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Tim Berners-Lee lance « Contract for the Web », un plan pour empêcher le Web de sombrer dans la dystopie numérique,
énuméré en neuf principes différents

Le , par Bill Fassinou

691PARTAGES

18  0 
Ce lundi, Tim Berners-Lee, le fondateur du World Wide Web (Web), et la World Wide Web Foundation ont officiellement lancé un plan d’action pour réparer Internet et nous empêcher de sombrer dans une « dystopie numérique ». Le plan de Tim Berners-Lee est énoncé en neuf principes différents, incluant la participation des gouvernements, des entreprises et de tous les usagers du Web. Le plan, surnommé « Contrat pour le Web » a déjà obtenu le soutien des géants de la technologie telle que Facebook, Google, Microsoft, Twitter, etc., et de certains gouvernements.

Le Web a été créé pour rassembler les gens et dans le but de rendre les connaissances universelles. Cela a définitivement changé le monde et amélioré la vie de milliards de personnes. Pourtant, selon la World Wide Web Foundation, de nombreuses personnes n’ont toujours pas accès à ses avantages et, pour d’autres, le Web entraîne des coûts inacceptables. Pour remédier à tout ceci, en plus des nombreux autres maux dont souffre le Web, Tim Berners-Lee et la World Wide Web Foundation ont présenté une feuille de route pour construire un meilleur Internet.

L'informaticien britannique a exposé pour la première fois sa vision d'une refonte de l'approche des organisations à l'égard d'Internet lors du Web Summit de l'an dernier. À l'époque, il disait que la toile était « à un point de basculement ». Le contrat qu’il propose appelle les entreprises à respecter la confidentialité des données des consommateurs et exhorte les gouvernements à garantir l'accès de tous à Internet. En général, le plan aborde les problématiques telles que la désinformation, la surveillance de masse, la collecte de données en masse et la censure.


Pour atteindre son objectif, il associe tous les acteurs d’Internet à son plan d’action. « Le Web a besoin d'une intervention radicale de tous ceux qui ont du pouvoir sur son avenir : les gouvernements qui peuvent légiférer et réglementer ; les entreprises qui conçoivent des produits ; les groupes de la société civile et les militants qui demandent des comptes aux puissants ; et chaque utilisateur du Web qui interagit avec les autres en ligne », a écrit Tim Berners-Lee dans un communiqué publié dans le journal américain The New York Times (NYT).

Selon la description du plan d’action, le Contrat pour le Web a été créé par des représentants de plus de 80 organisations, représentant les gouvernements, les entreprises et la société civile. Il définit plusieurs engagements pour guider les agendas politiques dans le domaine du numérique. Pour atteindre les objectifs du contrat, les principaux acteurs d’Internet doivent s’engager à respecter les neuf principes fondamentaux qu’il énumère. Ces principes sont essentiellement :

  • principe 1 : les gouvernements doivent s’assurer que tout le monde puisse se connecter à Internet ;
  • principe 2 : les gouvernements doivent tout faire pour garder tout l’Internet à portée de main ;
  • principe 3 : les gouvernements doivent s’engager à respecter les droits fondamentaux des personnes en matière de confidentialité des données en ligne ;
  • principe 4 : les entreprises doivent prendre l’engagement de rendre l’Internet abordable et accessible à tous ;
  • principe 5 : les entreprises doivent impérativement respecter et protéger la vie privée des personnes pour établir une confiance en ligne ;
  • principe 6 : les entreprises doivent prendre le soin de construire des technologies qui supportent le meilleur de l’humanité et défient le pire ;
  • principe 7 : les citoyens doivent être collaboratifs et créatifs sur Internet ;
  • principe 8 : les citoyens doivent construire des communautés fortes qui respectent le discours civil et la dignité humaine ;
  • principe 9 : les citoyens doivent lutter pour le Web.

En gros, il est énoncé trois principes pour chaque acteur d’Internet. Ensemble, les principes visent à garantir que tout le monde ait accès à Internet et que la confiance dans le Web puisse être rétablie. Le plan est soutenu par plus de 150 organisations, notamment des géants de l'Internet tels que Google, Microsoft et Facebook, ainsi que des groupes d'intérêt tels que Reporters sans frontières. De même, les gouvernements allemand, ghanéen et français ont également manifesté leur soutien au plan. Peter Altmaier, le ministre allemand de l'Économie, a aussi apporté son soutien.

« Je défendrai la préservation de l'Internet libre que nous avons appris à connaître et à aimer ces dernières décennies », a-t-il déclaré dans un communiqué avant le Forum des Nations unies sur la gouvernance de l'Internet, qui se tient cette semaine à Berlin. Berners-Lee s’est également prononcé ce lundi au forum. Par ailleurs, le lancement du contrat arrive à un moment où les entreprises technologiques comme Facebook et Google ont été confrontées à une pression croissante liée à la quantité de données utilisateur collectées et à la manière dont elles les collectent.

Le Contrat pour le Web comprend des principes visant à empêcher cela, notamment l'obligation pour les entreprises de respecter la vie privée et les données personnelles des personnes. Si les entreprises ne montrent pas qu'elles s'efforcent de soutenir ces objectifs, elles risquent d'être retirées de la liste des bailleurs de fonds du projet. Des critiques ont aussi souligné qu’il sera difficile pour Facebook et Google de satisfaire à ses obligations, vu la longue de liste de scandales de violation de données du premier et la grande dépendance de Google des activités publicitaires.

« Le pouvoir du Web n'a jamais été aussi menacé », a déclaré Adrian Lovett, PDG de la World Wide Web Foundation, lors d'une interview accordée vendredi à CNBC. Il a ajouté que l'augmentation des contenus haineux et des fausses nouvelles diffusées en ligne signifiait que quelque chose devait changer. « Ce n'est pas que nous ayons besoin d'un plan décennal pour le Web, mais nous devons maintenant faire évoluer le Web », a déclaré Berners-Lee au The Guardian, invitant tous les activistes du Web à se joindre à eux pour lutter pour le protéger.

Le Contrat pour le Web, qui comprend 72 clauses en plus des neuf principes énoncés plus haut, offre une vision commune du Web que la World Wide Web Foundation de Berners-Lee souhaite voir se construire, ainsi qu'une feuille de route pour l'action. Enfin, il fournit également un outil pour tenter d'obliger les entreprises et les gouvernements à rendre des comptes. Néanmoins, l'on se demande toujours si cela va suffire.

Source : Contract for the Web

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des différents points énumérés dans le « Contract for the Web » ?
Ce plan va-t-il vraiment sauver l'internet de la dystopie numérique selon vous ?
Quelles autres solutions proposeriez-vous ?

Voir aussi

« Nous avons besoin d'un ensemble de principes directeurs permettant de définir le type de Web que nous voulons demain », déclare l'inventeur du Web

Le père du WWW propose une Magna Carta pour le Web afin de protéger les droits des internautes des abus, discriminations et autres

Tim Berners-Lee pense que nous pouvons encore sauver le Web. À l'occasion des 30 ans du WWW, il voudrait le voir « sortir de l'adolescence »

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Avatar de Steinvikel
Membre expert https://www.developpez.com
Le 26/11/2019 à 15:45
Quel est votre avis sur le sujet ?
Le Web a été créé pour c'est démocratisé pour rassembler les gens et dans le but de rendre les connaissances universelles. Cela a définitivement changé le monde et amélioré la vie de milliards de personnes. --> c'est l'équivalent de la renaissance, et on est qu'au début de ce phénomène.
Il a été créé en premier lieu pour des raisons militaires ^^'

Que pensez-vous des différents points énumérés dans le « Contract for the Web » ?
"les gouvernements doivent tout faire pour garder tout l’Internet à portée de main"
c'est moi ou en français ça peux être bienveillant comme malveillant ? ^^'
"les citoyens doivent être collaboratifs et créatifs sur Internet"
ça fait tellement ouvrier de chaine de production, qui a sa place que s'il génère du contenu... ^^'
En revanche, "les entreprises doivent prendre le soin de construire des technologies qui supportent le meilleur de l’humanité et défient le pire" me semble être la meilleure règle.

J'aurais rajouté en haute priorité : tout principe de fond faisant loi dans le monde physique, doit également faire loi dans le monde virtuel (ex: secret de correspondance, droit à l'intimité, espace public/privé, etc.)

Quelles autres solutions proposeriez-vous ?
Si des règles sont instaurés, il me semble qu'il serait plus pertinent d'instaurer des intentions et des axes moraux ...à la place de dire "qui" doit faire "quoi", du style: "ça doit couter moins cher au citoyen !", etc.
si je devait pondre des règles en m'inspirant des 9 principes, ça donnerait : --> j'ai sucré les 72 clauses, c'est juste pour l'exemple
  • aucune entité (gouvernement inclut) ne peut faire obstacle à la connexion vers internet, à l'exception d'une décision de justice. --> pas d'obstacles financiers, techniques, sociaux...
    - et le gouvernement en a la charge de faciliter l'accès.
  • le gouvernement doit s'assurer de... (je ne comprend pas le sens pratique de "garder internet à porter de main" --> contrôle ? copie des données ? facilité d'accès ? redondance ?)
  • toute entité opérant sur internet, s’engage à respecter les droits fondamentaux (de son pays) des personnes en matière de confidentialité des données (en ligne ou non).
  • tout acteur opérant sur internet, se doit d'être accessible à tous sans distinction, techniquement et financièrement. --> ça me parait pas tenable, mais l'idée est d'obliger à se proposer à tout internet, et non de pouvoir se "réserver" à certains.
  • toute loi ou principe régissant les interactions dans le monde physique, est transposé dans le monde virtuel, et y fait également loi.
  • les technologies se doivent de contraindre l'immoralité, et favoriser l'entraide et la bienveillance.
  • Un changement ne peut s'opérer s'il met en lumière: un gain financier avec un recul d'un des éléments précédents, quel qu’il soit.


C'est vraiment bizarre, on dirait que les 9 règles de l'article ont été édicté sans réellement penser à la question, et elles semblent également centrés sur sois, pas sur la planète.

Ce plan va-t-il vraiment sauver l'internet de la dystopie numérique selon vous ?
Pas sous cette forme, il est bien trop peu fédérateur, et pas suffisamment "universel".
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Avatar de Madmac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 26/11/2019 à 23:04
principe 10: Garantir la liberté d'expression.

Évidemment, ajouter une ligne de plus. C'était trop épuisant.
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Avatar de L33tige
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 27/11/2019 à 8:52
Citation Envoyé par walfrat Voir le message
J'aimerais bien savoir si on respecte vraiment tout ça quel serait la proportion de budget consacré à ajouter une fonction dans une application et quel serait tout ce qui sera consacré au reste.

Je doute que ce soit dans le budget d'aujourd'hui de bien des sites webs à l'exception des gouvernements et très grosses entreprises.

L'intention est bonne et profiterait au citoyen, en revanche les communautés/entreprise de tailles modestes qui devraient respectés tout ça souffriraient.
Tu peux m'explique quelle partie de :

"les entreprises doivent impérativement respecter et protéger la vie privée des personnes pour établir une confiance en ligne ;
les entreprises doivent prendre le soin de construire des technologies qui supportent le meilleur de l’humanité et défient le pire ;"

Feraient souffrir les petites entreprises ?
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Avatar de L33tige
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 27/11/2019 à 8:54
Citation Envoyé par Madmac Voir le message
principe 10: Garantir la liberté d'expression.

Évidemment, ajouter une ligne de plus. C'était trop épuisant.
Ceux qui brandissent la liberté d'expression sont souvent ceux qui lisent pas les règles des sites, rien que sur https://www.developpez.net/, c'est écrit dans la charte que t'as pas le droit d’injurier les autres.
Si tu la respecte pas, t'es sanctionné, si les gens sont pas d'accord, il y à des tooonnes de boards comme 4/8chan ou tu peux t'exprimer librement, tu peux même en créer un si tu veux.

"MUH FREEZE PEACH"
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Avatar de Steinvikel
Membre expert https://www.developpez.com
Le 28/11/2019 à 12:37
En ce qui me concerne, la liberté d'expression est déjà intégré par ma 5e règle (transposition des loi dans le monde virtuel).
voir ici.
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Avatar de Madmac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 29/11/2019 à 21:22
Citation Envoyé par Steinvikel Voir le message
En ce qui me concerne, la liberté d'expression est déjà intégré par ma 5e règle (transposition des loi dans le monde virtuel).
voir ici.
Les technologies se doivent de contraindre l'immoralité, et favoriser l'entraide et la bienveillance.

En soit, c'est déjà en contradiction avec le concept de liberté d'expression. Il n'y a qu'à voir les crises des NPC aux États-Unis font, parce que les artistes japonais de manga et d'animé refusent de transformer leur caractères féminins en hermaphrodites repoussantes au cheveux vert. Dès que l'on inclut des contraintes à la liberté d'expression, on ouvre inévitablement la porte à une tonne de problèmes du genres. Qui va déterminer qu'est-ce qui est immoral? Qui va payer pour faire la surveillance? et c'est sans fin. En plus, c'est infantilisant, je n'accepte pas que quelqu'un puisse décider pour moi, ce que je peux voir ou non. Et je comprendrais parfaitement qu'une autre personne pourrait-être insultée, si je me permettais de faire arbitrairement pour elle.

Alors la solution la plus simple est de traiter les gens comme de véritable adulte: Les gens qui sont incapables des faire face à des idées qui risquent de les choquer n'ont qu'à écouter des reprises d'émission de Disneys. Plus les dirigeants vont tenter de légiférer le net, plus le dark-web va se développer.
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Avatar de Madmac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 29/11/2019 à 21:25
Citation Envoyé par L33tige Voir le message
Ceux qui brandissent la liberté d'expression sont souvent ceux qui lisent pas les règles des sites, rien que sur https://www.developpez.net/, c'est écrit dans la charte que t'as pas le droit d’injurier les autres.
Si tu la respecte pas, t'es sanctionné, si les gens sont pas d'accord, il y à des tooonnes de boards comme 4/8chan ou tu peux t'exprimer librement, tu peux même en créer un si tu veux.

"MUH FREEZE PEACH"
Forcément, quelqu'un d'intelligent sait forcément que la véritable liberté d'expression inclus également la capacité d'injurier un imbécile.
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Avatar de Steinvikel
Membre expert https://www.developpez.com
Le 30/11/2019 à 14:55
Citation Envoyé par Madmac Voir le message
"Les technologies se doivent de contraindre l'immoralité, et favoriser l'entraide et la bienveillance."

En soit, c'est déjà en contradiction avec le concept de liberté d'expression. (...) Dès que l'on inclut des contraintes à la liberté d'expression, on ouvre inévitablement la porte à une tonne de problèmes du genres (crise NPC aux USA). Qui va déterminer qu'est-ce qui est immoral? Qui va payer pour faire la surveillance? et c'est sans fin. En plus, c'est infantilisant, je n'accepte pas que quelqu'un puisse décider pour moi, ce que je peux voir ou non.
(...)
Alors la solution la plus simple est de traiter les gens comme de véritable adulte: Les gens qui sont incapables des faire face à des idées qui risquent de les choquer n'ont qu'à écouter des reprises d'émission de Disneys.
Le problème sur la liberté d'expression est un effet secondaire des valeurs morales qui diffèrent selon les cultures, les pays, les communautés, les individus... aux USA, on peux injurier gratuitement, en France c'est interdit. Les Constitutions sont des textes qui contraignent très fortement les libertés, mais dans le but de garantir leur usage dans le temps.
Bref, en soit l'important n'est pas d'avoir le "droit" de faire absolument tout et n'importe quoi, mais de pouvoir en faire un maximum sans déstabiliser le reste... ça passe forcément par des concessions. Et quand il est question de libertés, il est directement question de valeurs morales. Le droit de penser est absolu, celui de s'exprimer non, est fortement contextuel, et est dépendant des valeurs morales des autres. Ce n'est pas la restriction de l'expression qui dicte les valeurs morales, mais l'inverse : les valeurs morales qui entrainent une restriction de l'expression.

J'ai volontairement utilisé des termes vagues telle que "immoralité", "bienveillance", "entraide", car il traduisent une intention, non une mise en oeuvre. Ces intention sont universelles peut importe les cultures, en revanche, elles ont des implication et des mises en oeuvre très différentes de par le monde.
En générale, ce qui dicte les valeurs morales, ce sont les textes fondateurs : Constitution, bloc constitutionnel (la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, Charte de l'environnement de 2004, etc.), et de manière secondaire les lois et règles de vie.

La censure n'est pas toujours bienveillante, elle commet elle aussi des dérives extrémistes. Le problème de censurer ou pas, n'est pas de définir si ça va choquer ou non, mais de définir, si dans le contexte d'usage, les consommateurs sont suffisamment armés pour ne pas être blessé, insidieusement ou pas, consciemment ou pas. Le concept de base qui promu la censure, c'est de "protéger", malheureusement, c'est en pratique un outil de manipulation, de pression, que le plus fort emploi à son avantage, car se permet des interprétation alambiqué des textes en vigueur ou de la laxité des entités de contrôle.

Si tu traites tout le monde comme des adultes, tu ne censures plus les sites pédo-machin, plus les sites d'extrémistes, plus les appels à la haine/racisme/meurtre... Tu te rends bien compte que le problème n'est pas la maturité ou l'âge, mais bien une certaine maîtrise de différentes compétences : la manipulation par le langage, la radicalisation par des réflexions biaisés, l'emprise par l'affect... on a chacun nos forces et nos faiblesses, et il existe des prédateurs pour chacun de nous... à commencer par les régies publicitaires. ^^'
La censure est nécessaire dans un monde non anarchique, où les libertés sont "encadrés" --> garantie dans une certaine mesure, mais pas absolue, car restreinte par les fondements de la société (les valeurs morales imposées).

Citation Envoyé par Madmac Voir le message
Plus les dirigeants vont tenter de légiférer le net, plus le dark-web va se développer.
+1
Les dirigents souhaitent simplement maintenir leurs petites positions communautaires de privilégiés, de confort... s'il en ressort une certaine éthique, c'est principalement par la pression de la populace, et non par l'altruisme des décideurs.
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Avatar de Madmac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 01/12/2019 à 21:24
Citation Envoyé par Steinvikel Voir le message
Le problème sur la liberté d'expression est un effet secondaire des valeurs morales qui diffèrent selon les cultures, les pays, les communautés, les individus... aux USA, on peux injurier gratuitement, en France c'est interdit. Les Constitutions sont des textes qui contraignent très fortement les libertés, mais dans le but de garantir leur usage dans le temps.
C'est pas tout-à-fait vrai. Le concept de libelle existe toujours. Mais si tu énonce une vérité vérifiable, tu es intouchable.

Citation Envoyé par Steinvikel Voir le message

Bref, en soit l'important n'est pas d'avoir le "droit" de faire absolument tout et n'importe quoi, mais de pouvoir en faire un maximum sans déstabiliser le reste... ça passe forcément par des concessions. Et quand il est question de libertés, il est directement question de valeurs morales.
Là je suis en profond désaccord,parce que cet argument ouvre la porte à des abus dangereux. Tu n'as qu'à regarder du coté de la Chine, pour réaliser que cet argument permet de justifier l'existance d'état totalitaire. Les discours qui incitent la violence, les persécutions, ou les abus d'individu ou de groupe sont les seules cas ou la censure est justifiable.

Citation Envoyé par Steinvikel Voir le message

Le droit de penser est absolu, celui de s'exprimer non, est fortement contextuel, et est dépendant des valeurs morales des autres.
Ce n'est pas une position acceptable, en tout cas, pour les pays qui ont signer la déclaration universele des droits de l'homme.

Article 2

1. Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
2. De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.
Article 3

Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
La différence entre une idée et une opinion, est que l'opinion est une idée qui est exprimée !

Je dirais que pour les pays du premier monde, c'est également une position de lâcheté. Ce que les dictateurs détestent le plus est la libre circulation des d'idées. Imposer ce modèle, ne demande que d'avoir des testicules. Mais les va-en-guerre préfèrent les interventions militaires parce que cela leur rapporte des bénéfices.

Citation Envoyé par Steinvikel Voir le message

Ce n'est pas la restriction de l'expression qui dicte les valeurs morales, mais l'inverse : les valeurs morales qui entrainent une restriction de l'expression.
Non, c'est une conception myope de la moralité. Parce qu'une position qui met en danger la population sera toujours immorale, quelqu'en soit la raison. Dans une société, la sécurité publique doit-avoir préséance sur toutes les autres considérations, car la négliger entraine forcément l'effondrement de cette société. Cacher des vérités dérangeantes a toujours eu des effets pervers à long terme. Il n'y a qu'à voir l'explosion de criminalité en France pour réaliser que des débats virils sur l'Islam et l'immigration auraient sauvé des vies. Mais les médias ont tellement bien endoctriné les gens qu'ils préfèrent systématiquement le mensonge confortable à une vérité dérangeante.
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Avatar de Steinvikel
Membre expert https://www.developpez.com
Le 02/12/2019 à 15:23
Citation Envoyé par Madmac Voir le message
C'est pas tout-à-fait vrai. Le concept de libelle existe toujours. Mais si tu énonce une vérité vérifiable, tu es intouchable.
C'est vrai, la mise en forme apporte mes propos comme des arguments d'autorité, ça n'était pas mon intention (consciente).
Fait : Les Constitutions sont des textes qui contraignent très fortement les libertés, mais dans le but de garantir leur usage dans le temps.
Conviction : Le problème sur la liberté d'expression est un effet secondaire des valeurs morales qui diffèrent selon les cultures...
Que ce soit des vérités (vraies ou fausses), ou pas des vérité, tu as le droit de ne pas partager mon opinion, et t'exprimer sur cela est d'autant plus légitime ! ; )
...en tout cas, c'est ce qui m'intéresse dans un débat.

Citation Envoyé par Madmac Voir le message
"mais de pouvoir en faire un maximum sans déstabiliser le reste... ça passe forcément par des concessions. Et quand il est question de libertés, il est directement question de valeurs morales."
Là je suis en profond désaccord, parce que cet argument ouvre la porte à des abus dangereux. Tu n'as qu'à regarder du coté de la Chine, pour réaliser que cet argument permet de justifier l’existence d'état totalitaire. Les discours qui incitent la violence, les persécutions, ou les abus d'individu ou de groupe sont les seules cas ou la censure est justifiable.
On peut justifier bien des choses avec des raisonnements biaisés, en redéfinissant le sens des mots, etc. Je suis loin d'être certain que si l'on approfondit le sujet, l'interprétation de la chine sur le sujet soit altruiste. Je te propose d'en discuter par MP.
Les intentions (fondements) ont beau être nobles et pures, si les règles permettent de les bafouer, oui, les dérives existent de manière manifestes, et ne sont pas que ponctuelles.

Citation Envoyé par Madmac Voir le message
"Le droit de penser est absolu, celui de s'exprimer non, est fortement contextuel, et est dépendant des valeurs morales des autres."
Ce n'est pas une position acceptable, en tout cas, pour les pays qui ont signer la déclaration universelle des droits de l'homme.
Je crois m'être mal fait comprendre.
Je reformule : il n'est possible d'empêcher les gens de penser (on peut le rendre difficile, mais pas l’annihiler), en revanche, du fait de certaines valeurs morales, qui a lieu dans toute culture, le droit d'expression n'est pas permis en fonction des valeurs morales que cette expression transgresse (exemple en France: harcèlement, intimidation, diffamation publique, etc.).
D'un point de vu personnel ça peut te paraître juste de harceler, intimider, en représailles de tortures que tu as subit, mais du point de vue des autres qui n'ont rien vu, c'est toi qui es l'agresseur... dans les faits, bien que injuste, tu n'as pas la liberté d'expression, tu l'exerces (si tu y parviens), mais doit répondre de son usage. --> liberté non absolue et contextuelle

La Constitution a beau pointer la DDHC qui définit que tout individu à la liberté de se prévaloir d'une opinion, les rouages de ses "règles" permet à cette même Constitution de priver tout individu de cette liberté (dans un contexte plus ou moins précis).

point culture : la France, via sa Constitution, se conforme à la "Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen" (DDHC, française) de 1789... mais elle est soumise sur le plan européen et mondial à la "Déclaration Universelle des Droits de l'Homme" (DUDH, États-Unis) de 1948.

Citation Envoyé par Madmac Voir le message
"Ce n'est pas la restriction de l'expression qui dicte les valeurs morales, mais l'inverse : les valeurs morales qui entrainent une restriction de l'expression."
Non, c'est une conception myope de la moralité. Parce qu'une position qui met en danger la population sera toujours immorale, quelqu'en soit la raison. Dans une société, la sécurité publique doit-avoir préséance sur toutes les autres considérations, car la négliger entraine forcément l'effondrement de cette société. Cacher des vérités dérangeantes a toujours eu des effets pervers à long terme.
Je suis d'accord sur la prévalence du groupe, mais la globalité de ton propos semble confondre la morale et sa mise en oeuvre.
Si la moralité peut restreindre l'expression, cette moralité n'est pas sensé permettre le mensonge et la manipulation. La radicalisation par la passivité, l'isolement, et l'ignorance (ex: la xénophobie) ne provient pas de la moralité, mais bien d'autres composantes de notre société.

L'ensemble des valeurs morales qui dictent notre conduite, nos choix, ne sont pas inscrit dans la Constitution, ni même si l'on incorpore le bloc constitutionnel. Ces textes ne mettent en place qu'un "cadre" morale, qui n'est pas suffisamment fourni pour empêcher ces travers. =/
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