Les e-Redears sont complémentaires des tablettes PC

Pour Amazon, qui révèle que le Kindle est sa meilleure vente de tous les temps

Lorsque nous parlions d'un Noël Hi-Tech, nous ne croyions pas si bien dire. Pour la plus grande joie d'Amazon, la fête a été l'occasion pour de nombreux utilisateurs de se procurer un Kindle, son e-reader maison.

Et par « nombreux », il faut comprendre très nombreux puisque Amazon révèle que son lecteur électronique est devenu la meilleure vente de tous les temps de la plateforme.

Pour la petite histoire, le Kindle détronne le dernier tome de Harry Potter.

L'iPad n'aurait donc qu'à bien se tenir ?

Pas vraiment. Dans l'esprit du revendeur, tablettes et e-readers sont complémentaires. Un avis qui s'appuie sur ses chiffres de vente : « Nous nous sommes rendus compte que beaucoup de personnes qui achètent un Kindle possèdent également une tablette LCD », souligne ainsi Jeff Bezos, le Président fondateur d'Amazon.com. « Les consommateurs déclarent utiliser leurs tablettes pour les jeux, les films, et la navigation Internet ; et leurs Kindles pour la lecture ».

Autrement dit, ce type d'appareil n'est pas limité par rapport aux tablettes. Il possèderait au contraire des points forts qui sont, justement, les points faibles de l'iPad et de ses concurrents. « [Les gens] préfèrent le Kindle pour la lecture parce qu'il pèse moins lourd, il retire la préoccupation de la charge de la batterie avec son autonomie d'un mois, et il possède un affichage très proche du papier avec son encre électronique qui réduit la fatigue oculaire, permet de ne pas déranger son partenaire pour lire au lit, et fonctionne en plein soleil ».

En plus de ne pas déranger son ou sa campagne lors de séances nocturnes (ce que - visiblement - les tablettes ne permettraient pas), le Kindle possède un autre avantage, non pas pour détrôner les tablettes, mais pour cohabiter avec elles : un prix qui ne cesse de baisser et de se rapprocher des 100 €.

« Son prix de 139 dollars est un point clef, il est suffisamment bas pour que les gens n'aient pas à choisir ».

Ou plus exactement, puissent choisir de dépenser quatre fois plus dans un autre produit qui s'impose, par ailleurs, de plus en plus en entreprise.

Un secteur où le Kindle semble cruellement absent.

Source : Communiqué de Amzon