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Facebook utiliserait les données personnelles des utilisateurs comme monnaie d'échange
Pour accorder des privilèges spéciaux à certaines entreprises

Le , par Bill Fassinou

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15  0 
En mai dernier, dans la foulée du scandale Cambridge Analytica, l’organisation des consommateurs et usagers (OCU), une association espagnole de protection des consommateurs avait annoncé, dans un communiqué sur son site Web qu’elle déposera « une plainte collective contre Facebook en défense de l’ensemble des utilisateurs de ce réseau social dont les données ont été exploitées sans leur consentement ». Dans son recours collectif contre Facebook, l’OCU estime que la société a enfreint les règles de protection des données en n'ayant pas informé ou demandé une autorisation expresse aux usagers pour l'utilisation de leurs données personnelles. L’association déclare agir dans l’intérêt, non seulement, des usagers qui sont touchés directement par la fuite de données, mais également tous les utilisateurs de Facebook en Espagne, quelques 26 millions d'utilisateurs, pour qui elle demande au moins 200 euros en guise d’indemnisation pour chacun.

L’association indique agir conjointement avec d'autres groupes de consommateurs au Portugal (Deco-Proteste), en Belgique (Test-achats) et en Italie (Altroconsumo). L'OCU et les autres associations ont demandé des explications à Facebook afin de clarifier quelles mesures adopter pour éviter ces cas à l’avenir et rendre aux utilisateurs le contrôle de leurs données, leur donnant le pouvoir de décider où, avec qui ils veulent les partager, quand ils veulent arrêter de le faire et quand ils veulent les récupérer, a publié l’association sur son site Web. Plusieurs autres groupe de consommateurs ont porté plainte contre Facebook pour l'exploitation abusive et sans consentement des données personnelles de ses utilisateurs. Six4Three, une société de technologie qui a mis au point un moyen de rechercher des photos de bikini parmi vos contacts sur Facebook, a porté plainte contre Facebook à la cour fédérale affirmant que le géant des médias sociaux distribuait les données des personnes de manière secrète et sélective en échange d'achats publicitaires ou d'autres concessions, alors même que d'autres entreprises avaient été coupées, ruinant leurs activités.


Après que Facebook ait fermé l'accès aux données en 2014 aux développeurs d’applications qui étaient auparavant habitués à obtenir de grandes quantités de données personnelles sur les utilisateurs de Facebook et sur leurs amis, l'entreprise a poursuivi Facebook en justice pour avoir détruit ce secteur d'activité. L’affaire, qui a progressé lentement devant la Cour suprême du comté de San Mateo dans la Silicon Valley, est centrée sur une période donnée. À l'époque, Facebook avait déclaré qu'il supprimait les données pour protéger la confidentialité des utilisateurs. La poursuite a repris son cours la semaine dernière lorsque des agents britanniques ont saisi des copies numériques de milliers de documents du développeur de Six4Three, Ted Kramer, lors de son voyage à Londres la semaine passée. La société Kramer est à l'origine du développement de Pikinis, une application permettant aux utilisateurs de trouver des photos d'utilisateurs de Facebook portant des bikinis. L'application a été créée à partir des données de Facebook, auxquelles Six4Three et des milliers d'autres développeurs ont eu accès via l'API de Facebook qui a permis à Six4Three de parcourir Facebook pour trouver des photos en bikini de personnes qui étaient des amis avec les utilisateurs de Pikinis.

Utiliser les données personnelles des utilisateurs comme monnaie d'échange - et accorder des privilèges spéciaux à certaines sociétés tout en en excluant de nombreuses autres - semble contredire les promesses répétées de Facebook de ne jamais vendre de données personnelles de ses utilisateurs. L'affaire soulève également des questions sur le respect par Facebook d'un accord avec la Federal Trade Commission, qui stipulait en 2011 que le réseau social ne pouvait pas donner aux développeurs tiers l'accès à des données utilisateur que les gens pensaient avoir gardées confidentielles. En effet, en 2011, la FTC avait accusé Facebook d’avoir trompé ses utilisateurs après avoir permis le partage de leurs informations en public au lieu de les garder au privé. L’année suivante, la société a créé un programme de confidentialité visant à réunir toutes les équipes du réseau social et améliorer la communication et la transparence concernant l’usage des données des utilisateurs.

Le réseau social a connu un bon nombre de controverses liées au respect de la vie privée. Et pour cause, le site se nourrit d’un grand nombre de données personnelles de ses utilisateurs et constitue même des « dossiers fantômes » sur les internautes, y compris ceux qui n'ont pas de compte. Pour exemple, cette réalité de non-respect de la vie privée par Facebook a été confirmée en novembre 2017 par un ancien employé de l'entreprise. Selon lui, le réseau social a concentré ses efforts sur la collecte de données des utilisateurs au lieu de les protéger des abus. Dans un article d’opinion publié par le New York Times, Sandy Parakilas avait informé que rien n’obligeait Facebook à surveiller la collecte ou l’usage des données des utilisateurs. L’employé a expliqué que le business model basé sur la vente de publicité en ligne empêche l’introduction de tout changement. « J’ai dirigé les efforts de Facebook pour régler les problèmes de confidentialité sur la plateforme de développeurs en 2012 avant son introduction [de Facebook] en bourse. Ce que j’ai vu à l’intérieur est une entreprise qui priorise la collecte de données des utilisateurs au lieu de les protéger de tout abus », avait déclaré Parakilas.


Selon la plainte, des documents feraient référence à des échanges de courriels concernant les relations de Facebook avec plusieurs grands partenaires commerciaux, notamment Lyft, Tinder, Amazon.com, Airbnb et la Banque Royale du Canada. Dans l'un des échanges de courriels, les employés de Facebook auraient ​​discuté de la fermeture de l'accès « en une seule passe à toutes les applications qui ne dépensent pas… au moins 250 000 dollars par an pour maintenir l'accès aux données ». Toutefois, Facebook nie avoir échangé l'accès aux données de ses utilisateurs à des fins commerciales. Pourtant, des milliers de pages d'archives classées par les tribunaux illustrent les stratégies astucieuses utilisées par le réseau social pour construire son empire publicitaire, selon The Washington Post. Ces documents mettraient en lumière des allégations de comportement anticoncurrentiel qui pourraient affecter les efforts déployés par les législateurs américains et européens pour limiter le pouvoir des géants de la technologie.

Depuis le scandale Cambridge Analytica ayant permis à un développeur d'accéder de manière inappropriée aux profils Facebook de 87 millions d'utilisateurs, les législateurs ont régulièrement interrogé Facebook sur ses relations avec ses partenaires de données. Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, avait déclaré au Congrès, en avril, que la société avait restreint l'accès des données des utilisateurs aux applications extérieures depuis quelques années, mais The Washington Post annonce des rapports ultérieurs ont révélé des relations privilégiées négociées par la société avec des partenaires extérieures. Facebook n'a pas contesté l'authenticité lesdits documents de preuve, mais a déclaré que les pièces du dossier avaient été utilisées de manière sélective pour donner un aspect trompeur de la prise de décision au sein de l'entreprise à un moment où le réseau social limitait fortement les informations que les développeurs d'applications pouvaient collecter de la plate-forme.


« Les documents rassemblés par Six4Three pour cette affaire sans fondement ne sont qu'une partie de l'histoire et sont présentés d'une manière très trompeuse sans contexte supplémentaire. Nous avons apporté des modifications à la plateforme en 2015 pour empêcher le partager des données des amis d'un utilisateur avec les développeurs », a déclaré Konstantinos Papamiltiadis, directeur des plateformes et des programmes de développement de Facebook, dans un communiqué. Six4Three estime que la confidentialité n’est pas la raison pour laquelle Facebook a fermé l’API. Le développeur affirme que Facebook s'est rendu compte qu'il pourrait utiliser son flux de données comme moyen de pression pour inciter les entreprises à acheter de la publicité susceptible d'alimenter le marché naissant de la publicité mobile de l'entreprise. Facebook indique qu'aucune des sociétés mentionnées dans les documents, à part Amazon, n'a continué d'y avoir accès après 2015. Le développeur affirme également que Facebook savait que les développeurs prenaient des données allant au-delà des préférences des utilisateurs en matière de confidentialité, en violation du décret de consentement de 2011.

Dans un échange en 2012, un cadre supérieur de Facebook avait déclaré à ses collègues qu'après des discussions avec Zuckerberg, les dirigeants avaient décidé de limiter l'accès à l'API des entreprises potentiellement compétitives par rapport à Facebook. Facebook « demanderait également à tous les partenaires de la plateforme d’accepter la réciprocité des données », un terme qui, selon les plaignants, signifierait que les données ne seraient pas fournies sans compensation pour les activités publicitaires de Facebook. Dans un autre échange de courrier électronique en 2013 sur l'accès Amazon, un employé a demandé à ses collègues s'ils autoriseraient Amazon à utiliser l'API « uniquement s'ils acceptaient nos demandes ». Un autre employé a répondu que, comme Facebook était en train de restreindre l'API, l'entreprise devrait travailler avec Amazon à la conclusion d'un accord. Bien que les termes des "concessions" de Facebook ne ressortent pas clairement dans l'échange, l'API était considérée comme libre et sans restriction à l'époque.

Ben Holze, porte-parole d'Amazon, a rassuré qu' « Amazon utilise les API fournies par Facebook afin de permettre aux utilisateurs Facebook de vivre avec nos produits, par exemple, donner aux clients la possibilité de synchroniser leurs contacts Facebook sur une tablette Amazon. Nous utilisons les informations uniquement conformément à notre politique de confidentialité ».

Source : The Washington Post

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Avatar de sinople2000
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 07/02/2022 à 7:08
mais retirez tout ça, ça rendra les gens moins cons (oui je sais sauf moi diront certains) et on en aura fini avec ces trucs débiles de réseaux sociaux
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Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 18/04/2019 à 14:59
Cela arrive à tout le monde, y'a pas de quoi en faire un drame.

Tiens, pas plus tard que la semaine dernière, je me baladais tranquillement au centre-ville, et paf ! Je braque une banque par erreur.
Cela m'arrive tout le temps, je suis vraiment tête en l'air.
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Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 07/02/2022 à 8:04
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Meta menace de retirer Facebook et Instagram du marché européen
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Facebook a immédiatement averti que l'arrêt des transferts de données transatlantiques pourrait avoir un impact dévastateur sur l'entreprise. La société s'appuie sur le traitement des données des utilisateurs pour fournir des publicités en ligne ciblées.
Je trouve le contraste entre ces deux phrase très intéressant.
Meta se croit suffisamment important pour que sa mise en danger soit une menace pour son environnement européen. Mais cette phrase souligne aussi sa fragilité. Il y a quelques années ils n'auraient pas parlé de l'impact, il auraient lancé un bras de fer en attendant que les politiques craquent avant eux.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Et vous ?
Cette menace est-elle crédible selon vous ?
J'ai de gros doutes, Facebook est en perte de vitesse et l'Europe est une part importante de leur marché.
Ces entreprises réfléchissent en bénéfices/risques, mettre cette menace a exécution montrerait pour moi à quel point facebook n'a plus rien à perdre et tenterait la charge du désespoir.
Je pense qu'ils n'en sont pas encore là mais me réjouis qu'ils s'en rapprochent.

Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Quels impacts pour les entreprises qui dépendent de Facebook pour leurs activités ?
J'ai l'impression que c'est de moins en moins le cas.
J'ai deux amis qui ont lancé leurs entreprises il y a quelques années, ils ont longtemps été extrêmement actifs sur Facebook qui était leur principal média de communication.
Avec le COVID des petites boites se sont regroupées pour mutualiser leurs communications et leur dépenses.

Je ne connais aucune entreprise dont l'activité ne dépend que de Facebook.
Par contre c'est une autre histoire pour les associations mais de celles que je connais elles ont une existence physique suffisante pour qu'à la disparition de Facebook elles se dirigent vers un autre média.
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Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 05/06/2019 à 10:18
Je trouve cela quand même légèrement déplacé, ils connaissaient parfaitement ce à quoi ils s'engageaient en achetant des actions de type A, plutôt que de celles de type B. Les règles du jeu ne sont pas une surprise.
S'ils ne sont pas content, pourquoi ne vendent-ils par leurs actions ?

C'est comme aller à une boulangerie, acheter une baguette de 100g, et se plaindre que celui qui achète une flûte de 200g a plus de pain en sortant...
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Avatar de rawsrc
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 30/06/2019 à 12:23
Citation Envoyé par Jonathan Voir le message
L'Italie inflige à Facebook une amende d'1,1 million de dollars

En décembre 2018, l'agence avait condamné Facebook à une amende de 10 millions d'euros pour avoir induit en erreur ses utilisateurs en raison de ses pratiques de connexion et au mois de mars de cette année, elle a mis en cause Facebook sur l'utilisation abusive des données, mais cette fois là, le géant des réseaux sociaux avait choisi de payer un montant réduit de 52000 euros dans l'espoir de régler le problème.
Il faut changer d'échelle pour tout remettre en perspective :
Je vous informe que Facebook réalise un chiffre d'affaires de 1 776 $ par seconde qui passe (24/24h sur 365j), la première amende représente 619 secondes d'activité de Facebook et la deuxième : 29 secondes.

Sous cet angle, c'est tout de suite beaucoup plus parlant, vous ne trouvez pas ?
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Avatar de philouZ
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 07/02/2022 à 9:33
Perso je n'ai pas de compte facebook, pas d'instagram, de tik tok...

Que meta se barre d'Europe ça ne peut faire que du bien. Autour de moi y'a pas mal de gens qui stoppent leur compte parce que ras le bol de tout ça. Si demain il n'ya plus de réseaux sociaux sur internet, les gens retrouveront une façon de vivre plus simple et seront certainement moins stressés dans leur vie de tous les jours.
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Avatar de escartefigue
Modérateur https://www.developpez.com
Le 10/02/2022 à 9:31
Il y a un truc qu'on appelle "le retour à la ligne" bien pratique pour rendre l'écrit plus lisible et agréable.
il y a un autre truc qu'on appelle "le plan dialectique", qui permet de structurer le propos pour le rendre plus intelligible

Parce que là on vient de se prendre deux pavés dans la tronche, c'est indigeste
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Avatar de rawsrc
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 05/06/2019 à 11:28
Fin 1er trimestre 2019 :

Entreprise Trésorerie Chiffre d'affaires
Google 113 milliards $ 137 milliards $
Apple 245 milliards $ 265 milliards $
Facebook 45 milliards $ 56 milliards $
Amazon 37 milliards $ 242 milliards $
Microsoft 131 milliards $ 110 milliards $
Dell 15 milliards $ 90 milliards $
Uber 8 milliards $ 11 milliards $
Total 594 milliards $ 911 milliards $

Total GAFAM : 571 milliards de $ de trésorerie
Total GAFAM : 810 milliards de $ de chiffre d'affaires (Cela représente grosso modo le PIB cumulé de 90 pays de la planète sur 194)

tu veux lutter toi ? A part la puissance de feu d'un état comme la Chine, je ne vois pas comment tout ce petit monde ne pourrait pas racheter n'importe quelle société concurrente ou qui commencerait à marcher sur leur plates bandes (d'ailleurs c'est se qui se passe, d'où l'entrevue d'un abus de position dominante)
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Avatar de pcouas
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 07/02/2022 à 6:19
Justement occupons nous de Ticktok aussi
La chine justement a fait "plier" Facebook et pas l'europe !!,
Que Facebook se retire, de tout façon Facebook est en perte d'utilisateurs !!!
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Avatar de fabverdet
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 08/02/2022 à 18:18
Meta réalise presque 40% de son CA en Europe, sans compter les ventes publicitaires auprès de ses clients états-uniens pour le marché européen. Vous connaissez beaucoup de sociétés capables de faire une croix sur 40% de leur chiffre d'affaire, voire plus, par ce qu'elles ne sont pas contentes des lois en vigueur ?...
C'est un discours déjà entendu qui ne prend plus.
Si Meta se retirait du continent européen, il y aurait un choc ponctuel mais sans grande conséquence (à par pour les sociétés qui ont basé exclusivement leur business sur eux). D'autres acteurs existent déjà ou émergeront.
Même Google, bien plus indispensable que Meta ne serait pas capable de faire ça.
En revanche, Meta ne s'en remettrait pas face à ses concurrents (et ils sont nombreux et méchants...) : partent de confiance des clients, perte de valorisation en bourse, perte du positionnement de premier réseau social mondial, perte d'annonceurs... Ouille !!!

Le problème de fond, c'est la loi états-unienne, incompatible avec le RGPD. Faut pas lâcher le bout de gras ! Ils nous les brisent, ces américains ! Ils veulent travailler en Europe, ils doivent respecter les lois européennes, comme nous respectons les lois états-uniennes aux états-unis.
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