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L'éditeur de l'application de vidéoconférence Zoom poursuivi en justice pour avoir transmis les données des utilisateurs à Facebook
Via son SDK « Facebook Login »

Le , par Patrick Ruiz

191PARTAGES

8  0 
Un utilisateur de Zoom a, lundi dernier, intenté une action collective contre l’éditeur de l’application de vidéoconférence devant un tribunal de Californie. L’initiative fait suite à des signalements que l'application Zoom pour iOS envoyait des informations d’analytique à Facebook lors de l’ouverture de l'application par les utilisateurs.

« Lors de l'installation ou à chaque ouverture de l'application Zoom, elle recueille les informations personnelles de ses utilisateurs et les divulgue, sans préavis ni autorisation adéquate, à des tiers, y compris Facebook, portant ainsi atteinte à la vie privée de millions d'individus », rappelle la plainte. En effet, la version de la politique de confidentialité au moment de l’émission du premier signalement ne faisait pas mention de ce transfert de données vers Facebook.

Dans son explication y relative, l’éditeur de l’application Zoom souligne que le choix de s’appuyer sur Facebook Login était motivé par l’envie de fournir aux utilisateurs un moyen pratique de se connecter à Zoom. En effet, Facebook Login est l’un des outils technologiques que le réseau social met à la disposition des développeurs pour permettre aux internautes de se connecter à un site Web ou une application en utilisant les informations de connexion à leur compte Facebook, ce qui évite d’en créer de nouvelles. Les internautes s’en servent probablement parce que l’outil est facile d’utilisation (en deux clics, ils peuvent se connecter à une application) et élimine le besoin de se souvenir d'une nouvelle combinaison pseudo/mot de passe. D’un point de vue technique, le souci (du point de vue de l’utilisateur) avec Facebook Login est qu’il s’agit d’un des moyens dont les développeurs tiers se servent pour recueillir des données d’analyse de leur audience. Ces dernières sont transmises au réseau social et ce dernier donne certains droits d’accès au développeur derrière une application qui s’appuie sur Facebook Login. C’est probablement ce qui explique que l’éditeur n’en fasse pas mention au sein de la politique de confidentialité.

En fait, c’est à peu près le même problème qui revient avec cette fonctionnalité. En effet, un professeur de l’université de Cambridge du nom d’Aleksandr Kogan a, en 2015, créé une application appelée « thisisyourdigitallife » qui s’appuyait sur Facebook Login. Quelque 270 000 personnes (non informées de la transmission de leurs données personnelles vers les serveurs de Facebook) avaient fait usage de Facebook Login pour créer des comptes sur son application. Trois ans plus tard, le scandale Cambridge Analytica éclatait, révélant la divulgation des données personnelles d’une cinquantaine de millions d’utilisateurs du réseau social (Facebook). Depuis l’affaire Cambridge Analytica, les responsables du réseau social auraient restreint le niveau de détail des informations personnelles dont un développeur qui utilise Facebook Login peut bénéficier. Il n’en demeure pas moins qu’en faire usage implique un transfert de données personnelles vers les serveurs de Facebook.


L’éditeur de l’application de vidéoconférence Zoom a procédé au retrait du code du SDK de Facebook suite aux signalements. Il n’en demeure pas moins que pour Robert Cullen (l’auteur de l’action collective), Zoom est, au moment du premier signalement, en violation de la loi californienne sur la protection du consommateur. Ce positionnement (mentionné dans la plainte) est renforcé par le fait que le plaignant souligne que rien ne prouve que l’éditeur de Zoom a obtenu de Facebook qu’il supprime les données à problème. Robert Cullen demande donc des dommages-intérêts en vertu du California Consumer Privacy Act.

L’utilisation de l’application de vidéoconférence a explosé en raison des mesures de confinement en vigueur à cause de la pandémie de coronavirus. Zoom est donc un centre d’intérêt plus important pour les utilisateurs vigilants dont les retours négatifs à propos du service commencent à faire tas. L'un des pus récents est que Zoom ne supporterait pas le chiffrement de bout en bout, ce qui donnerait aux responsables du service la capacité d’espionner les réunions privées.

Source : plainte (PDF)

Et vous ?

Qu’en pensez-vous ?
L’éditeur de Zoom a-t-il utilisé la fonctionnalité Facebook Login en espérant que la collecte des données passerait sous les radars ?

Voir aussi :

Facebook a développé une app mobile de reconnaissance faciale qui permettait d'identifier ses employés et leurs amis, en pointant le téléphone dans leur direction
Twitter permet maintenant d'utiliser l'authentification à deux facteurs sans numéro de téléphone, mais il faudra activer la confirmation via une application pour continuer à profiter de 2FA
Google va payer 1,5 million de dollars pour les exploits les plus critiques sur Android, dans le cadre de son programme Android Security Rewards
Facebook teste le mode concurrent, un ensemble de nouvelles fonctionnalités qui aident les apps React à rester réactives et à s'adapter de façon fluide aux capacités et au débit réseau de l'appareil
USA : deux anciens employés de Twitter accusé d'avoir profité de leur position dans la structure pour espionner des opposants au régime saoudien

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Avatar de Arb01s
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 03/08/2021 à 21:22
Si on veut vraiment de la sécurité, on génère soi-même sa paire publique/privée, on se l'échange par un moyen détourné (pitié, pas en clair par mail), puis on utilise une solution de communication fiable (ProtonMail, Thunderbird, Jami (Ring), Mumble... du logiciel libre ou des acteurs étiques)
L'avantage justement du chiffrement asymétrique et des clés publiques et privées est que l'on peut s’échanger nos clés PUBLIQUES par un medium non chiffré, car c'est justement une clé publique. A contrario, la clef privée ne doit jamais être communiquée à personne, même à nos interlocuteurs de confiance.
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Avatar de pboulanger
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 31/08/2023 à 9:33
A l'heure des grands openspaces le télétravail permet de travailler dans un environnement plus serein (moins bruyant) tout en évitant de perdre du temps dans les transports (aller/retour au bureau me coûte 2h30 de transports en commun quand tout va bien). Le télétravail est donc plus intéressant pour ce qui nécessite de la concentration mais il faut faire attention de ne pas se laisser distraire par l'environnement (TV, radio, enfants, etc...): il faut donc une certaine maturité ou volonté.
Malheureusement le télétravail nuit à l'esprit d'équipe: les membres ont moins de contact, ne se voient pas et ont moins d'événements qui permettent de créer une cohésion. La pause café au bureau est souvent un moment de partage et d'échange qui permet de connaître ses collègues et de créer du lien qui transcende l'aspect purement travail. Alors il y a des cafés virtuels et des échanges standards mais, personnellement, je trouve que ça n'a ni le même charme ni le même effet sur l'équipe. Et dans mon passé, j'ai de nombreux souvenirs sur la pause café qui a permet de résoudre des problèmes de travail ou permis de faire émerger des idées.
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Avatar de Leruas
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 08/08/2023 à 18:20
La blague... ils vivent grâce au télétravail mais ça va être interdit chez eux
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Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 31/08/2023 à 11:27
Moi je bois pas de café j'ai horreur de ca et je fume pas, donc pas de pause café et de pause clope.
je préfère faire le minimum de pause pour rentrer le plus vite chez moi.

les afterwork, je n'y vais jamais ça me fait chier.

Donc les rencontres à la pause clope/café ou au afterwork ne m'ont jamais concernés.

Les seuls interactions que j'ai pendant le déjeuner, et on discute jamais boulot.
on parle des loisirs/de ce qu'on a fait le weekend/pendant les vacances, de politique mais aussi.... des augmentations qu'on a pas, on parle du collègue qui a démissionner et si on faisait pareil quel salaire on peut avoir, de la direction qui fait vraiment de la merde...etc.

J'ai 3 jours de télétravail/semaines et je suis bien dans mon taff et je suis pas en environnement toxique, ce que je veux dire c'est que les discussions entre collègue c'est pas toujours pour apporter de nouvelles idées mais c'est aussi et souvent pour se plaindre du mauvais salaire qui augmente pas alors que le pdg lui a été augmenté de 30 millions, des mauvais outils ou des mauvaises décisions de la boite.

le télétravail permet aussi d'éviter de ce plaindre et d'une certaine façon d’être plus fidèle à l'employeur.

j'ai connu ca il y'a 10ans, dans une grosse boite du cac40, ca faisait 3 ans qu'on avait pas été augmenté et les nouveaux collègues qui venait d’être embauché été mieux payé que nous... du coups a force d'en discuter entre membre de l'équipe (7 personnes) on a tous démissionner quasiment au même moment. Le PO sait retrouvé tout seul et a du vite embaucher et refaire une équipe.
en full remote cette situation ne se serait pas produite.
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Avatar de vanquish
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 01/04/2020 à 9:07
Citation Envoyé par Stéphane le calme  Voir le message
[B][SIZE=4]
Pour qu'une réunion Zoom soit chiffrée de bout en bout, le contenu vidéo et audio devrait être chiffré de telle sorte que seuls les participants à la réunion aient la possibilité de la déchiffrer. Le service Zoom lui-même pourrait avoir accès au contenu de la réunion chiffré, mais n'aurait pas les clés de déchiffrement nécessaires pour le déchiffrer (seuls les participants à la réunion auraient ces clés) et, par conséquent, n'aurait pas la capacité technique d'écouter les réunions privées.

En même temps, quand j'ai à l'écran 25 vignettes vidéo, avec mon ADSL faiblard, je me doute que je ne reçois pas les 25 flux vidéo dans leur résolution d'origine.
Ce système fonctionne incroyablement bien, même à 50 sur une connexion 4 Mb/s.
Pour arriver à ce résultat, nul doute qu'un travail est fait sur les vidéos au niveau du serveur avant leur re-dispatchage vers les différents clients, ce qu'interdirait un chiffrement de bout en bout.
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Avatar de Eric80
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 08/04/2020 à 15:17
Teams est utlisé depuis un bon moment déjà ds bcp d entreprises, donc il est probable que les failles de sécurités y soient analysées aussi depuis plus longtemps.

Je trouve hallucinant comment zoom est devenue LA plateforme en quelques semaines, et que tout le monde s'y met avec des failles aussi béantes que ce zoombombing.
Preuve que > 80% (à la louche) des utilisateurs ne se soucient guère des pbs de sécurité, car ils n y sont pas initiés.

QQues pistes sur la popularité de Zoom:
https://www.businessinsider.com/zoom...?r=US&IR=T

Avec le renaming de Office 365 en Microsoft 365, Teams devient offert au gd public: probable que le succès de Zoom et surtout le confinement généralisé sont des motivations fortes pour MS de fournir Teams pour tous.
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Avatar de defZero
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 10/11/2020 à 18:57
Petit rappel de bon sens : le chiffrement de bout en bout sert uniquement à protéger les éditeurs d'éventuelles poursuites judiciaires au cas où leur logiciel serait utilisé à mauvais escient.
Ils peuvent ainsi prétendre ne pas savoir ce qui se tramait sur leur plateforme.
On l'a vu avec Encrochat, il est techniquement et légalement possible d'intercepter les discussions qui transitent sur ces messageries en cas de besoin.
@Jeff_67
Sauf que le chiffrement de bout en bout "bien implémenté", devrait justement rendre impossible toute interception par un tiers puisqu'elle doit être faite en P2P entre les intervenants de la communication sans passer par un serveur centrale.
Le seule moyen de "percer" le chiffrement serait d'avoir la main sur l'un des intervenants de la communication qui doit bien détenir les clés de déchiffrements pour consulter les messages en clair.
Donc que ce soit techniquement ou légalement, c'est juste impossible de d’exiger d'un tiers d'intercepter les communications, puis qu’à la base il n'a aucun moyen d'y accéder en clair, si implémenté dans les règles sans portes dérobés et sans algo de cryptage troués.
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Avatar de palnap
Membre averti https://www.developpez.com
Le 31/08/2023 à 12:09
En même temps quand on voit leur produit phare... Ça laisse un doute 😅

Cf. https://ifuckinghatejira.com/
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Avatar de el_slapper
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 08/04/2020 à 7:54
ma boite (américaine) vient de proscrire Zoom pour les communications internes. Je suppose que ce n'est pas un hasard. On utilise Teams- mais je ne sais pas si c'est plus sécurisé, ou si les failles ne sont pas encore connues...
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 11/11/2020 à 7:03
Citation Envoyé par defZero Voir le message
Sauf que le chiffrement de bout en bout "bien implémenté", devrait justement rendre impossible toute interception par un tiers puisqu'elle doit être faite en P2P entre les intervenants de la communication sans passer par un serveur centrale.
Le seule moyen de "percer" le chiffrement serait d'avoir la main sur l'un des intervenants de la communication qui doit bien détenir les clés de déchiffrements pour consulter les messages en clair.
Donc que ce soit techniquement ou légalement, c'est juste impossible de d’exiger d'un tiers d'intercepter les communications, puis qu’à la base il n'a aucun moyen d'y accéder en clair, si implémenté dans les règles sans portes dérobés et sans algo de cryptage troués.
En l’occurence, dans l’affaire Encrochat, la gendarmerie a eu légalement accès aux serveurs situés en France grâce à une commission rogatoire pour diffuser un malware et trouer la sécurité des terminaux à l’insu des usagers. Aux USA, c’est encore mieux, le Patriot Act peut contraindre les entreprises à trouer la sécurité de leurs logiciels avec interdiction de le dévoiler publiquement.
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