Trolldi : quelle est la structure interne de votre entreprise ou groupe de travail ?

Quand on parle des différentes structures hiérarchiques d’une entreprise, on pense directement aux structures classiques dites fonctionnelle, hiérarchique, hiérarchico-fonctionnelle, etc. C’est du moins ce qu’enseignent les écoles de gestion. Mais les entreprises de la technologie se démarquent un peu de ces structures classiques, compte tenu de ce secteur si concurrentiel aussi bien entre les entreprises qui veulent avoir une position dominante, qu’entre les divisions qui veulent être le fer de lance de leur entreprise et entre les employés eux-mêmes.

Pour aller droit au but, on peut déceler six structures chez les entreprises de la technologie et chacun de vous devrait probablement y retrouver la structure de son entreprise ou groupe de travail.

Structure Amazon : il s’agit d’une simple structure hiérarchique qu’on devrait retrouver dans bon nombre d’organisations. Chaque employé ne dépend que d’une personne – son patron – de qui il reçoit et doit exécuter les ordres, même s’il ne partage pas ses idées. Le subordonné se tape tout le boulot, et l’honneur revient au patron, quand le travail est bien fait. Le subordonné n’a en tout cas pas intérêt à mal faire son travail, parce que le patron ne se souviendra pas des fois où son subalterne a bossé toute la nuit pour accomplir une tâche de dernière minute. Les tâches s’alourdissent quand elles quittent la haute direction pour atteindre le bas niveau. Mais c’est l’effet contraire quand il s’agit des revenus : ils deviennent de plus en plus légers quand ils quittent la haute direction pour atteindre le bas de la pyramide.



Structure Google : il s’agit d’une structure fonctionnelle où l’employé peut recevoir des ordres de plusieurs supérieurs hiérarchiques. L’inconvénient ici, vous le devinez peut-être déjà, c’est la difficulté de coordonner plusieurs activités entre plusieurs fonctions. C’est comme plusieurs capitaines dans un bateau. Chaque personne de qui vous recevez des ordres voudra privilégier ses objectifs au détriment de ceux des autres. La direction doit donc assurer la coordination.



Structure Facebook : il y a un chef, mais dans la pratique, on ne sait pas qui est le chef. On est tous connectés !



Structure Microsoft : c’est aussi une structure hiérarchique, mais il n’y a pas de coordination entre les différentes divisions. Parfois, les objectifs des différentes sous-entités sont concurrents ou exclusifs. Alors, on se fait la guerre pour être le fer de lance de l’entreprise, de peur de voir sa division fermée pour investir dans une autre jugée plus rentable. Suivez mon regard…



Structure Apple : il s’agit également d’une structure hiérarchique, mais avec très peu de niveaux et une tête pensante, en général le visionnaire. L’employé reçoit des ordres de son supérieur hiérarchique, mais également du DG visionnaire qui veut avoir le contrôle de toutes les routines de l’entreprise. À l’employé de voir quels ordres exécuter en premier.



Structure Oracle : à vous de commenter !



Source : Bonkers World

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