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Comment plus de 25 personnes se sont fait embobiner et ont travaillé gratuitement
Dans un studio inexistant de jeux

Le , par Stéphane le calme

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17  0 
Brooke Holden avait pratiquement renoncé à se lancer dans le secteur des jeux vidéo. Elle était allée à l'université au Royaume-Uni pour étudier le développement de jeux, mais avait réalisé à mi-parcours qu'elle détestait coder. Holden avait également entendu des histoires sur les conditions de travail dans l'industrie du jeu où les employés travaillaient régulièrement entre 60 et 80 heures par semaine. Elle s’est dit que cela ne lui convenait pas du tout. Un an après son entrée en fonction en tant qu’office manager (la mission essentielle d’un office manager est d'assister le dirigeant de la structure et de le décharger de certaines de ses fonctions. Il est, en particulier, chargé de la gestion des opérations administratives et de la transmission des informations entre la direction et ses différents interlocuteurs internes - services, personnel - et externes - fournisseurs, banques, etc.-), Holden, 26 ans, rêvait encore de se lancer dans le secteur des jeux vidéo, voire même de postuler à un poste de responsable d'équipe.

« Chef d'équipe professionnellement inexpérimentée, mais passionnée à la recherche d'un projet amateur dans lequel je pourrais participer à l’assistance et à la gestion », a-t-elle publié sur un forum de développeurs de jeux. C'était juste un miroir aux alouettes, pourtant une demi-douzaine de réponses se sont accumulées sous sa publication. L’une d’entre elles en particulier s’est démarquée par son expérience active sur le forum dans les conseils de recrutement de développeurs. L’auteur de la publication répondait au pseudonyme « Kova » et il a déclaré à Holden que sa petite équipe de trois développeurs s’était récemment lancée dans une opération qui nécessitait 48 membres et avait besoin d’un manager « sur le dos de tout le monde ».
Holden était exaltée. Le 22 juin 2019, elle a signé un contrat avec la société de Kova, Drakore Studios, acceptant le poste de chef de production junior à 13 $ l’heure. Le hic ? Les studios Drakore n’existaient pas.

En l'espace d'un mois et demi, « Kova », de son vrai nom Rana Mahal, a convaincu au moins 25 personnes de rejoindre un studio de jeux vidéo, et de développer un jeu vidéo dont il ne détenait pas les droits, en échange d'aucun salaire.


Zeal, le jeu vidéo censé faire connaitre l'entreprise au public

« C’était mon premier "travail" dans l’industrie du jeu vidéo. Je n'avais aucune idée des standards », a déclaré Brooke Holden. En discutant de la position avec Drakore, Holden a appris qu'elle aiderait l'équipe à développer un jeu appelé Zeal. Cette partie était vraie : Zeal était un jeu en Early Access qui avait été publié sur Steam par une équipe appelée Lycanic Studios en septembre 2018.

Lycanic était une équipe de deux développeurs, Mert Dinçer et Tim Popov. Cela faisait deux ans qu'ils développaient Zeal, mais ils n'ont pas réussi à faire monter la mayonnaise. Lycanic a tenté de collecter des fonds pour le jeu sur Kickstarter, mais a décidé d'annuler étant donné que seule une fraction de l'objectif financier était atteint. Malgré tout, ses près de 300 critiques sur Steam étaient pour la plupart positives. Deux ou trois grands streamers de Twitch ont même essayé le jeu, y compris Chance « Sodapoppin » Morris, qui compte 2,5 millions d'abonnés.


« Nous n’avions pas de budget de marketing », a déclaré Dinçer. « Nous étions juste des développeurs indépendants essayant de satisfaire notre passion. Nous pensions que l'idée du jeu était bonne et que si la mise en œuvre était suffisante, les gens seraient intéressés - les éditeurs, les investisseurs, etc. Mais nous n’avions ni réseau ni connexion ».

Mahal, qui était actif dans un groupe de MMORPG Discord, a entendu parler de Zeal par un fan du jeu sur ce serveur. Tout de suite, a déclaré Dinçer, Mahal a proposé de combiner leurs forces.
Holden a déclaré que Mahal lui avait dit que sa famille, ou un membre de sa famille, avait investi 25 000 USD dans son studio, et que d'autres investisseurs apporteraient plus d'argent. Holden s'est consacrée à la constitution et à la gestion de l'équipe, qui comptait environ 25 personnes, et non 48 personnes. Il y avait des artistes 2D, des artistes 3D, des designers, des spécialistes du marketing et même des stagiaires. Une équipe qu'elle a gérée 60 heures par semaine en plus de son travail d'office manager qui était désormais à temps partiel.

Dans l'équipe figurait un responsable technique qui était chargé de concevoir la feuille de route de Zeal ; Brandon Murphy, père de quatre enfants originaire de Virginie, qui avait récemment été licencié de PlayStation après y avoir passé sept ans en tant que représentant des ventes régional ; l'artiste conceptuelle Júlia Caroline Santana ; il y avait également les développeurs originaux de Zeal, Dinçer et Popov.

Un parcours professionnel qui n'a pas pu être vérifié

Le studio développait également un MMO appelé AetherBound. En fait, la publication de Zeal avait pour objectif d'aider à donner une légitimité au studio. Mahal a déclaré à Holden que, durant son parcours, il était passé par Amazon Game Studios en tant que directeur artistique junior. Pendant qu'il était là-bas, a-t-il dit, il a été approché par Bioware pour apporter son expertise sur Dragon Age Inquisition. Il a déclaré avoir étudié avec Mike Laidlaw, qui était alors directeur de la création de la franchise Dragon Age et qui, selon lui, lui donnait désormais des séances de coaching dans les projets de Drakore Studios.

« Je ne me souviens d'aucune personne portant ce nom, alors j'ai du mal à imaginer que j'ai donné des séances de coaching à une telle personne de quelque manière que ce soit », a déclaré Laidlaw par courrier électronique. Pour sa part, Amazon Game Studios n’a pas confirmé avoir employé Mahal aux USA.

Après quelques recherches légères, Dinçer et Popov se sont accordés pour dire qu'ils avaient des réserves à propos de ce monsieur. Il n’y a tout simplement pas assez de traces manuscrites sur lui. Mais qu'avaient-ils à perdre? « Même s'il n'y avait qu'une petite chance que ce gars soit la personne qu'il prétendait être et qu'il parvienne à lancer les affaires, j'ai pensé que ça valait le coup », a déclaré Dinçer. « La situation avec notre jeu était déjà au plus bas niveau ».

Lycanic a signé avec Drakore un contrat stipulant qu’elle céderait ses droits sur Zeal à la société Mahal en échange d’un paiement initial de 7 000 dollars, ainsi que de la promesse de postes rémunérés et d’un partage des revenus, mais aussi la promesse de rester sur le projet en tant que lead developer (le lead developer dirige une équipe de développeurs et assure le développement technique d’un projet. Ce manager pilote des équipes et encadre le projet grâce à ses connaissances techniques approfondies). Très vite, Zeal avait derrière lui une équipe complète de développement de jeux. Brooke Holden et Brandon Murphy ont fait une présentation contenant 21 diapositives et l’ont envoyée à 32 éditeurs de jeux. Certains d'entre eux, comme Devolver et Team17, y ont répondu.


Des opinions personnelles qui sont présentées comme émanant de personnes tierces

Parfois, lorsque Mahal faisait part de ses commentaires sur Zeal, il évoquait une expertise secondaire de la part de ses contacts chez les grands éditeurs de jeux : son ami de Riot Games pensait que Zeal faisait fausse route dans les décors, ou son ami chez un grand éditeur était intéressé par un investissement, mais voulait un système de classe, pas un système de personnage.

Dinçer a commencé à soupçonner que Mahal masquait ses propres opinions en les faisant passer pour celles de ses amis (peut-être imaginaires). D'autres choses qu'il a dites à son personnel leur semblaient trop grosses pour être vraies. Par exemple, Mahal a déclaré que quelqu'un chez Epic Games lui avait offert 2 millions de dollars pour le MMORPG AetherBound (un représentant d'Epic Games a affirmé par courrier électronique qu'il n'y avait « aucune vérité » dans cette déclaration). Mahal a commencé à demander à son équipe si elle pouvait concevoir un jeu de style Auto Chess et l'envoyer dans quelques mois. Il a même parlé de déplacer tous les employés du studio au Canada, ce qui était particulièrement séduisant pour certains d’entre eux en raison de la promesse de soins de santé gratuits.


Personne n'avait encore vu les documents officiels de l'entreprise

Pendant tout ce temps, les employés de Drakore Studios ont demandé à Mahal de leur montrer les documents officiels de Drakore Studios que personne n’avait encore vu. Pourquoi Drakore n’a-t-elle pas été enregistrée au Canada ? Plus important encore : quand le premier chèque de paie arriverait-il ?

Tout au long de ces six semaines, aucune des personnes qui ont raconté cette histoire aux médias n'a indiqué avoir été payée ou avoir entendu parler de quelqu'un qui aurait dit avoir déjà reçu de l'argent en échange de ses services rendus à Drakore. La plupart d'entre eux ont déclaré s'attendre à au moins quelques chèques de paie.

« Il a dit qu'ils avaient un investissement de 25 000 $, qui durerait jusqu'à la fin du mois d'août », a déclaré Holden. Quand elle lui a posé des questions au sujet des salaires, Mahal a répondu que Drakore avait déjà « brûlé ces 25 000 dollars » et que, à moins de trouver plus de fonds, personne ne serait payé. Les membres du personnel avec lesquels les médias se sont entretenus ont déclaré qu'ils travaillaient entre 20 et 60 heures par semaine pour les studios Drakore entre la mi-juin et la mi-juillet.

Brandon Murphy, qui avait été licencié début juin par PlayStation et qui avait quatre enfants à nourrir, a déclaré qu’on lui a dit qu’il serait payé le 11 juillet. Murphy a déclaré qu’il avait refusé six offres d’emploi en faveur de Drakore. « Je me suis assis avec ma femme et je me suis dit : "Écoute, c’est pour un mois. Nous avons suffisamment d’argent à la banque donc je peux me permettre de rester ici pendant un mois et consacrer tous mes efforts à Zeal. L'argent viendra dans un mois ». Lorsque le 11 juillet est arrivé, il n'est venu accompagné d'aucun argent.


« Il y avait un investisseur auquel je parlais avec qui les choses allaient probablement bien se passer »

Mahal a assuré aux médias que les 25 000 $ existaient bien, mais n'a montré aucun document pour le prouver. « J'ai expliqué à toutes les personnes à qui j'ai parlé que nous risquions de ne pas obtenir de financement ». Quand il lui a été demandé pourquoi il a assuré que les membres du personnel recevraient un paiement le 11 juillet, Mahal a déclaré « qu'il y avait un investisseur auquel je parlais avec qui les choses allaient probablement bien se passer ».

Dans le but de susciter l'intérêt des investisseurs pour Zeal, Mahal a contacté Jonathan McKay, qui dirige le studio canadien Skymarch Entertainment. « Il voulait que je l'aide à collecter des fonds pour lui », a déclaré McKay aux médias lors d'un appel vocal Discord. « Il a déclaré avoir une carrière artistique dans le domaine et avoir été dans l'industrie pendant un certain temps. Tout le monde aime se vanter d'avoir été dans ces entreprises qui font le buzz, ce qui me laisse totalement indifférent ».

McKay, qui a déclaré avoir aidé d'autres studio à collecter des fonds et « trouver les bons contacts pour réaliser leurs rêves », a estimé que Zeal avait l'air cool, mais il souhaitait faire des recherches sur les studios Drakore et a demandé à parler à certains d'entre les employés de Mahal. Mahal a présenté McKay à Brooke Holden.
Holden était devenue de plus en plus méfiante envers son patron au cours du dernier mois. Elle n’avait toujours pas reçu le moindre paiement et les histoires que Mahal lui racontait, qu’elle partageait avec le reste du personnel de Drakore Studios, étaient de plus en plus incroyables. Parlant à McKay, elle a commencé à lui parler de son rôle en studio et de ce qui se passait autour de Zeal. Bientôt, la conversation a changé et Holden a déclaré que la voix de McKay était devenue «très grave».
  • « Ce sera très difficile pour moi de trouver vos investissements », a déclaré McKay à Holden.
  • « Pourquoi ? », a demandé Holden.
  • « Tout d'abord : la société n'est pas réelle ».



« Je pensais que les choses iraient pour le mieux »

Drakore Studios, ltd, la personne morale qui avait signé l'accord avec Lycanic pour acquérir les droits sur Zeal, n'a jamais été enregistrée au Canada ni dans aucun autre pays. L’explication de Mahal était que le comptable basé au Canada de sa famille, sur lequel il s’appuyait pour faire les papiers nécessaires, avait pris de longues vacances en Inde après avoir déposé les documents de constitution. Le comptable est revenu, a-t-il dit, pour constater que les documents n’avaient pas été acceptés entre-temps.

Au cours de sa conversation avec McKay, Holden découvrit non seulement une fois pour toutes que Drakore n’était pas une société enregistrée, mais aussi que Mahal ne détenait pas les droits de Zeal, le jeu qu’ils avaient tous développé à plein temps. Dans le contrat entre Lycanic et Drakore, Mahal cite la vente de Zeal à « l'entité légale active nommée "Drakore Studios Ltd, organisée et existante sous le régime des lois de la province d'Ontario, Canada ». Mahal rachèterait les actions de Lycanic de Mert Dinçer et de Tim Popov, bien que toutes les parties s'accordent sur le fait qu'aucun argent n'a jamais été échangé.

« Il avait bien embobiné tous ces gars s'armant de mensonge et de tromperie », a déclaré McKay.

Holden a commencé à comparer des notes avec ses collègues. Dinçer et Popov lui ont confirmé que Drakore n'était pas en possession des droits de propriété intellectuelle de Zeal, ce qui l'a choquée.

Après avoir pris le temps de se recueillir, l’équipe a élaboré un plan d’action. Ils devaient trouver un moyen d’avancer, ou du moins de freiner l’élan de Drakore, alimenté par le travail de ses employés de plus en plus méfiants. Le 23 juillet, l'équipe hétéroclite de développeurs amateurs de jeux qui composaient le studio bidon a exclu leur chef de tout : le Google Drive, les comptes de médias sociaux, le domaine de messagerie.

Une fois que cela a été fait, Holden a publié la nouvelle accablante sur la messagerie de Drakore Studios.

« Il y a des faits très récemment mis au jour dont aucun d'entre nous n'avait été mis au courant », a-t-elle écrit. « Tout d’abord, à notre connaissance, Drakore Studios n’a jamais existé. Plusieurs d'entre nous ont demandé le numéro d'entreprise depuis des MOIS et n'ont rien reçu. En plus, à aucun moment Drakore n'a possédé Zeal, Mert et Tim en détiennent toujours la propriété intellectuelle. C'est quelque chose que j'ai été personnellement amenée à croire, alors je m'excuse si j'ai transmis cette (ou toute autre) information erronée. Ces deux faits sont suffisants pour nous rendre absolument NON CAPITALISABLES. Aucun éditeur ou investisseur sensé n’investirait dans une entreprise qui n’existe pas techniquement et qui ne détient pas les droits de propriété intellectuelle sur le jeu qu’il tente de vendre. Nous avons été arnaqués depuis le premier jour ».

Holden poursuivit en affirmant que Dinçer et Popov avaient décidé de quitter Drakore et de prendre Zeal avec eux. « Rien de tout cela n'est de leur faute », a-t-elle écrit. « On leur a raconté des demi-histoires et des intox. Je n'aime pas dire cela, mais je doute fortement que QUICONQUE n'obtienne un sou de Drakore. Il n'y a jamais eu d'argent dont je puisse trouver la moindre trace. Juste des promesses ».

« J'ai été stupide », a déclaré Mahal aux médias. « Je pensais juste que les choses iraient pour le mieux, un peu comme si vous comptiez vos poulets avant qu'ils n'éclosent ». « Les gens n’auraient pas dû se lancer dans des projets de développement de jeu avec moi », a-t-il regretté, assurant qu'il n'avait pas de mauvaises intentions : « J'ai commis des erreurs ».

Source : Kotaku

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Que pouvez-vous conseiller aux développeurs ou professionnels de l'informatique qui se lancent dans une structure encore à ses débuts ?

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Avatar de Coeur De Roses
Membre actif https://www.developpez.com
Le 26/08/2019 à 16:05
« J'ai été stupide », a déclaré Mahal aux médias. « Je pensais juste que les choses iraient pour les mieux, un peu comme si vous comptiez vos poulets avant qu'ils n'éclosent ». « Les gens n’auraient pas dû se lancer dans des projets de développement de jeu avec moi », a-t-il regretté, assurant qu'il n'avait pas de mauvaises intentions : « J'ai commis des erreurs ».
Oui bien sûr...Mais quel sale escroc. Maintenant il veut se faire passer pour un gars qui sois disant s'est planté et a fait d'erreurs. Ce menteur les a fait perdre leur temps pendant des semaines les pauvres.
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Avatar de NBoulfroy
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 26/08/2019 à 17:15
Je ne ferai aucun commentaire vis à vis de mon expérience pour mon stage de fin d'étude de 4 mois (mai à août, inclus).

Et encore, j'ai de la chance, j'ai été payé !
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Avatar de Jamatronic
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 26/08/2019 à 20:18
Ha ha ! Ha ha ha ha ha ha ! Mouhahahahahaha !

flatter l'ego de quelqu'un est une arme que les managers savent employer et il faut avouer que c'est redoutable
Il faut bien que les managers aient une certaine forme de compétence
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 26/08/2019 à 15:40
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Avez-vous déjà entendu parler d'une situation similaire ?
Ça me rappelle une histoire de stagiaires non payé qui se sont fait exploiter :
LYNN AND THE SPIRITS OF INAO : DU PROJET PROMETTEUR À L'ANNULATION
Ces informations ont rapidement été confirmées par d'autres stagiaires ayant travaillé pour Bloomylight Studio, qui ont témoigné à leur tour pour dénoncer la gestion du projet et leurs conditions de travail. On y découvre ainsi que le local faisant office de studio est en réalité un petit appartement de 20m², dans lequel seuls de nombreux stagiaires se relayaient depuis plusieurs années pour avancer sur le projet.
On peut trouver des témoignages de stagiaires.
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Avatar de Médinoc
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 02/09/2019 à 11:01
Je n'arrive pas à comprendre ce que ça devait rapporter à Mahal. Tout ce qu'il a obtenu, c'est du travail gratuit sur un software qui ne lui appartenait pas et qu'il n'aurait donc pas pu commercialiser...
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Avatar de cecedu26
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 26/08/2019 à 15:22
Rien de choquant; s'ils sont assez stupides et travailler seulement 'motivés par leur passion', pourquoi un patron (verreux) n'en profiterait pas ?
Chez nous on a meme trouvé une solution radicale, donner des titres pompeux aux plus motivés; question salaire ils ne sont meme pas regardant; ils ont globalement comme les autres (ou a peine plus) mais surtout flatter l'ego de quelqu'un est une arme que les managers savent employer et il faut avouer que c'est redoutable.

Continuez a foncer tete baissée; quelqu'un en profitera mais ce ne sera certainement pas vous.
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