce sera boulanger ? Pompier ? Acteur porno ?

Ce n'est rien de plus que de la prose ronflante et lourdingue où une nouvelle analogie farfelue a été pondue pour l'occasion. Sous couvert du modernisme des méthodes agiles, cet "expert" ne fait que décrire la décomposition d'un grand projet en plusieurs sous-projets et tâches. Et ça, ça remonte à Henry Ford…
8  0 
Avatar de CinePhil
Modérateur https://www.developpez.com
Le 26/08/2011 à 8:54
Citation Envoyé par Willy_XIII Voir le message
la décomposition d'un grand projet en plusieurs sous-projets et tâches. Et ça, ça remonte à Henry Ford…
Et même plus ancien !
En 1637, René Descartes, dans son "Discours de la méthode", préconisait de décomposer un problème complexe en plusieurs petits problèmes plus simples à résoudre.

  • Ne recevoir aucune chose pour vraie tant que son esprit ne l'aura clairement et distinctement assimilé préalablement.
  • Diviser chacune des difficultés afin de mieux les examiner et les résoudre.
  • Établir un ordre de pensées, en commençant par les objets les plus simples jusqu'aux plus complexes et diverses, et ainsi de les retenir toutes et en ordre.
  • Passer toutes les choses en revue afin de ne rien omettre.

6  0 
Avatar de Jean-Philippe Dubé
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 26/08/2011 à 4:23
Citation Envoyé par Willy_XIII;6204640/"
jardinier[/URL]. Maintenant c'est musicien. Et après ce sera boulanger ? Pompier ? Acteur porno ?

C'est bien parti pour moi, je suis percussionniste et pianiste (j'ai beaucoup appris par moi même et je joue beaucoup à l'oreille), j'ai un badge de pompier dans mon portefeuille (cependant pour le porno je passe mon tour).

Sérieusement, je crois qu'il n’existe pas de réel corrélation entre tout cela. L'informatique est un métier qui est souvent combiné avec un autre champ d'étude connexe lorsqu'il arrive le temps de développer un logiciel ou appliquer notre science. Il y a des informaticiens qui code des applications comptables, d'autres sur la médecine ou la musique. Les informaticiens sont avant tous des autodidactes, des gens qui ont de la facilité pour chercher à se débrouiller par eux-même, et je crois que s'est un métier dans lequel ont peut se découvrir plusieurs talents cachés en travaillent sur différents projets. De plus, si la majorité des informaticiens maîtrise le qwerty (azerty pour la françe) alors je ne vois pas comment un clavier de piano pourrait être pire :p
5  0 
Avatar de Luckyluke34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 26/08/2011 à 10:48
Je pense qu'il serait temps que ce Monsieur revienne sur Terre. Cette belle symphonie n'existe que dans sa tête et dans les slides de présentation (propagande ?) commerciale des SSII.

Considérer que la vie de la DSI et de ses sous-traitants est par nature une longue mélodie harmonieuse que seuls viennent troubler des faiseurs de couacs, ça en dit long sur la vision du monde de cet expert.

Continuons à croire que tout va bien dans le meilleur des mondes musical, c'est sûrement ce qui va faire avancer la profession
2  0 
Avatar de StefGac
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 08/06/2013 à 12:32
Ancien musicien pro, arrangeur, orchestrateur, chef d'orchestre, culture classique, jazz et variété et actuellement ingénieur chef projet dev, cette comparaison me dérange.
Pour résumer, ce monsieur, super responsable dans une SSII, semble découvrir le rythme. Pour bien gérer un projet, il faut prendre en compte le rythme. S'ensuit une transposition facile avec la partition. On voit bien que sa culture est un peu limite car beaucoup de musiques dans le monde se jouent sans partitions. Mais bon c'est un détail. Pour finir il compare les différents acteurs du projet à des musiciens et de l'utilité de jouer ensemble, ce qui effectivement est préférable, voir un lapalissade et ce en rythme. On notera l'absence d'acteurs comme les auteurs, les arrangeurs, les orchestrateurs ainsi que toute l'infrastructure. Eh oui , cette partition faut bien l'écrire ! Mais arrêtons là.
Alors qu'est ce qui me dérange ?
Premièrement, en établissant cette comparaison avec des musiciens, et donc avec une activité artistique, ce monsieur tente d'attribuer au métier de l'informatique les caractéristiques nobles d'une activité artistique et en particulier le désintéressement ou alors l'implication.
Alors, Non, mon gros, là on parle de business, de pognon alors que Coltrane, Parker, Ravel, Bach et j'en oublie c'est de l'Art. Va voir la vie de Prokofiev ou alors Chostakovitch sous Staline et tu comprendras. On parle de Bach depuis plus de 3 siècles, alors que de ta SSII, 1 ans après sa mort, on en parlera plus et de tes réalisations encore moins. Alors non, les acteurs d'un projet informatique ne sont pas des musiciens qui s'ignorent : les buts ne sont pas pareils. Le seul domaine où, à mon avis, un informaticien est un artiste, c'est celui de l'open source, mais c'est un autre débat.

Deuxièmement, ce monsieur semble découvrir le concept de rythme. Alors là c'est du lourd. Musique = rythme ? Mais tout est du rythme !! Et dans cette SSII, vous semblez le découvrir( les autres n'ont pas osés avouer qu'il l'ignoraient), et vous voulez faire les intéressants ? alors t'as le rythme dans ton projet ? ton projet, il est plutôt Funky ou alors transmetalhardcore, ou alors Rubato ma non troppo ? La question est comment faisiez vous avant ? et là ça en dit long !

Alors, en fait , en voulant faire les intéressants par une comparaison "classe", "novatrice", qui se veut "originale", genre "notre SSII va au delà du concept et repousse les frontières intellectuelles", vous vous couvrez de ridicule en avouant que vous gérez des projets comme ce célèbre personnage du théâtre de marionnettes lyonnais et que vous avez une culture de bas niveau, alors restez à vos places et évitez de parler.

En fait la seule comparaison admissible avec la musique pour ce genre de personnage et ce genre de société, c'est l'excellence dans un seul domaine , celui des vents, et là on peut dire que ça maitrise grave la flute pour nous endormir, le pipeau quand vous parlez technique, ou la trompette pour faire le chef. Mais là, les partitions, on les connait et elles commencent à nous lasser.
2  0 
Avatar de bombseb
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 25/08/2011 à 22:27
celui-ci n’est jamais constant et peut s’accélérer ou ralentir
encore un qui sait de quoi il parle
2  1 
Avatar de OcterA
Membre actif https://www.developpez.com
Le 26/08/2011 à 15:13
Citation Envoyé par chaplin Voir le message
Je compare l'informatique au BTP, d'ailleurs on parle d'urbanisme, d'architecte, chef de projet et aussi de sous-traitance.
Je suis tout a fait d'accord, une ami a moi est conductrice de travaux dans le batiment, et effectivement quand je vois les méthode de gestion de projet, les termes (MOE, MOA, pour ne citer qu'eux), le découpage des travaux en tâches, la gestion de la qualité, etc il est clair que pour moi les méthode de travail entre le bâtiment et l'informatique sont très très proches.

Et comme aime si bien le dire ma collègue de boulot "Ingénieur en informatique c'est pas le bon terme! On est des ouvriers du code"
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Avatar de Kantizbak
Membre averti https://www.developpez.com
Le 01/09/2011 à 12:33
Quelle analogie moisie!
surtout que je connais pas mal d'informaticiens qui sont musiciens, donc non, nous ne nous ignorons pas merci! les grouillots ont une vie culturelle monsieur le baron!
Je ne crois pas que c'est le concours de l'analogie de l'année mais du rapport d'expert le plus moisi de l'année!
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Avatar de Drawingrom
Membre averti https://www.developpez.com
Le 26/08/2011 à 9:52
Y a-t-il une compétition en ce moment pour trouver l'analogie la plus pertinente ?

On peut dire effectivement qu'il y a une notion de rythme dans un projet agile, mais ça n'a pas grand chose à voir avec de la musique à mon avis. Les arguments cités peuvent être facilement contredits...

Un projet serait une symphonie alors, pourquoi pas... Nous sommes tous des artistes, que dis-je, des génies aux même titre que Mozart ou Bach !

Le point de vue est celui du management de projet. Je l'aurais bien portée au développeur qui comme un instrumentiste devrait travailler son art, apprendre de nouveaux styles (langages) et répéter sans cesse afin d'être plus efficaces dans son travail quotidien, de pouvoir mettre en oeuvre une palette d'expression plus large et d'improviser avec talent.

En ce moment, le développeur est un hybride ouvrier-jardinier-ingénieur-artisan-karateka-musicien (vous voyer autre chose ?).

Le point positif je trouve est le questionnement actuel sur notre métier. Le buzz de l'agilité à fait enfin voler en éclat l'analogie "ouvrier du BTP" et on cherche de nouveau modèles pour le développement informatique.
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Avatar de deuz59
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 31/08/2011 à 15:07
Je ne sais pas ce qu'il prend mais je veux la même chose
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