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IBM s'apprête à supprimer des milliers d'emplois en raison de circonstances de marché difficiles
Dans le cadre de la crise sanitaire

Le , par Stéphane le calme

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IBM a annoncé jeudi soir vouloir procéder à des coupes d'effectifs, dans le but de rendre l'entreprise plus flexible et relancer ainsi sa croissance. L'entreprise elle-même n'a pas encore communiqué le nombre d'emplois qu'elle allait supprimer, mais plusieurs sources ont indiqué à l'agence Bloomberg que des milliers de postes étaient concernés, principalement en Amérique du Nord. De ce côté, le groupe International Business Machines s'apprêterait à congédier du personnel dans cinq États américains au moins : Pennsylvanie, Californie, Missouri, New York et Caroline du Nord.

IBM couvrirait encore pendant un an les frais médicaux de ces effectifs remerciés : « le travail d'IBM dans un marché hautement concurrentiel requiert de la flexibilité pour constamment remixer des compétences de grande valeur, et nos décisions en matière de main-d'œuvre sont prises dans l'intérêt à long terme de notre entreprise. Reconnaissant les conditions actuelles uniques, IBM offre une couverture médicale subventionnée à tous les employés américains concernés jusqu'en juin 2021 », a déclaré un porte-parole de la société dans un communiqué.


IBM connaît une baisse de son chiffre d'affaires continue ces dernières années et l'entreprise va devoir encore freiner ses investissements en raison de la crise du coronavirus. Cette crise pousse en outre la société américaine à réduire un peu plus ses coûts. Du fait de la pandémie, plusieurs contrats de logiciels n'ont pas été conclus au mois de mars, et le cours de l'action a chuté de 24 % depuis début février.

La société a retiré ses prévisions annuelles le mois dernier alors que la pandémie ralentissait les ventes de logiciels. Et le directeur financier James Kavanaugh a discuté de la nécessité de rester agile : « Nous avons pris des mesures structurelles pour améliorer la compétitivité de notre activité Global Technology Services », a-t-il déclaré lors de l'appel aux résultats d'avril.

Fin 2019, IBM comptait 353.000 employés.

Il s'agit là de la première suppression d'emploi depuis que le nouveau directeur général, Arvind Krishna, a pris les commandes de Big Blue le mois dernier. Krishna a succédé à Ginni Rometty au poste de directeur général en avril, tout en nommant Howard Boville, ancien directeur de la technologie de Bank of America Corp, à la tête de l'activité cloud de IBM.

Durant le même mois, IBM a retiré ses prévisions annuelles pour 2020 en raison de l'incertitude causée par le COVID-19, mais a tout de même déclaré que la plupart de ses clients sont relativement bien positionnés pour faire face à l’actuelle pandémie et qu'il continuera de verser des dividendes. La société a en effet enregistré des revenus trimestriels légèrement inférieurs aux prévisions de Wall Street, mais a dépassé ses objectifs de bénéfices et les ventes de son activité de cloud computing à forte marge ont augmenté de 19 %.

Les dirigeants de la firme ont déclaré que le passage au travail à distance accélère l'évolution vers les services cloud offerts par IBM. Le cloud hybride de la société offre une gestion combinée des ordinateurs sur site et à distance pour les clients. « IBM dispose d'un flux de trésorerie disponible et de liquidités suffisantes pour investir dans ses activités et continuer à verser des dividendes », a déclaré le directeur financier James Kavanaugh. « Nous avons effectué de nombreux tests de résistance de notre modèle d'entreprise, en exécutant de multiples scénarios sur les incertitudes de la durée de la présente crise sanitaire, mais aussi sur le taux et le rythme de la reprise dans le monde entier ».

Kavanaugh a également affirmé que 70 % des revenus de IBM proviennent des industries qui sont modérément ou faiblement touchées par l'épidémie du covid-19, notamment les soins de santé et les télécommunications.

Source : WSJ

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