IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Fake news : la Commission de l'UE crée un groupe d'experts de haut niveau et lance une consultation publique
Pour lutter contre le phénomène

Le , par Michael Guilloux

533PARTAGES

15  0 
Mise à jour le 13/01/2018 : L’UE dévoile sa liste d’experts pour lutter contre les fake news

Suite à un processus de sélection ouvert annoncé en novembre dernier, la Commission de l'UE a retenu 39 personnes pour former son groupe d'experts de haut niveau sur les fausses informations et la désinformation en ligne. La mission du groupe d'experts sera de conseiller la Commission sur la mesure de l'ampleur du phénomène et la définition des rôles et responsabilités des acteurs concernés, entre autres. Mais il devra surtout proposer des solutions pour lutter efficacement contre les fake news et la désinformation en ligne.

La liste du groupe d'experts qui a été dévoilée le 12 janvier est composée d'acteurs des médias (organisations de médias et journalistes), mais la Commission a également fait appel à des universitaires, à des organisations de la société civile et aux plateformes de médias sociaux.

Les intérêts de l'industrie de la tech et des plateformes de médias sociaux devraient être défendus par Google, Facebook et Twitter qui ont des représentants dans le groupe d'experts. On note également la présence de Mozilla, mais qui devrait plutôt plus se ranger du côté de la protection de droits numériques. Mozilla est en effet représenté par son responsable de la politique publique en Europe, Raegan MacDonald, qui est également un défenseur des droits numériques. La liste est toutefois largement dominée par la présence des organisations des médias (y compris les journalistes), avec quelque cinq universitaires venant de l'Université Sorbonne Nouvelle, l'Université de Bocconi, Riga Stradings University, l'Université de Bucarest et l'Université de Ljubljana. On note aussi la présence de Veni Markovski de l'ICANN.

La liste du groupe d'experts
13/11/2017 : La Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne reconnait et favorise la liberté de recevoir et de transmettre des informations ainsi que le pluralisme des médias, mais « nous vivons à une époque où le flot d'informations et la désinformation nous submergent presque », estime M. Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission européenne. Comme c'était le cas aux États-Unis, l'EU estime en effet que la diffusion de nouvelles dans l'intention délibérée de tromper les lecteurs devient un problème de plus en plus sérieux pour le fonctionnement des démocraties parce qu'elle déforme notre perception de la réalité.

C'est pourquoi M. Frans Timmermans pense qu'il est nécessaire de « donner [aux citoyens de l'UE] les moyens d'identifier les fausses nouvelles, de pouvoir croire ce qu'ils lisent en ligne et de gérer les informations qu'ils reçoivent. » Pour cela, la Commission européenne a annoncé aujourd'hui des mesures contre les fake news. Ces mesures concernent le lancement d'une consultation publique sur les fausses nouvelles et la désinformation en ligne et la création d'un « groupe d'experts de haut niveau » représentant les milieux universitaires, les plateformes en ligne, les médias d'information et les organisations de la société civile.

Dans le cadre de la consultation publique, les citoyens, les plateformes des médias sociaux, les organes de presse, les chercheurs et les autorités publiques sont tous invités à exprimer leur avis jusqu'à la mi-février. Cette consultation recueillera les avis sur les mesures que l'Union pourrait adopter pour offrir des moyens efficaces de trouver des informations fiables et vérifiées et de s'adapter aux défis posés par l'ère numérique.

Les avis seront recueillis dans trois grands domaines, à savoir : l'ampleur du problème ; l'appréciation des mesures déjà prises par les plateformes et les futures actions possibles pour que les citoyens aient plus facilement accès à des informations fiables et vérifiées et pour empêcher la propagation de la désinformation en ligne.

Dans son communiqué, la Commission précise que cette consultation « n'aborde que les fausses nouvelles et la désinformation en ligne lorsque leur contenu n'est, en soi, pas illégal et, dès lors, pas soumis aux mesures législatives et d'autorégulation européennes ou nationales existantes. »

En ce qui concerne le groupe d'experts pour lequel un appel à candidatures est lancé, il sera chargé de conseiller la Commission sur la mesure de l'ampleur du phénomène et la définition des rôles et responsabilités des acteurs concernés. Il sera également chargé d'appréhender la dimension internationale des fake news, faire un bilan des positions en jeu et formuler des recommandations. L'appel à candidatures est ouvert jusqu'à la mi-décembre et le groupe d'experts devrait démarrer ses activités en janvier 2018 et travailler pendant plusieurs mois.

Cette annonce fait suite à une résolution adoptée au mois de juin par le Parlement européen. Celle-ci demandait à la Commission d'analyser en profondeur la situation et le cadre juridique actuels en ce qui concerne les fausses informations et de vérifier la possibilité d'une intervention législative afin de limiter la publication et la diffusion de faux contenus. La Commission a confirmé qu'il s'agissait bien pour elle d'une priorité et a inclus l'initiative en matière de lutte contre les fausses nouvelles en ligne dans son programme de travail 2018.

Les travaux du groupe d'experts de haut niveau et les résultats de la consultation publique visent donc à faciliter l'élaboration d'une stratégie de l'UE destinée à lutter contre la diffusion de fausses nouvelles, laquelle stratégie sera présentée au printemps 2018.

Sources : Commission européenne

Et vous ?

Qu’en pensez-vous ?

Votre avis sur les fake news dans les domaines suivants :

Ampleur du phénomène
Appréciation des mesures déjà prises par les plateformes
Responsabilités des plateformes
Futures actions possibles pour l’accès à des informations fiables et vérifiées et pour empêcher la propagation de la désinformation en ligne

Voir aussi :

Le Dow Jones publie par erreur une fausse actualité indiquant le rachat d'Apple par Google, le débat sur les fake news est-il relancé ?
Microsoft annonce une nouvelle fonctionnalité dans Bing nommée Fact Check pour aider à détecter les news crédibles et lutter contre les fake news
Fake news : Facebook va priver de publicités les pages qui partagent des articles marqués comme faux par les organisations de fact-checking

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de stardeath
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 30/05/2023 à 21:58
« Dès la fin de l’été, c’est un ensemble de règles qui s’impose aux réseaux sociaux […] avec des obligations de modération, c’est-à-dire avec des retraits de contenus illicites qui leur sont signalés, avec des interdictions comme celle de faire de la publicité ciblée sur les mineurs mais aussi avec une obligation impérieuse, celle de lutter activement contre la désinformation »

"illicite" avec la morale à géométrie variable de nos dirigeants et la "désinformation" qui a déjà conquis nos "journaux" ça va être marrant la modération de twitter...
8  0 
Avatar de Grogro
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 23/01/2018 à 9:40
Citation Envoyé par Neckara Voir le message
Et ? En quoi est-ce pertinent pour affirmer que l'UE est "mauvaise" ?
Cela démontre à quel point on s'est foutu de notre gueule depuis 50 ans en affirmant constamment que la construction européenne avait vocation à former un contrepoids indépendant à la toute puissance états-unienne, et l'euro à concurrencer le dieu dollar.

Bien entendu, c'est parfaitement normal et rationnel que la CIA ait cherché à construire en Europe de l'ouest un contrepoids au pacte de Varsovie. Jusqu'en 1991 en tout cas. Tout comme la CEE ayant émergée aussi par la volonté de politiciens allemands, dans les années 50, il est assez évident qu'un certain nombre d'entre eux aient eu un passé nazi. Ce sont des faits historiques qui n'ont rien de complotiste. S'en servir ad hoc pour discréditer l'UE relève de l'homme de paille.
7  0 
Avatar de hotcryx
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 14/11/2017 à 13:02
Plusieurs fois pris en plein Fake News, CNN et d'autres média de masse ne sont plus du tout crédibles.
Si c'est ça la vérité vraie... comment peuvent ils juger les autres alors qu'ils mentent comme des arracheurs de dents!

"Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres et quiconque, aime et pratique le mensonge."
(comprenne qui pourra)

Vont-ils remettre en doute les "incidents" au lieu de "crimes, meurtres, massacres" que l'on voit régulièrement dans les média de masse.
En fait quand il y a un massacre, une tuerie, ils parlent "d'incident" => pourriture de journalistes, qu'ils fassent leur métier, c'est à dire de dire la vérité, toute la vérité et ne pas prendre parti.
6  0 
Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 13/11/2017 à 19:59
Citation Envoyé par Michael Guilloux Voir le message
Futures actions possibles pour l’accès à des informations fiables et vérifiées et pour empêcher la propagation de la désinformation en ligne
Le problème c'est qu'il n'y a pas que les informations erronées, mais aussi les mensonges par omissions et la façon de la présenter.

Sans aller jusqu'à l'information en ligne, on pourrait déjà s'interroger sur nos médias traditionnels. Arté, une chaîne pourtant de réputation sérieuse n'est pas exempt de reproche.
Pour l'anecdote, il y a eu il y a quelques jours un reportage sur CharlottesVilles mais :
  • on évite de parler des réactions à "it's okay to be white" ;
  • on évite de parler de ce qui s'est passé quelques semaines après à Berkeley ;
  • on évite de parler du contexte américain.


Donc au final on a :
  • "Trump a failli à condamner cela, préférant renvoyer les deux camps face à face" -> pourtant quelques semaines après, l'actualité lui donne raison, même les médias américains qui l'avaient au préalable critiqués ont retournés leur veste.
  • "un ethnostate blancs" -> il n'y a qu'à voir à la façon dont les personnes réagissent à un bout de papier "it's okay to be white"…
  • "les racistes n'ont plus honte" -> on se demande vraiment pourquoi… peut⁻être qu'à force de traiter tout le monde de raciste, les gens n'ont plus honte d'être appelé raciste ?


Avec et sans contexte, ce n'est pas du tout la même information. Passer sous silence le contexte, c'est purement et simplement du mensonge par omission. C'est facile de forger l'information en ne choisissant que les bouts qui nous plaisent.

Et juste après… un reportage sur un cimetière d’immigrés morts en mer en tentant de rejoindre l'Europe, histoire de bien jouer sur le pathos. Certes, l'information n'est pas fausse en soit, mais c'est de la manipulation flagrante.

Et pour "vérifier" l'information, qui va le faire, qui va décider de ce qui est fiable et de ce qui relève de la désinformation ? Parce que bon, faut pas non plus nous prendre pour des imbéciles, les fake news, ça ne les dérange pas tant que ça quand ça va "dans leur sens".
5  0 
Avatar de JCD_31
Membre averti https://www.developpez.com
Le 15/11/2017 à 9:44
Citation Envoyé par hotcryx Voir le message

En fait quand il y a un massacre, une tuerie, ils parlent "d'incident" => pourriture de journalistes, qu'ils fassent leur métier, c'est à dire de dire la vérité, toute la vérité et ne pas prendre parti.
J'ai discuté récemment avec un journaliste d'un journal régional. Il m'a raconté que comme il était payé selon la quantité d'articles qu'il produit, il en a rien à secouer que ce soit vrai ou non. Ce qui l'intéresse c'est de pouvoir manger tous les jours.
Il me disait qu'à part les présentateurs qu'on voit à la télé, les autres sont payés une misère, donc forcément, la qualité s'en ressent.

Argument contestable, je l'accorde mais compréhensible d'un certain point de vue.
6  1 
Avatar de RyzenOC
Inactif https://www.developpez.com
Le 13/01/2018 à 19:24
si je comprend bien :
Fake news = news favorable à Trump, Marine Lepen, Poutine/Russie
Good News = news favorable à Hilary, Macron, GAFAM

Sur ce, je retourne sur sputniknews.
5  0 
Avatar de _skip
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 23/01/2018 à 9:54
Citation Envoyé par Grogro Voir le message
Cela démontre à quel point on s'est foutu de notre gueule depuis 50 ans en affirmant constamment que la construction européenne avait vocation à former un contrepoids indépendant à la toute puissance états-unienne, et l'euro à concurrencer le dieu dollar.
Ah c'est donc ça?
Et moi qui pensait que l'UE c'était juste une organisation destinée à servir de maison de retraite pour les politiciens complètement grillés dans leur pays.
5  0 
Avatar de denisys
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 30/05/2023 à 19:45
Si à partir du 25/08, Twitter ne lutte pas contre la désinformation, il ne sera plus le bienvenu.
Le ministre délégué chargé du Numérique : Jean-Noël Barrot
Donc , Twitter, a le droit de bloquer et de supprimer le compte de ce ministre !!!
Si , si !!!
Regardez bien sur quel site renvoie le lien de l’article : @jnbarrot
5  0 
Avatar de yabonbanania
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 31/05/2023 à 14:48
« Twitter sera banni de l'UE, s'il ne se conforme pas à nos règles » prévient la France.
Non non, il ne s'agit en aucun cas de la France, mais uniquement de la décision d'une toute petite poignée de personne
qui prend systématiquement les décisions à notre place en faisant croire que ce serait la décision du plus grand nombre.
Comme d'ailleurs pour tout le reste...
Je ne sais pas vous, mais moi ils ne m'ont jamais demandé mon avis.
9  4 
Avatar de jmbgsa
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 01/06/2023 à 8:35
Le code de bonnes pratiques stipule entre autres "faire en sorte que les utilisateurs découvrent plus facilement des sources d’information différentes offrant des points de vue contrastés et qu’ils y accèdent plus aisément ;", mais n'est-ce pas exactement ce que veut faire Elon Musk avec Twitter ?
6  1