IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

L'Australie envisagerait de bloquer les sites web hébergeant du contenu extrémiste lors d'attaques terroristes
Et pourrait forcer les plateformes numériques à améliorer la sécurité de leurs services

Le , par Olivier Famien

329PARTAGES

12  0 
En mars dernier, dans la ville de Christchurch en Nouvelle-Zélande, une fusillade a eu lieu au cours de laquelle 51 personnes ont trouvé la mort et 49 ont été blessés. Un des faits marquants dans cette tragédie est que l’auteur de la fusillade (Brenton Tarrant) a publié un manifeste raciste sur Twitter juste avant de diffuser en direct sur Facebook Live une vidéo de l’attaque en utilisant une caméra GoPro. Les autorités néozélandaises ont exhorté les internautes à ne pas partager cette vidéo et ont rappelé à ceux qui le feront qu’ils s’exposent à une peine de 10 ans de prison. La vidéo a été retirée par la majorité des plateformes, dont YouTube, et le tireur a été arrêté quelques heures plus tard par la police néozélandaise.

Mais ces évènements n’ont pas laissé indifférente l’Australie qui est géographiquement proche de la Nouvelle-Zélande. En effet, quelques jours après la survenue des évènements tragiques à Christchurch, l’Australie a adopté une loi qui permet aux autorités australiennes d’infliger des amendes aux cadres des dirigeants des médias sociaux ou même de les mettre en prison si des contenus violents publiés sur leurs plateformes n’étaient pas vite retirés. Nous rappelons que ce désir de l’Australie de pousser les médias sociaux à réagir avec plus de diligence afin de mettre hors-ligne les contenus violents ou haineux n’est pas le premier du genre.


En 2017, alors que le débat sur les fake news faisait encore rage, l’Allemagne a adopté une loi qui oblige les médias sociaux à payer une amende pouvant aller jusqu’à 50 millions d’euros s’ils ne retiraient pas dans un délai de 24 heures des fake news signalées ou des contenus illégaux comme des messages de haine ou de violence. Et en avril dernier, le parlement de l’Union européenne a voté une loi qui impose aux médias sociaux de retirer les contenus extrémistes dans un délai d’une heure sous peine d’amende pouvant aller jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires annuel mondial en cas de manquement à leurs obligations. Dans le cas de l’Australie, manquer à supprimer ces contenus dans le délai déterminé par le jury serait punissable d’une peine de trois ans de prison pour les dirigeants australiens ou étrangers et d’une amende pouvant atteindre 10 % du chiffre d’affaires annuel global de la plateforme.

Après cette première décision australienne visant à aller en guerre contre les contenus extrémistes diffusés en ligne, l’agence de presse Reuters, qui a pu glaner quelques informations auprès de responsables australiens, rapporte que pendant les crises, l’Australie envisage de bloquer l’accès aux sites web hébergeant du matériel terroriste et réfléchit sur l’adoption d’une loi visant à forcer les plateformes numériques à améliorer la sécurité de leurs services. Il convient de préciser qu’à la suite de la fusillade de Christchurch, le gouvernement australien avait déclaré qu’il établirait un cadre pour bloquer les domaines hébergeant du contenu violent. Il n’est donc pas surprenant d’entendre un responsable revenir sur le sujet avec plus de précisions. Scott Morrison, le Premier ministre australien Scott Morrison, qui était en France au sommet du G7 qui vient de s’achever a déclaré pour sa part que le gouvernement avait l’intention d’empêcher les extrémistes d’exploiter les plateformes numériques pour publier des contenus extrêmement violents. « ;Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher les terroristes de glorifier leurs crimes ;», a-t-il souligné.

En plus de vouloir bloquer les domaines hébergeant du contenu extrémiste, Reuters ajoute que le gouvernement australien souhaite également bloquer les domaines hébergeant tout contenu violent, défini comme un meurtre, une tentative de meurtre, un viol, une torture ou un enlèvement, enregistré par toute personne impliquée dans le délit — serait également bloqué. Et pour surveiller les activités en ligne en vue de détecter les contenus terroristes ou de violence extrême, un centre de coordination de crise serait ouvert 24 h/24 et 7 j/7.

Les géants du web, tels que Facebook, YouTube, Amazon, Microsoft, Twitter, pour ne citer que ceux-là, devraient fournir au gouvernement australien, d’ici la fin du mois prochain, des informations détaillées sur la manière dont ils comptent s’y prendre pour appliquer ces recommandations. Nous soulignons que ces entreprises sont toutes membres du groupe de travail pour la lutte contre le terrorisme et les violences extrêmes en ligne et qui avait recommandé l’établissement d’un cadre clair. Il reste à savoir si ces nouvelles décisions vont dans le même sens que leurs intérêts financiers.

Source : Reuters

Et vous ?

Quels commentaires faites-vous de cette nouvelle décision australienne ;? Pourra-t-elle limiter la diffusion de contenus extrémistes en ligne ;?

Selon vous, est-il possible de lutter contre la diffusion des contenus violents ou extrémistes en ligne ;? Si oui, quelles solutions préconisez-vous ;?

Voir aussi

Suppression de contenu illégal en ligne : l’UE demande plus d’efforts et des progrès plus rapides de la part des géants de l’Internet
Les États-Unis ne signeront pas l’appel de Christchurch contre l’extrémisme en ligne, mais continueront à soutenir ses objectifs globaux
L’UE fait le bilan des actions menées par les entreprises d’Internet pour supprimer plus rapidement les contenus extrémistes et terroristes en ligne
YouTube muscle ses règles en matière d’incitation à la haine et de contenus marginaux en supprimant les vidéos des suprémacistes
Twitter renforce sa politique relative au contenu violent pour endiguer les comportements haineux de sa plateforme

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de tanaka59
Inactif https://www.developpez.com
Le 28/08/2019 à 17:13
Bonjour,

Quels commentaires faites-vous de cette nouvelle décision australienne ;? Pourra-t-elle limiter la diffusion de contenus extrémistes en ligne ;?
Je suis très pessimiste pour les années a venir :/ . Un exemple concret Sur facebook et sur internet j'échange pas mal sur des forums liées à l'histoire dont la première , la seconde guerre mondiale , la guerre froide, les guerres napoléoniennes ou même l'antiquité. Sur facebook la moindre photo en rapport avec l'armé allemande et rapidement signalée par des petits malins ... résultats images bloquées, interdites , comptes bloqués pour incitation à la haine raciale et j'en passe ... Quand on est admin on a autre chose à foute que de commencer a devoir justifier sur tel ou tel photos historiques ... Si cela gène certains de voir des photos de Stuka et autres Panzer avec des croix de maltes ou des svastikas ne vous intéressez pas à l'histoire ...

Bref tout cela pour dire qu'on a déjà eu droit à des mises en garde facebook pour publication de photos de Stuka et autres Panzer avec .... des croix de maltes ou des svastikas !

Même chose pour les groupes de fan de véhicules RC ...

Mais a coté de cela un robot un qui poste à tour de bras des photos de cul ... personne pour les supprimer ! Le pire dans l'affaire le robot poste en continue depuis 2 mois et supprime des poste pour échapper au filtre de contrôle ... Facebook considère que le compte est légitime !

Du grand n'importe quoi ... en somme

Selon vous, est-il possible de lutter contre la diffusion des contenus violents ou extrémistes en ligne ;? Si oui, quelles solutions préconisez-vous ;?
Oui a condition d'embaucher 1 millions de personnes, donc personne ne voudra passer à la caisse ... Comme cité plus haut c'est plus facile d'emmerder monsieur tout le monde , qui s’intéresse à l'histoire que de killer le compte d'un boot qui poste des contenus porno à tout va !

Et il y a de quoi être en colère

Exemple concret en quoi ces photos d'avions RC sont racistes ? : https://www.google.com/search?client...CAY&uact=5 ? C'est bien présent sur Google ... Le même contenu sur Facebook serait raciste ?
1  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 27/08/2019 à 10:27
Citation Envoyé par Olivier Famien Voir le message
Quels commentaires faites-vous de cette nouvelle décision australienne ;? Pourra-t-elle limiter la diffusion de contenus extrémistes en ligne ;?
Ça semble être une bonne idée :
Citation Envoyé par Olivier Famien Voir le message
En plus de vouloir bloquer les domaines hébergeant du contenu extrémiste, Reuters ajoute que le gouvernement australien souhaite également bloquer les domaines hébergeant tout contenu violent, défini comme un meurtre, une tentative de meurtre, un viol, une torture ou un enlèvement, enregistré par toute personne impliquée dans le délit — serait également bloqué. Et pour surveiller les activités en ligne en vue de détecter les contenus terroristes ou de violence extrême, un centre de coordination de crise serait ouvert 24 h/24 et 7 j/7.
Mais ça peut très vite être utilisé par le pouvoir pour censurer ce qui ne va pas dans son sens :
Citation Envoyé par Olivier Famien Voir le message
Les géants du web, tels que Facebook, YouTube, Amazon, Microsoft, Twitter, pour ne citer que ceux-là, devraient fournir au gouvernement australien, d’ici la fin du mois prochain, des informations détaillées sur la manière dont ils comptent s’y prendre pour appliquer ces recommandations. Nous soulignons que ces entreprises sont toutes membres du groupe de travail pour la lutte contre le terrorisme et les violences extrêmes en ligne et qui avait recommandé l’établissement d’un cadre clair. Il reste à savoir si ces nouvelles décisions vont dans le même sens que leurs intérêts financiers.
Citation Envoyé par Olivier Famien Voir le message
Selon vous, est-il possible de lutter contre la diffusion des contenus violents ou extrémistes en ligne ;? Si oui, quelles solutions préconisez-vous ;?
Même si t'enlèves le contenu violent des réseaux sociaux et des moteurs de recherches, y'en aura toujours sur des réseaux alternatif comme le dark web.
Et même dans le surface web tu peux avoir du contenu illégal si c'est hébergé dans un autre pays, après il faut que les FAI mettent en place un blockage DNS comme pour The Pirate Bay.
0  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 29/08/2019 à 8:29
Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
Mais a coté de cela un robot un qui poste à tour de bras des photos de cul ... personne pour les supprimer !
Il me semble que les algorithmes de Facebook censurent quasiment instantanément les photos qui contiennent des seins.

Facebook censure une campagne contre le cancer du sein pour "nudité"
Facebook s'excuse après avoir censuré les seins nus de "La Liberté guidant le peuple"

Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
Exemple concret en quoi ces photos d'avions RC sont racistes ?
Il y a des sujets tabous, il faut que le contenu soit ad friendly. Les marques n'aiment pas apparaître à côté d'un symbole nazi... (enfin à la TV ça les gène moins, parce qu'il y a un paquet d'émissions sur la seconde guerre mondiale)
Le joueur du grenier a perdu la monétisation sur une de ces vidéos parce qu'à un moment il parle du 11 septembre 2001.

Facebook préfère censure trop que pas assez pour éviter les problèmes.
C'est moins grave de censurer un contenu légal que de tolérer un contenu illégal.
0  0