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Dossier : Internet est-il un moteur ou un frein pour l'avenir de la presse ?
Comment les TIC influent sur le journalisme

Le , par Katleen Erna

33PARTAGES

4  1 
Dossier : Internet est-il un moteur ou un frein pour l'avenir de la presse ? Quels sont les effets des nouvelles technologies sur le journalisme et les médias ?

Depuis de longs mois déjà, les professionnels de l'édition sont touchés par une crise économique très sévère, qui semble s'acharner sur leurs professions.

Imprimeurs, journalistes, éditeurs, etc... Tous en souffrent. La faute à la crise ? Pas seulement. Les comportements des consommateurs évoluent également vers le "tout numérique", et les supports physiques sont délaissés.

Les tirages chutent, les ventes sont de plus en plus difficiles.

L'arrivée également de nouveaux supports gratuits (qu'il s'agisse de presse papier distribuée dans divers lieux stratégiques très fréquentés comme les gares ; ou de blogs d'informations) à l'effet d'une boule dans un jeu de quilles. Le monde de la presse écrite, qui dominait jusqu'alors, est chamboulé. De quoi se poser beaucoup de questions sur l'avenir des supports papiers face au numérique.

Les comportements changent. Dans les écoles, on commence à troquer les livres de classe contre des logiciels éducatifs ou des textes sur écran. Avec l'arrivée des lecteurs d'e-books (comme le populaire Kindle d'Amazon), les contenus se lisent de plus en plus sur un écran, et s'échangent par e-mail ou IRC.

D'ailleurs, en décembre 2009, les ventes d'e-books s'envolaient pour dépasser pour la première fois celles des livres papiers.

Et, par le biais des Smartphones et maintenant des tablettes, il est possible d'accéder aux applications des plus grands titres de presse et de les feuilleter virtuellement sur son terminal. Les adultes modifient ainsi leurs habitudes, quant aux jeunes générations, elles sont pour ainsi dire en train de naître avec un écran devant les yeux. A quel point ceci va-t-il modifier le marché de la lecture ?

Beaucoup considèrent l'Internet comme un outsider qui est venu tout chambouler, et lui imputent, et à lui seul, le déclin de la presse écrite.

C'est d'ailleurs dans cet esprit qu'en août 2009, la Fédération Italienne des Editeurs de Journaux à porté plainte contre Google, ce qui a déclenché une investigation d'Antitrust contre la firme de Mountain View.

La cible ? Google News qui, en reproduisant le contenu de leurs articles sans les laisser maîtriser cette "double" publication, leur porterait un grave préjudice, notamment en terme de revenus publicitaires.

Ils affirment que les internautes fréquenteraient moins leurs sites et se contenteraient de lire leurs contenus sur la page de Google.

L'année dernière, le gouvernement à publié les résultats de son étude décennale sur les pratiques culturelles des français, qui indiquaient que seulement 10% des français (15-24 ans) lisent un quotidien, alors que 80% d'entre eux ont recours à l'Internet pour dénicher des informations en ligne.

Les chiffres montrent également que 48 % des 20 à 24 ans lisent journaux et magazine sur le Web ; et 79% des 15-19 ans lisent des blogs (63% pour les 20-24 ans).

Internet semble donc avoir un impact sur le chiffre d'affaires des entreprises de presse, en modifiant les habitudes et besoins des consommateurs.

D'un autre côté, d'autres faits et statistiques avancent le contraire.

Ainsi, dans les camps opposés, on estime que les TIC sont un tremplin pour l'avenir des journaux et autres magazines.

En juin 2010, Steve Jobs (le patron d'Apple) s'est déclaré persuadé que l'avenir de la presse trouvera son salut grâce aux supports électroniques (comme son iPad) : «Je pense que les gens sont prêts à payer pour obtenir du contenu. Je crois aux médias et je crois à la diffusion de l'information», déclare-t-il, avant de poursuivre en disant qu'Apple est « en train d'essayer de convaincre (les patrons de presse) qu'il est dans leur intérêt de proposer des prix plus élevés que pour la presse papier». Pour lui, l'avenir de l'information est en ligne, et pas à des prix légers. Pour que les médias Internet soient viables, ils doivent "demander cher" et "offrir beaucoup de contenu".

Un sujet tendu, du fait de la crise touchant actuellement la presse. Les éditeurs tentent de trouver des tarifs acceptables, auxquels ils devront en plus rajouter la marge prélevée par Apple pour des contenus accessibles via une application iPad.

Un autre avantage, et pas des moindres : depuis l'avènement d'Internet, nous n'avons jamais été autant informés. A domicile, et même à n'importe quel endroit du globe avec un Smartphone, on peut se connecter et accéder à des contenus à propos de presque tous les sujets imaginables. En sachant où chercher, et comment trier ce que l'on trouve, on peut vraiment s'instruire sur tous les sujets, et avec fiabilité.

Pour Google aussi, l'avenir de la presse sera numérique ou ne sera pas : "Les marges importantes que les journaux ont réalisées par le passé reposaient sur une rareté artificielle : un choix limité pour les publicitaires et annonceurs comme pour les lecteurs. Avec Internet, cette rareté a disparu et remplacé par l'abondance. Aucune mesure politique ne sera en mesure de restaurer le chiffre d'affaires des journaux au niveau qu'il a connu avant l'émergence de l'information en ligne. Ce n'est pas une question de "dollars analogiques contre des centimes numériques", mais plutôt une évaluation réaliste sur la façon de gagner de l'argent dans un monde mêlant à la fois abondance et concurrence pour le consommateur", a déclaré la firme en juillet 2010.

Et la compagnie de conclure qu'elle continuera "de travailler avec les éditeurs pour trouver des solutions permettant d'assurer la survie du journalisme en ligne et qu'il puisse se développer sur le web". En d'autres termes, Google estime que les défis auxquels font face les médias sont avant tout de leur ressort. Il n'est pas nécessaire de légiférer pour sauver la presse, mais plutôt de créer des solutions économiques et commerciales viables.

Le Net sera-t-il alors le prochain modèle économique de la presse ?

Le média on-line permet en tous cas d'accéder à divers titres, articles et informations à tout moment et de tout lieu :

"Aujourd'hui, plus de 25 000 sociétés de presse à travers le monde rendent leur contenu disponible sur Google Actualités et d'autres moteurs de recherche. Ils le font parce qu'ils veulent que leur travail soit trouvé et lu (Google délivre plus d'un milliard de visiteurs aux sites Internet des journaux chaque mois)" avait précisé la firme américaine. Ces visites offrent aux éditeurs une opportunité commerciale, la chance d'attirer un lecteur avec du contenu intéressant, de gagner de l'argent avec des publicités ou en proposant des abonnements en ligne". Un sympathique retour d'ascenseur du numérique vers le papier.

Une autre question qui se pose également, est de savoir si la presse payante est dans une impasse, ou si au contraire elle a encore devant elle un bel avenir.

Pour tenter d'aider à sauvegarder la monétisation de l'information en ligne, le gouvernement pourrait plancher sur un principe de "licence globale" s'appliquant à la presse.

Pour Nathalie Collin, co-directrice de Libération, la survie de la presse doit passer par un effort financier de la part des Internautes et des fournisseurs d'accès à Internet.

Elle propose que les internautes s'acquittent d'un abonnement qui serait reversé aux principaux organismes de presse. Sa proposition serait-elle retenue et concrétisée ?

Il y a un an (le 19/11/2009), nous avions lancé ici même le sondage suivant : "Presse en ligne : êtes-vous prêt à payer pour lire un contenu ? ".
Les réponses on été édifiantes :

- Oui, sous forme d'abonnement (6.06%)

- Oui, au cas par cas (12.12%)

- Oui, si c'est en complément d'une offre gratuite (sur le modèle du Monde) (13.13%)

- Oui, sous forme de licence globale liée à l'abonnement Internet (11.11%)

- Non, mais une fois de temps en temps, pourquoi pas (17.17%)

- Non, jamais (59.60%)

- Je ne sais pas (3.03%)

Nos concitoyens ne semblent clairement pas prêt à ouvrir leur porte-monnaie pour la presse payante sur la Toile. Par ailleurs, le très célèbre et fiable institut de sondage Forrester Research avait posé la même question à un panel (4.700 lecteurs américains), pour arriver au résultat que 80% des lecteurs ne sont plus prêts à payer pour accéder à des contenus informatifs en ligne.

Malgré tout, il reste encore 20% d'individus favorables à l'information payante sur Internet. Cela s'est également ressenti sur Developpez.com, où un lecteur poste ce commentaire en réponse au sondage indiqué plus haut :

" Je vais peut être vous étonner, mais je suis prêt à payer pour lire en ligne.

En France, j'étais abonné au canard enchaîné, journal qui ne vit que par ses ventes et absolument sans publicité. Depuis que je suis à Toronto, je ne peux plus le recevoir que 6 jours en retard avec l'abonnement international, ou le vendredi après midi pour un prix exorbitant à la maison de la presse.

Cela fait déjà 2 mails que je leur envoie pour qu’ils mettent ce service en place, mais rien n'y fait, ils sont têtus les bougres.

J'entends les haro : Pourquoi payer quand le gratuit existe... demandez vous alors ce que le gratuit a comme prix.
- indépendance inexistante quand le budget tient aux annonceurs.
- publicité intrusive dans le journal

Moi je paye et j'en suis fier, parce que le métier de journaliste n'est pas celui de blogueur et qu'il mérite d'être rémunéré à sa juste valeur.

Quand je reviendrais en France, je me réabonnerai au canard parce que je n'imagine pas ne pas le faire."

Un autre internaute de renchérir :

"Moi je suis prêt à payer pour du contenu presse en ligne et je le fais déjà d'ailleurs. Les contenus presse en ligne on en trouve partout, mais des contenus fiables, objectifs et qui ne se contentent pas de relayer des rumeurs y'en a pas beaucoup. "

Ce qui pose clairement la question de la qualité de l'information. Pour beaucoup de lecteurs, gratuit rime souvent avec peu fiable, bâclé, ou moins sérieux que les autres. Est-ce réellement le cas ?

En début d'année, notre ministre de la Culture Frédéric Mitterand était invité de l'émission "Questions de génération" sur France 4. Il y a tenu des propos pour le moins dépréciatifs envers les rédacteurs du net, leur reprochant de faire de "l'intox" plutôt que de l'information. Il se désole aussi de "l'impunité" permise par "le statut anonyme des blogueurs".

Pour remédier à cela, il propose la création d'un label de "bonne presse" duquel les blogs seraient exclus : "Je voudrais simplement qu'on développe une éducation sur Internet, qu'on sache se servir d'Internet en étant un peu méfiant avec toutes les informations qu'on peut avoir", explique-t-il pour se justifier.

Bernard Henri Lévy, en revanche, c'est exprimé en faveur de la valeur des contenus numériques : "Je ne suis pas d'accord avec l'idée d'Internet poubelle de l'information. Il y a une grande presse écrite, et il y a une presse écrite poubelle. Il y a aussi une presse poubelle dans la presse écrite. Internet c'est pareil, il y a de l'internet poubelle, et il y a de l'internet qui donne de la vraie information". "Sur Internet quand il y a une bêtise, on peut rectifier tout de suite. Moi j'ai assez vu des directeurs de journaux, à l'époque où la presse régnait en maître, renâcler à publier des droits de réponse, il fallait leur envoyer des avocats, ça prenait 8 jours, le mensonge avait le temps de s'incruster avant que l'on puisse corriger. Les forums sont une chose extraordinaire où on peut instantanément corriger une contre-vérité", poursuit-il.

Comment alors différencier presse en ligne et écrits en ligne ? Quel statut pour les journalistes nouveaux médias ?

Depuis peu, les éditeurs de sites d'information ont leur statut. Ils ne bénéficieront pas, comme les journaux traditionnels, d'une TVA à 2,1 % sur les recettes de vente. C'est un taux de 19,6 % qui leur sera appliqué. Juridiquement, ils auront les mêmes soucis de responsabilité, sauf en cas d'intervention d'internautes extérieurs à la rédaction.

Mais pour être reconnu par l'Etat comme un « éditeur de presse en ligne », il faudra respecter les critères suivants :

* Le renouvellement régulier du contenu ;
* Un traitement à caractère journalistique ;
* Un caractère d'intérêt général ;
* Le fait de ne pas constituer un outil de promotion ;
* L'emploi, à titre régulier, d'au moins un journaliste professionnel.

Pensez-vous que l'information sur Internet et la presse écrite soient concurrentes, ou bien complémentaires ?

L'information en quasi temps réel sur Internet, un avantage ou la porte ouverte à un travail bâclé ?

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Avatar de elmcherqui
Membre averti https://www.developpez.com
Le 11/11/2010 à 3:36
Personnellement, je n'achète plus de journal ni regarde les infos depuis des années, pour la simple raison que les informations sont corrompu et modelée par les gouvernements. Internet est un media magnifique ou tu peux lire ce que tu veux, lire aussi les commentaires des gens voire leurs réactions, réagir aussi, et vérifier sur d'autres site la crédibilité de l’information. la ou sur le journal ou la télé tu n'a pas le mot a dire , tu es un simple récepteur qui reçoit les information façonnées pour que tu vois le monde a leurs manières , et parfois ( pour ne pas dire souvent ) la vérité est camouflée , sans parler du lavage de cerveau avec des informations qui se répètent pour nuire ou faire monter quelqu'un , terreur gratuite , etc...... Le tous épicé avec beaucoup publicités.

j'avoue quand même qu' autrefois j'achetais des magazines PC / Jeux Vidéos / Windows / Consoles , mais le nombre de pages ou un produit/jeu/pub prenais la page entières parfois 2 en même temps et que je me suis rendu compte que le magazines est gros mais presque vide question contenu et que je l'achetais que pour lire 2/3 article ( test , astuce , comparatif ) , chose que je peux faire maintenant en 3 clics .
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Avatar de camus3
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 11/11/2010 à 4:54
J’achète uniquement des bouquins, je ne supporte pas de lire un texte long sur écran.

Par exemple combien de gens vont lire cet article en entier ? Il y a quelque chose de gênant dans la lecture sur écran, et surtout tout ce qui peut attirer l'œil autour (graphisme, pub ... qui gène la lecture).

Quand aux journaux autant lire directement les communiqués officiels, c'est gratis

Mais la numérisation des médias tue pas mal de métiers. Graphistes, imprimeurs, livreurs etc ... remplacés par quoi ?

On parle de délocalisations comme cause de chômage, etc... Mais moins de l'impact de l'informatique et la numérisation sur certaines industries...

... et les tablettes ? Quand elles auront des écrans lisibles...
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Avatar de stef-13013
Membre actif https://www.developpez.com
Le 11/11/2010 à 11:19
Etre vieux réac -pour répondre au post de BaBuBaBri- aurait été de dire que c’était mieux avant et d'avoir des œillères (un peu comme la presse fait ou les majors).

Si le comportement des gens change c'est parce qu'on leur propose mieux.
Après cela devient culturel. (Nuance)

Le MP3 a poussé le CD dehors, idem pour les disquettes, etc...

Ce qui va se passer pour la presse, c'est un peu la même histoire avec la télé (média aussi) et la radio. Cette dernière n'est pas morte mais est passée en arrière plan.
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Avatar de Elmiro
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 11/11/2010 à 12:29
Certains disent dans les commentaires de ce news qu'il est préférable de s'accaparer de la rumeur uniquement, et ensuite approfondir le news en faisant ses propres recherches.
En gros il faut recoller tous les morceaux d'articles gratuits des journaux pour avoir une information gratuite potable.

Le temps pris, écrit dans le commentaire, est d’un news par heure. C'est énorme !!
Bien qu'il y ait du chômage, beaucoup de personnes travaillent en France ou encore font des études (mon cas). Si on veut rester informé et bien informé (pas uniquement la rumeur), un journal s'avère salvateur.

La pratique décrite ci-avant est, en gros, de faire nous-mêmes le travail d'un journal entier, sauf qu'on sélectionne nos informations. Certes, si on a toute la journée nécessaire à ça et rien d'autre à faire (aucun projet, ...), pourquoi pas.

En revanche, si on travaille toute la journée, qu'on rentre dans son foyer à 18 heures pour enfin s'occuper de soi, personnellement je verrai cette activité de journaliste par soi-même très très chronophage .

Quant à l'évolution du support des journaux, ces derniers proposent d'une manière très générale un abonnement en recevant quotidiennement son journal en papier, ou un abonnement au format PDF. Cette dernière formule est souvent moins chère (si disponible à part) mais il faut avoir son ordinateur pour la lire... Du moins pour ma part, puisque je n'ai pas d'iPad ni Netbook. Impossible à lire dans les transports sans cibler vite fait un article auparavant et l'imprimer !

Certes on peut obtenir des informations gratuitement via la télévision ou des articles gratuits sur Internet, mais il faut se souvenir qu'un article de journal est complet et traite de façon détaillée le sujet. La télévision ne reste qu'un bombardement d'informations (une information par minute...) et nous fait entendre ce qu'on souhaite entendre (cf. les journaux télévisés ne parlant que de la grève pendant 1 heure dernièrement) et les articles gratuits ne font, au final, que survoler le sujet... (D’où le travail d'enquête suggéré plus tôt, que je trouve en somme absurde car chronophage !!)
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Avatar de Lyche
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 12/11/2010 à 10:14
Personnellement je dis que rejeter la faute de la chute de la presse sur internet est un bon moyen de se voiler la face et de ne pas regarder les erreurs comises pas le passé, et encore d'actualité aujourd'hui.

Quand on voit qu'en France, on peut retrouver sur 5 support différents le même article au mot et à la virgule prêt, ça donne pas vraiment envie de dépenser de l'argent pour lire les mêmes choses. Les journalistes sont de moins en moins bons sur la qualité des articles, de plus en plus "subjectifs" et font beaucoups de fautes >< (j'en fais, mais c'est pas mon job que d'écrire pour les autres). Ensuite, la pertinence des informations retransmises ne donne pas non plus envie, quand on voit que des trucs gros comme une maison se passent et dont on entend parler sur le net et pas retransmis dans les journaux (pas de faits précis, je l'ai constaté deux ou trois fois). Des journaux qui mis à part 1 ou 2 rebels se situent bien dans la tranche "flatterie présidentielle" pour ne pas avoir de problèmes..

Un peu comme les majors, ils arrivent pas à s'adapter et il faudrait que le monde s'adapte à eux. Faites un effort, vous avez gagné suffisament de fric des 40dernières années pour embaucher une personne compétente qui vous remettra sur les rails de l'information de qualité!
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Avatar de batataw
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 12/11/2010 à 11:51
Franchement ceux qui pensent qu'ils peuvent remplacer les journalistes exagèrent. L'analyse de l'information requière des bases solides en sociologie, politique, économie, histoire... vous prenez le risque de rester en surface et de piocher sur Internet que l'info qui vous plait. De plus comme le dit Elmiro, qui a le temps tous les jours de se lancer dans de l'analyse d'information.

Je ne trouve pas spécialement que la presse écrite soit à la solde du gouvernement. Sociologiquement les journalistes sont plutôt de gauche. J'arrive à trouver de très bon papier sur la critique du gouvernement.

Le gros reproche que je leur ferai c'est un certain formatage. Pour franchir les marches d'une rédaction il faut avoir des codes que l'on apprend dans les écoles de journalistes et dans certains milieux. Cela coupent d'emblée l'accès à ces journaux à des gens d'autres sphères.
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Avatar de Lyche
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 12/11/2010 à 11:57
Non mais lit la presse écrite à l'heure actuelle, c'est niveau dissertation de Français au bac ce qu'ils nous font les journalistes.. aucune profondeur, des titres accrocheurs mais un contenu vide. Toi et moi on pourrait faire la même chose sans avoir besoin d'une formation particulière.
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Avatar de batataw
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 15/11/2010 à 11:29
Citation Envoyé par _skip Voir le message
Ou peut-être qu'on leur fait gentiment comprendre qu'il faut pas fâcher certaines personnes si on veut durer dans ce métier? J'ai l'impression qu'en France, pas mal de politiques ont le bras long dans la presse.
C'est ce que j'essaye d'expliquer, on a pas besoin de leur dire. Leurs formations, leurs réseaux, leurs origines sociales et culturelles font qu'ils n'iront pas sur certains terrains. Des journalistes sont même mariés à des politiques ou ont de très bon amis dans ce milieu. Il n'empêche que tu peux trouver d'excellent journaliste pour analyser l'actualité ou tout autre sujet. Il faut bien choisir ses têtes.

De plus, n'oublie pas que les politiques en face d'eux sont des énarques pour la plupart. Excellent communiquant rompu à la langue de bois et parfois n'hésitant pas à mentir pour se sortir de situation difficile.

Cette vidéo montre un pauvre journaliste essayant de dénoncer le cumul des mandats, regarde comment il se fait ratatiner par le maestro Xavier Bertand.
http://www.courrier-picard.fr/courri...avier-Bertrand
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Avatar de CIFQ_Drew
Membre averti https://www.developpez.com
Le 10/11/2010 à 23:04
Premièrement, très belle plume Katleen

Deuxièmement, je crois sincèrement que les médias papier (périodique, journal, et même livre) doivent absolument trouver une alternative au goût du jour au lieu de se barricader derrière le mur de la conservation. Je crois que les deux peuvent survivre, mais l'argent sera probablement sur la toile.

Imaginer la situation suivante : nous avons un éditeur sérieux qui se lance sur le marché Web. Tous les produits qu'ils vendent sont disponibles soit en version numérique (disons PDF), papier (via le site lui-même) ou encore en librairie. Voici un exemple de tarification possible pour un livre qui se vent aujourd'hui 20 $ :

Format numérique : 20 $ ;
Format papier sur le site : 30 $ + frais de livraisons ;
Prix suggérer en librairie : 28 $.

Il y aura de plus en plus de gens qui prendront le format PDF, toujours des gens qui préféreront le vrai mais qui ne voudront pas sortir et ceux qui veulent le livre dès que disponible.

L'avantage si notre éditeur sérieux si lance c'est que nous savons que le processus lié à la publication d'un livre ou d'une revue est plus stricte que sur le blog de linformatique_c_est_cool.skyrock.com ! Pour ma part peut-être que pour les prochaines années notre beau blog aura de beau jour parce que les gens ne veulent pas payer "encore", cependant je commence déjà moi-même à être vanner du peu de contenu disponible sur la toile.
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Avatar de notia
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 10/11/2010 à 23:32
Je ne suis pas prêt à payer. Le métier du journaliste est de décrypter une information, de faire la lumière sur des faits. Pour cela, il recoupe des informations, vérifie ses sources, interview des gens, se documente, fait des recherche, etc...
Aujourd'hui, ce travail qu'il était impensable de faire car on avait autre chose à faire, on peut le faire en heure grâce internet.
Avec tweeter, Google actu, Facebook, le post.fr j'ai la rumeur.
Et en utilisant, Google, bing, Wikipédia, les forums de discussions, les blogs en moins d'une heure je peux vérifier le bien fondé d'une rumeur, ce qui en découle, et la cause.
En une heure je suis capable de faire plus que ce j'obtiendrais avec un journal (24h après) et je l'aurais en mieux (Si ce n'est la vérité dans certain cas).

Alors pourquoi j'irais payer pour un service qui ne semble pas m'apporter un plus, et surtout qui a tendance à se laisser corrompre par le pouvoir en place.
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