IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

L'entreprise dont les serveurs ont été compromis pour propager NotPetya menacée par un procès
Pour avoir négligé sa sécurité informatique

Le , par Michael Guilloux

186PARTAGES

11  0 
Juscutum Attorneys Association, un cabinet d'avocats ukrainien, appelle les victimes de NotPetya à se joindre à un recours collectif contre Intellect-Service LLC, la société derrière le logiciel de comptabilité M.E.Doc, qui a servi de point de départ dans la propagation du ransomware NotPetya.

La propagation du ransomware a été en fait causée par une mise à jour malveillante du logiciel M.E.Doc, un logiciel de comptabilité populaire utilisé par les entreprises ukrainiennes. Selon plusieurs rapports de Cisco Talos, ESET, Kaspersky Lab et Microsoft entre autres, un attaquant a pu compromettre le mécanisme de mise à jour logicielle sur les serveurs de M.E.Doc et fournir une mise à jour malveillante aux utilisateurs du logiciel de comptabilité. Lorsque la mise à jour a atteint les clients de M.E.Doc, le paquet logiciel corrompu a livré le ransomware NotPetya.

Le fournisseur ukrainien de logiciels a d'abord émis un avis de sécurité dans lequel il a reconnu que ses serveurs ont été compris. Mais quelques heures plus tard, alors que le malware se propageait à toute l'Ukraine et dans d'autres pays à travers le monde en causant d'énormes dégâts irréparables, Intellect-Service a refusé d'admettre que ce sont ses serveurs qui avaient permis le déploiement de NotPetya.

Toutefois, selon les chercheurs en sécurité, ce n'est pas la première fois que M.E.Doc a mené une mise à jour logicielle malveillante qui a livré un ransomware. Une enquête ultérieure a révélé que la société Intellect-Service avait mal géré les serveurs piratés, lesquels ont été laissés sans mise à jour depuis 2013 et ont été compromis avec des portes dérobées à plusieurs reprises. Le chercheur de la firme de sécurité ESET, Anton Cherepanov, a découvert qu'un groupe de cyberespionnage connu sous le nom de TeleBots avait compromis trois fois les serveurs d'Intellect-Service et utilisé le même mécanisme de mise à jour M.E.Doc pour livrer trois familles de ransomware différentes : XData, un clone de WannaCry, et NotPetya ; le dernier s'étant fait particulièrement remarquer par l'ampleur de ses dégâts.

La police ukrainienne a saisi les ordinateurs et les logiciels utilisés par Intellect Service et préconisé à tous les clients de la société d’arrêter d'utiliser le logiciel compromis, en veillant également à ce que les ordinateurs avec une version installée de l'application n'accèdent pas à Internet. En ce moment-là, le chef de la cyberpolice ukrainienne a averti que l’entreprise a une responsabilité pénale dans l’affaire. Il a en effet déclaré qu'il y avait « un souci avec l’équipe dirigeante de cette entreprise parce qu’elle était informée de l’infection du logiciel, mais n’a mis en place aucune disposition. » Ainsi, en cas de confirmation des conclusions des firmes de sécurité, des poursuites seront lancées contre la société. Le mardi, la police cybernétique ukrainienne a confirmé, dans un document officiel, que les serveurs M.E.Doc ont bien été compromis avec des portes dérobées à trois reprises.

Le cabinet d'avocats utilise donc maintenant ce document comme principal moteur de ses actions en justice. À travers les médias sociaux et la presse ukrainienne, Juscutum appelle les victimes à se joindre à un recours collectif en justice contre l’éditeur de M.E.Doc. Ce sont toutefois les victimes qui devront payer tous les frais de justice. Elles devront également fournir des preuves ou aider à recueillir des éléments de preuve pour permettre à Juscutum de défendre l’affaire en justice. En contrepartie, les victimes devront accepter un prélèvement de 30 % sur les dommages et intérêts qui leur seront versés en cas de succès.

Source : Vice

Et vous ?

Que pensez-vous de l’idée de poursuivre en justice les entreprises qui compromettent la sécurité de leurs clients à cause d’une négligence de leur sécurité informatique ?

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 04/02/2019 à 8:55
Quelle bande d'escrocs ces assureurs !
2  0 
Avatar de spawntux
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 04/08/2017 à 17:31
Bonjour,

En résumé on a un cabinet d'avocat qui tente de se faire du fric à droite et a gauche .

Tip top tout ca
1  0 
Avatar de Madmac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 03/02/2019 à 20:21
Il faut-être culotté pour présumer des motifs des auteur, sans les connaître. Mais pour éviter de devoir payer 100 millions, j'essayerais aussi de vendre ce type de pommade.
1  0 
Avatar de gangsoleil
Modérateur https://www.developpez.com
Le 05/02/2019 à 12:27
L'attitude de l'assureur ne m'étonne pas : pour le moment, ce genre de risques n'est pas directement pris en compte dans les barêmes des assurances, et il est donc assez logique qu'ils refusent de payer en se disant que s'ils payent ici, c'est la porte ouverte à d'autres règlements.

Il est probable qu'on voit les primes d'assurance augmenter si ce risque doit être couvert.
0  0 
Avatar de CoderInTheDark
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 06/02/2019 à 15:29
Il me vient une pensée d'un grand penseur, qui aimait les français

Al Bundy (Maried with children)
"
* Insurance is like marriage.
You pay and pay but you never get anything back."
0  1