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La fraude publicitaire numérique, un fléau qui menace les annonceurs sur Internet ?
La WFA appelle à renforcer la lutte contre ce phénomène

Le , par Victor Vincent

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8  0 
Entre 10 et 30 % des recettes de la publicité numérique sur Internet sont détournées des caisses des annonceurs en ligne au profit des fraudeurs dans le secteur. C’est en tout cas ce qu’estime Stephan Loerke, responsable de la WFA (la fédération mondiale des annonceurs) qui déclare : « notre hypothèse est que la fraude numérique représente entre 10 % et 30 % (du trafic sur les publicités) et nous pensons que c’est plutôt dans le haut de la fourchette. » Monsieur Loerke ajoute qu’il s’agit d’« un enjeu considérable pour les annonceurs ».

Face à ce phénomène, la fédération mondiale des annonceurs appelle à renforcer la lutte pour limiter les pertes subies par les annonceurs dans le secteur de la publicité numérique sur Internet. L’ampleur de la fraude prend une telle envergure qu’elle inquiète au plus haut point les acteurs du secteur. En effet, selon Stephan Loerke, « si rien n’était fait et qu’on reste sur cette tendance, nous pensons qu’en 2025 la fraude publicitaire numérique sera le deuxième revenu des activités criminelles dans le monde après le trafic de drogue. »

C’est le moment de prendre des mesures pour contrer l’avancée de la fraude publicitaire sur Internet, estime la fédération mondiale des annonceurs (WFA) ainsi que l’Union des annonceurs (UDA) en France. Les deux structures pensent qu’il est temps de joindre leurs forces pour combattre avec énergie de phénomène. Les fraudeurs publicitaires se servent de « bots » automatisés permettant d’imiter les clics d’un internaute sur un site Web. Le « robot » cliqueur fonctionnant vingt-quatre heures sur vingt-quatre, une bonne partie des recettes se retrouvent ainsi déviées. Certains fraudeurs n’hésitent pas à recruter du personnel dans ce qu’on appelle des fermes de clic au Bangladesh dans le but de générer du trafic sur les publicités en ligne. Les chiffres sont assez révélateurs de l’ampleur de la pratique. En effet, fédération mondiale des annonceurs estime, dans un rapport, le manque à gagner à environ 50 milliards de dollars si rien n’est fait d’ici 2025.

Le phénomène ne pénalise pas seulement les annonceurs, estime Stephan Loerke. Selon lui tous les acteurs de l’écosystème de la publicité en ligne sont concernés de près ou de loin. Il estime que l’annonceur ne devrait pas être facturé pour des actions utilisateurs qui ne sont pas en réalité l’œuvre de vrais internautes. Pour lui, un clic automatisé d’un logiciel ne présente pas d’intérêt pour l’annonceur qui n’aura pas atteint sa cible. Il charge dans la suite de son propos les décideurs qui, selon lui, ne font pas ce qu’il faut face à un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Il dénonce ce qu’il appelle « un silence assourdissant autour de ce sujet » jusqu’à la parution des premières études sur la question il y a un an.

L’autorité devrait prendre en charge cette question de la fraude publicitaire numérique sur Internet, estime Stephan Loerke. Il ajoute que « la fraude numérique est complètement sous-estimée par les institutions, y compris par les polices nationales ». Cependant, la fédération mondiale des annonceurs est en train de tout mettre en œuvre pour faciliter le travail des autorités étatiques en leur donnant les éléments utiles pour leur permettre d’agir efficacement. C’est en ce sens que la WFA, par la voix de Stephan Loerke, déclare avoir briefé Europol pour partager avec elle ses connaissances sur la question.

Source : Rapport WFA

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Avatar de mm_71
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 20/11/2017 à 21:49
Une amélioration moins radicale (et venue du passé) consisterait à rétribuer le site web ou la régie publicitaire seulement quand il y a un achat par un internaute : ça calmerait les fraudeurs.
Ce qui au final reviendrait à ma proposition en plus lent. Un éventuel achat ne se fait que très rarement lors du premier clic.
Au premier clic la majorité des visiteurs prennent connaissance du contenu du site, sans plus.
Si par la suite ils y retournent pour faire un achat il est très improbable qu'ils suivent le même chemin que lors de la première visite et en conséquence la régie à l'origine de la première visite ne touchera absolument rien.
2  0 
Avatar de Jipété
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 20/11/2017 à 17:02
Citation Envoyé par Victor Vincent Voir le message
C’est le moment de prendre des mesures pour contrer l’avancée de la fraude publicitaire sur Internet, estime la fédération mondiale des annonceurs (WFA) ainsi que l’Union des annonceurs (UDA) en France. Les deux structures pensent qu’il est temps de joindre leurs forces pour combattre avec énergie de phénomène.
blablabla blablabla...

Ils comptent s'y prendre comment pour différencier le vrai clic d'un internaute du vrai clic d'un robot ?
En rajoutant un captcha "Non je ne suis pas un robot" ? Ça va décourager les vrais utilisateurs, qui cliqueront moins.
Ou en demandant par code au navigateur de vérifier qu'il y a eu un "MouseMove" avant le clic ? Bah, il y aura surement moyen de le générer par code.

Attendons...
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Avatar de mm_71
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 20/11/2017 à 19:48
Ils comptent s'y prendre comment pour différencier le vrai clic d'un internaute du vrai clic d'un robot ?
En principe une rafale de clics robotiques se fait avec une même adresse IP, d’où l'intérêt des fermes à clics où chaque machine peut avoir sa propre IP ou encore un réseau de machines de particuliers vérolées par un adware.
Ultime méthode utilisée par les pubars: Détourner tout le trafic d'un site tout en masquant leur activité en excluant les IP's du site hôte de leurs redirections, par exemple sur le défunt uplea:

Une des régie nous a dupé en filtrant la pub affichable depuis nos ip, et était en open bar sur le reste. Vous étiez redirigé vers d'autres sites et étiez dans l'impossibilité de récupérer vos fichiers.
http://www.jeuxvideo.com/forums/42-5...definitive.htm

Dans ce cas ce sont de vraies IP's d'utilisateurs bernés qui provoquent les clics.

Il estime que l’annonceur ne devrait pas être facturé pour des actions utilisateurs qui ne sont pas en réalité l’œuvre de vrais internautes.
La solution est simple, que l'annonceur arrête de nous faire chier avec ses pubs et il n'aura plus rien à payer.
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Avatar de joublie
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 20/11/2017 à 21:31
La solution est simple, que l'annonceur arrête de nous faire chier avec ses pubs et il n'aura plus rien à payer.
Une amélioration moins radicale (et venue du passé) consisterait à rétribuer le site web ou la régie publicitaire seulement quand il y a un achat par un internaute : ça calmerait les fraudeurs.
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