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L'Afghanistan ordonne la suspension temporaire des services de messagerie WhatsApp et Telegram
à ses FAI

Le , par Stéphane le calme

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Avec plus d’un milliard de téléchargements sur Android uniquement, WhatsApp est l’un des services de messagerie les plus utilisés sur mobile. Son succès est tel que lorsqu’une panne de grande ampleur l’a frappé le 3 novembre dernier, les témoignages d’utilisateurs qui n’y avaient pas accès ont fusé sur les réseaux sociaux.

Le service a été largement indisponible à partir de 9 heures, heure de Paris, et était en voie de rétablissement peu après 10 heures. D’après de très nombreux témoignages sur les réseaux sociaux, le service a été temporairement indisponible en Europe, aux États-Unis et en Asie. Certains utilisateurs ne pouvaient pas se connecter à l’application, d’autres parvenaient à envoyer des messages sans que ces derniers soient délivrés.

Mais le succès de ce genre d’applications rencontre des poches de résistance dans certains pays où les gouvernements peuvent souhaiter filtrer les informations qui circulent.

En effet, la semaine dernière, l'autorité de régulation des télécommunications en Afghanistan a ordonné aux fournisseurs de services Internet de bloquer les services de messagerie WhatsApp et Telegram, la raison officielle étant un problème technique.

Les utilisateurs de médias sociaux et les groupes de défense des droits civiques ont réagi avec indignation après avoir pris connaissance de l’ordonnance du gouvernement à l’endroit de l'autorité de régulation des télécommunications ATRA, dont le texte a fait l’objet d’une diffusion massive sur les médias sociaux.

Certains médias citant des sources non identifiées ont déclaré que la Direction nationale de la sécurité avait ordonné de contrecarrer l'utilisation des services de messagerie chiffrés par les talibans et d'autres groupes d'insurgés.

Mais le gouvernement a tenté de calmer le jeu. Sur sa page Facebook, le ministre par intérim des Télécommunications Shahzad Aryobee a posté un message sur Facebook disant que l'autorité de régulation des télécommunications avait reçu l'ordre de bloquer progressivement les services pour améliorer leur fonctionnement après réception des plaintes : « depuis deux jours, de nombreux concitoyens se sont plaints du blocage de WhatsApp et Telegram. Le ministère envisage d’introduire de nouvelles technologies afin d’améliorer ces services et de résoudre des problèmes techniques, mais leur expérimentation impose de suspendre temporairement WhatsApp et Telegram. »

« Par conséquent le régulateur des télécoms ATRA a été invité à prendre des mesures en ce sens », ajoute-t-il en affirmant qu’il « ne s’agit pas d’une atteinte à la liberté d’expression. »

La lettre adressée à l'autorité de régulation des télécommunications ATRA, datée du 1er novembre et signée par un responsable du régulateur, a ordonné aux sociétés Internet de bloquer « sans délai » les services WhatsApp de Telegram et Facebook Inc pendant une période de 20 jours.

« Ce message est la pure vérité: il n’y a pas d’intentions cachées » a assuré ce samedi à l’AFP le porte-parole du ministère des Télécommunications Najib Nangyalay. « Jusqu’ici seule la compagnie Salaam a bloqué son service, mais les autres vont suivre. La suspension court du 1er au 20 novembre. Il n’y a aucune atteinte à la liberté d’expression, on continue d’accéder à Facebook, à Twitter, etc. » a-t-il fait valoir.

Un message qui n’a pourtant pas empêché les utilisateurs réguliers de protester sur Facebook : « Le NDS (les services de renseignements afghans, ndlr) n’arrive pas à arrêter les kamikazes qui se font sauter, pourquoi y arriveraient-ils en bloquant WhatsApp et Telegram ? » s’est indigné Mohammad Hussaini. « La qualité de WhatsApp et Telegram est impeccable. Fermez plutôt les usines à produire du kamikaze au Pakistan et en Afghanistan et notre pays vivra en paix », a fait écho un autre usager.

Source : Reuters

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