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Cyberdélinquance : des milliers de particuliers et d'entreprises victimes d'infractions numériques en 2018
Selon un rapport annuel du gouvernement

Le , par Christian Olivier

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En France, le ministère de l’Intérieur a rendu public ce mardi, et pour la troisième année consécutive, le rapport annuel sur les menaces liées au numérique élaboré par la DMISC (Délégation ministérielle aux industries de sécurité et à la lutte contre les cybermenaces). Ce rapport fournit un aperçu complet des enjeux, des menaces et des réponses apportées par le ministère. Cependant, il met également en lumière les difficultés rencontrées par le gouvernement pour mesurer avec précision la délinquance numérique et évaluer le coût de la cybercriminalité.

Ce document montre que la délinquance numérique est un phénomène qui prend de l’ampleur dans l’Hexagone et en Europe ainsi qu’une préoccupation qui concerne aussi bien les particuliers que les entreprises. Il affirme que « ;tout un écosystème facilitant la mise en œuvre d’attaques cyber par des individus ou groupes criminels est désormais en place, induisant la notion de “crime-as-a-service” ;», dans un contexte favorable aux trafics illicites sur les darknets.
D’après les données fournies par la gendarmerie, 67 ;890 infractions numériques ont été enregistrées en 2018, soit 7 % de plus qu’en 2017 - bien loin de la hausse 32 % notée entre 2016 et 2017 - et 73 % d’entre elles étaient considérées comme des « ;escroqueries liées à Internet ;» pour un préjudice total estimé a été de plus de 1 milliard d’euros.

Le rapport indique par ailleurs que la police et la gendarmerie ont enregistrées 9970 plaintes en 2018 concernant « ;les piratages informatiques plus classiques ;», en régression de - 9 % par rapport à 2016, ainsi qu’une réduction des escroqueries aux faux ordres de virement internationaux et des attaques par déni de service. Les contenus de provocation et d’apologie au terrorisme signalés à la plateforme PHAROS ont connu une baisse significative pour la troisième année d’affilée et la plateforme Perceval qui permet de signaler rapidement l’utilisation illégale de sa carte bancaire reçoit depuis novembre 2018 environ 450 alertes par jour, pour un montant moyen de 480 euros.


le document décrit un phénomène de « ;sextorsion ;» portant sur un chantage à la webcam prétendument piratée est apparu en 2018. Toutefois, au tableau des principales « ;escroqueries liées à Internet ;» recensées en 2018 figurent :

  • l’arnaque au faux support informatique ;;
  • l’arnaque à la romance ;;
  • les arnaques aux marchés « ;Forex ;» ;;
  • les arnaques aux cryptomonnaies ;;
  • les fraudes à la carte bancaire.

Le rapport précise que les entreprises sont particulièrement touchées par la criminalité numérique à travers d’attaques ciblées ou de vagues de contamination massives, mais indiscriminées : « ;l’année 2017 a été marquée par des campagnes de rançongiciels (Wannacry, Notpetya). Ces attaques n’ont pas poursuivi leur forte croissance, mais persistent en 2018. Elles touchent de nombreuses entreprises françaises puisque 80 % environ d’entre elles ont constaté au moins une en 2018. Les autorités ont signalé 560 plaintes l’année dernière suite à des attaques par un rançongiciel. Mais, ces attaques « ;semblent davantage cibler les grandes entreprises ayant la capacité de payer des rançons très élevées ;» et les attaques de type « ;spear-phishing et cryptojacking ;» sont en nette augmentation depuis début 2018.

Malheureusement, ces chiffres restent « ;bien en deçà de la réalité des attaques ;», notent les auteurs du rapport : « ;La majorité des entreprises victimes ne dépose pas plainte, ni même ne signale les faits aux forces de l’ordre, en général pour préserver leur image ;». Les données fournies par la plateforme Perceval, par exemple, comptabiliserait moins de 20 % du nombre total de fraudes et l’outil statistique est, en outre, inadapté au phénomène « ;cyber ;».

Dans ce rapport annuel, le ministère de l’Intérieur a aussi essayé d’aborder des sujets complexes tels que la sécurité / traçabilité des objets connectés, la pollution numérique – terme utilisé pour décrire l’impact négatif du numérique sur l’environnement à travers le fonctionnement d’Internet, ainsi que la fabrication et l’usage d’objets informatiques ou numériques – et l’impact des directives, de la jurisprudence et des règlements européens sur la lutte contre les cybermenaces.

Source : Ministère de l’Intérieur

Et vous ?

Que pensez-vous des données présentées dans ce rapport ?
Qu’est ce qui, selon vous, pourrait expliquer cette tendance ?
Avez-vous des anecdotes en rapport avec la cybersécurité dans les entreprises ou l’administration française ? Si oui, partagez en commentaires.

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Avatar de Jipété
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 11/07/2019 à 18:33
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
La France a refusé d'appliquer le jugement !!!
On sait pourquoi ?
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 12/07/2019 à 14:34
Citation Envoyé par Jipété Voir le message
On sait pourquoi ?
Comme l'indique l'article en référence, la réponse officielle de la France est: "Le 15 mai, les autorités françaises ont communiqué à l'Office fédéral de la Justice que la peine privative de liberté prononcée en Suisse ne peut être exécutée en France selon les bases légales existant actuellement en France (...) Cette décision ne peut faire l'objet d'aucun recours"

Donc un individu français condamné à la prison pour le meurtre d'une française (sa belle-mère) sur le sol suisse ne peut pas être mis en prison en France et ne peut pas être extradé en Suisse pour purger sa peine à cause... de la loi française! (le meurtre ayant eu lieu en Suisse et jugé en Suisse, la justice française ne peut pas traiter le cas; la France ne veut pas appliquer le jugement à la prison fixé par le tribunal en Suisse et last but not the least la France n'extrade pas ses citoyens).

A noter que seule la France protège le criminel en question. Il fait l'objet d'un mandat d'arrêt international; si il met un pied hors de France, il serait interpellé et extradé en Suisse pour y purger sa peine.

https://www.europe1.fr/international...-france-942810

Tous les français que leur belle-mère insupporte savent maintenant la marche à suivre...

Quand on constate une situation pareille, ce n'est pas demain que la vie des cybercriminels va s’assombrir...
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 11/07/2019 à 15:31
Cyberdélinquance : des milliers de particuliers et d'entreprises victimes d’infractions numériques en 2018
"Et que fait la police???" dira ma boulangère du coin de la rue.

A quoi cela sert de nous servir ce genre d'info qui ne correspond qu'à enfoncer une porte ouverte?

Y-a-t-il eu ces 10 dernières années, une seule mesure proposée par les politiques de tous poils et de tous pays pour attraper, condamner et emprisonner les cyberdélinquants? Strictement rien!

L'internet est sans frontière à l'inverse de la justice. Même si un gendarme français arrive à identifier le responsable d'une quelconque cyberattaque provenant d'un pays tiers. Tous les protagonistes seront morts de vieillesse avant même que la justice des 2 pays se mettent d'accord pour poursuivre le criminel!

Et on ne parle pas de pays exotiques: Il y a l'exemple d'un citoyen français qui a été condamné en Suisse pour l'assassinat de sa belle-mère. Restant libre le temps que la justice traite son recours, il a tout simplement passé la frontière et vit actuellement en France au bord du lac Léman en admirant tous les matins la Suisse de l'autre côté du lac; le pays où il devrait purger une peine de plus de 10 ans de prison. La France a refusé d'appliquer le jugement!!!
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