IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

USA : chaque nouveau robot supprime six emplois et réduit les salaires
D'après une étude du bureau national de recherche économique

Le , par Michael Guilloux

111PARTAGES

13  0 
Pensez-vous qu’à terme les robots et IA vont créer plus d’emplois qu’ils en détruisent ?
Non, ils vont créer de nouveaux emplois, mais pas assez pour compenser les pertes d’emplois
79 %
Oui, si les politiques prennent les mesures nécessaires (lesquelles ?)
14 %
Autre avis (à préciser)
5 %
Pas d'avis
2 %
Voter 42 votants
Chaque fois qu’on aborde la question des robots et l’intelligence artificielle, l’un des points les plus débattus est l’impact social de ces technologies, en particulier sur l’emploi, qu’il soit qualifié ou non. Le constat le plus immédiat est que les robots vont entrainer la suppression de nombreux emplois dans certains secteurs d’activités. Les personnes les plus optimistes évoquent par contre la création d’emplois dans d’autres domaines de sorte qu’au niveau global, les robots créent plus d’emplois qu’ils en détruisent.

On sait par exemple que les nouvelles technologies ont permis de créer des emplois pour les développeurs et les analystes de données. C’est également le cas avec les grues utilisées pour soulever les charges lourdes : elles ont permis de créer des emplois pour des ingénieurs quand bien même que des dockers se seraient retrouvés au chômage. Cela veut dire que la perte d’emplois dans un secteur automatisé doit être compensée par la création d’emplois dans d’autres domaines, et c’est ce qui devrait se passer avec l’introduction des robots dans la force de travail.

L’année dernière, une étude réalisée par deux économistes américains respectés dans leur domaine a conforté ce point. Daron Acemoglu (du MIT) et Pascual Restrepo (de Boston University) avaient été optimistes quant à l'effet de l’automatisation sur l’emploi aux États-Unis. Dans leur article publié en mai dernier, ils ont affirmé qu'il est probable qu'une automatisation accrue crée de nouveaux emplois, et de meilleurs emplois, de sorte que l'emploi et les salaires finissent par revenir à leurs niveaux précédents. Cela semblait donc bien beau pour les adeptes de l’automatisation et des robots, mais il y avait un problème : il s’agissait d’une étude un peu trop théorique.

Une nouvelle étude sur le même thème, et des mêmes auteurs, vient d’être publiée. Mais contrairement à celle de l’année dernière, elle a livré des résultats plus pessimistes, après avoir pris en compte les données réelles sur l’emploi et l’automatisation aux États-Unis.

Les chercheurs ont analysé l'effet de l'augmentation de l'utilisation des robots industriels entre 1990 et 2007 sur les marchés du travail locaux américains. « En utilisant un modèle dans lequel les robots concurrencent le travail humain dans la production de différentes tâches, nous montrons que les robots peuvent réduire l'emploi et les salaires », concluent-ils. L’étude révèle en effet que chaque robot supplémentaire réduit l'emploi de 6,2 travailleurs et un nouveau robot pour mille travailleurs réduit les salaires d'environ 0,7 % si l'on considère chacun des marchés locaux américains isolés.

Si l’on prend en compte les échanges entre les différents marchés locaux, à l’échelle nationale, l’impact des robots est un peu plus faible. Cela s’explique par le fait que si des emplois sont perdus dans une zone, il y en a d’autres qui se créent ailleurs. L’impact des robots reste tout de même encore important. On note par exemple qu’à l’échelle nationale, un robot supplémentaire va réduire l'emploi de 5,6 travailleurs et un nouveau robot pour mille travailleurs peut réduire les salaires d'environ 0,5 %.

En utilisant des données réelles pour cette étude, les chercheurs disent avoir été surpris de voir très peu d'augmentation de l'emploi dans d'autres professions pour compenser les pertes d'emplois dans l’industrie manufacturière. Si cette augmentation pouvait encore se produire, ils pensent qu’il y a pour le moment un grand nombre de personnes au chômage ou qui le seront bientôt à cause de l’automatisation. « La conclusion est que même si l'emploi global et les salaires se redressent, il y aura des perdants dans le processus, et il faudra beaucoup de temps pour que ces communautés se rétablissent », a déclaré Daron Acemoglu. « Si vous avez travaillé à Detroit pendant 10 ans, vous n'avez pas les compétences pour aller dans les soins de santé », dit-il. « L'économie de marché ne va pas créer les emplois par elle-même pour ces travailleurs qui supportent le fardeau du changement. »

Acemoglu estime toutefois que ces résultats pourraient se justifier par le fait que nous sommes toujours au début du processus d’automatisation. Il note par exemple qu’il a fallu plusieurs décennies à de nouvelles technologies avant de commencer à créer des emplois et des salaires plus élevés.

Sources : New York Times, Étude publiée en mai 2016, Bureau national US de recherches économiques, Version initiale de la dernière étude (octobre 2016)

Et vous ?

Que pensez-vous de cette nouvelle étude ?
Pensez-vous qu’à terme les robots et IA vont détruire plus d’emplois qu’ils en créent ?

Voir aussi :

La programmation peut-elle être automatisée ? Une analyse du créateur du langage de programmation Leaf
L'automatisation des tâches ou l'automatisation des emplois ? Les robots vont-ils bientôt commencer à mettre l'homme au chômage ?
Une entreprise chinoise remplace 90 % des employés d'une usine par des robots, et voit sa production augmenter de 250 %

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de NSKis
En attente de confirmation mail https://www.developpez.com
Le 30/03/2017 à 13:45
Le robot et l'IA ne sont que des "boucs émissaires" qu'il est facile de faire condamner par le bon peuple qui ne trouve plus de job.

Parce qu'il faut bien l'avouer, les suppressions d'emploi et la pression sur les conditions de travail et de rémunération ne sont pas apparues avec les robots, cela existe depuis la fin des "30 glorieuses" (1945-1975 qui a été la période faste du plein emploi pour les pays occidentaux) qui se sont caractérisé par un "boom" de l'économie due à la reconstruciton de l'Europe détruite lors la 2ème guerre mondiale.

Cette déterioration de l'emploi s'est fait en plusieurs étapes pour les pays occidentaux:

1. Ralentissement suite à la fin de la reconstruction de l'Europe

2. Délocalisation de la production dans les pays à bas coûts d'abord en Asie, puis dans les pays de l'Est après leur entrée dans l'UE. A remarquer que dans les années 80, les jouets étaient déjà tous fabriqués en Chine, le reste de l'industrie a suivi au fil des décennies (exemples: les ampoules électriques sont aujourd'hui produites à 100% en Chine)

3. Délocalisation des services dans les pays à bas coûts (exemple pour la France, les Call centers qui ont quitté les banlieux parisiennes pour finir au Maroc, enTunisie ou même au Sénégal)

Au final, les robots ne sont que la "petite cerise" qui vient orner le dessus du gateau...

A noter que l'idée de vouloir taxer les robots ou l'IA n'est pas très intelligente: C'est une idée facile à vendre aux chômeurs de nos contrées, mais si elle était appliquée, elle entrainerait simplement la délocalisation des usines restantes dans des pays plus "accueillants"... Parce qu'il ne faut pas oublier une chose, le robot et l'IA sont les seuls outils qui restent à nos entreprises locales pour rester compétitives face aux concurrents chinois et autres roumains...
8  1 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 29/03/2017 à 16:02
Je ne pense pas que le transhumanisme ou l'augmentation humaine par des procédés non naturels, s'il se généralise, sera un acquis pour l'ensemble de la population.
Je pense que ce genre de modifications ne sera réservé qu'à un petit nombre, ceux qui auront les moyens de les payer.
Nous aurons un nouveau clivage social, les augmentés et la viande.
Je n'ai jamais vu d'employeur acheter des lunettes ou un appareil auditif à un de ses employés déficients.
Dans un monde d'augmentés, il se contentera d'embaucher celui qui aura payé ses augmentations lui même.
Le dopage mécanique ne sera pas un droit mais un privilège.
4  0 
Avatar de RyzenOC
Inactif https://www.developpez.com
Le 29/03/2017 à 21:22
Citation Envoyé par TallyHo Voir le message
C'est bien beau de se précipiter sur les pouces rouges par principe mais as tu lu l'article au moins ? Apparemment pas puisqu'il y a un exemple d'implant cérébral. Par ailleurs, on peut y apprendre que Musk a ouvert une boite pour développer une interface neurale avec les machines. A cela tu ajoutes aussi les progrès dans les prothèses et autres technologies comme la récente mise au point d'une rétine artificielle qui va redonner la vue. Donc oui, l'intention d'aller vers le transhumanisme est affichée et la recherche va très vite...

Bref... Encore du bashing à la mords-moi-le-noeud qui coupe court à une information intéressante qui est donnée et autour de laquelle on aurait pu discuter...
Je vois pas ou est le probleme la dedans...

J'ai un amis qui à une valve cardiaque mécanique une prothèse en metal donc, et ces valves existe depuis 20ans...
Aujourd'hui on arrive à faire des prothèse pour les yeux tant mieux, mais d’après la définition de wikipedia le transhumanisme existe depuis qu'on as inventé la jambe de bois c'est pas nouveau :

Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l'usage des sciences et des techniques afin d'améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains. Le transhumanisme considère certains aspects de la condition humaine tels que le handicap, la souffrance, la maladie, le vieillissement ou la mort subie comme inutiles et indésirables.
Maintenant ceux qui pense tous de suite aux cas extreme avec l'humain augmenté avec vision nocturne, quand je vois les résultats de la chirurgie esthétique j'suis pas prêt de me faire augmenter.
De plus il faut savoir que porter des prothèses peut souvent etre accompagné de désagrément (traitement médicamenteux à vie comme des anti-coagulant...etc)

Donc voila faire des cœurs artificiels, faire des yeux artificiels et plus généralement arriver à produire en masse des organes nous permettra de vivre plus longtemps, un reins de foutue à 70ans ? on ouvre et on remplace et hop 10ans de vie de gagné.
Et la sécu dans tous cela ? ben vaut t'il mieu faire cette opération ou bien faire des dialyses 1fois/semaine ? donc meme la sécu y gagne sur le long terme. Les progrès de la médecine permette aussi de diminuer les coûts, aujourd'hui on arrive à faire des opérations beaucoup moins risqué et beaucoup moins cher qu'avant, avec une guérison plus rapide ce qui permet de quitter l’hôpital plus rapidement et la aussi de diminuer les coûts.
Un aveugle c'est pas gratuit sa coûte au contribuable, pareil pour les handicapés moteur, si on pouvait leur redonner la vue et leurs jambes sa nous coûterais moins cher. Dans cette histoire tous le monde est gagnant finalement.
4  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 30/03/2017 à 9:13
Citation Envoyé par Michael Guilloux Voir le message
Pensez-vous qu’à terme les robots et IA vont détruire plus d’emplois qu’ils en créent ?
Si les états ne font rien pour s'en défendre oui.
Le problème c'est que :
Pas d'emploi -> Pas d'argent -> Pas de consommation.
Donc pourquoi produire ?

Après vous allez me dire "revenu universel" sauf que non, parce que si tout le monde a de l'argent les prix montent/la monnaie perd de la valeur et du coup ça s'annule.

Il faut que les états fassent en sorte que le peuple produise et que le peuple consomme les produits locaux.
Ça c'est de l'économie saine. (c'est mieux que "on exploite le tiers-monde et des robots pour inonder le monde des mêmes produits".
4  0 
Avatar de TallyHo
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 31/03/2017 à 19:52
Ce n'est pas une ou l'autre stratégie mais les deux...

- L'offre crée la demande,
- La demande crée l'offre.

La différence sera la façon d'aborder le marché et de promouvoir le produit. Dans le premier cas par exemple, c'est en général plus cher car tu dois créer le besoin donc mitrailler sur la com'... Et donc ça répond aussi à ta question sur les "responsabilités", c'est les deux partis qui les partagent. En fait, ce genre de discussion est assez similaire à l'oeuf et la poule
4  0 
Avatar de Ahrimanox
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 30/03/2017 à 10:06
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Après vous allez me dire "revenu universel" sauf que non, parce que si tout le monde a de l'argent les prix montent/la monnaie perd de la valeur et du coup ça s'annule.
Sans vouloir défendre le revenu de base, j'aimerais juste spécifier que tu t'attardes seulement sur le rapport : (Masse monétaire / Prix). Or forcément si tu augmentes la masse monétaire le prix en se stabilisant va créer de l'inflation.

Mais tout dépend de comment tu finances ton revenu de base (si il y a création monétaire ou pas en fait ).

Un des autres avantages du revenu de base c'est quelque soit le phénomène d'inflation que cela crée, ce sera toujours en faveur des plus démunis : Oui ca permet de mieux redistribuer les richesses le revenu de base.

Exemple sans le RDB :
A gagne 100 € par mois et B gagne 500 € par mois. A pourra acheter le produit P à 10 € 10 fois. B lui pourra l'acheter 50 fois.

Exemple avec le RDB inconditionnel (disons 50 € par mois) :
Augmentation de la masse monétaire (50 x Nb Personnes) A démontrer !
A gagne 100 + 50 € et B gagne 500 + 50 €
Dans notre exemple le prix du produit P vaut (Nouvelle masse monétaire x Ancien Prix) / Ancienne masse monétaire = 11.67 € (Produit en croix)
A peut maintenant se payer 150 / 11.67 = 12.85 produits et B peut se payer 550 / 11.67 = 47.13 produits

Donc si on indexe sur les nouveaux prix (dû à l'inflation) on a bien augmenté le pouvoir d'achat de A et baisser celui de B. CQFD

Une autre chose à savoir c'est que l'augmentation du pouvoir d'achat des plus pauvres va relancer la demande donc la conso alors que la baisse des plus riches ne va rien changer.

Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Il faut que les états fassent en sorte que le peuple produise et que le peuple consomme les produits locaux.
Ça c'est de l'économie saine. (c'est mieux que "on exploite le tiers-monde et des robots pour inonder le monde des mêmes produits".
Tout à fait d'accord mais les deux ne sont pas incompatibles .

Bien que le revenu de base est souvent présenté comme une réponse à tous les maux de la Terre, c'est juste une méthode de redistribution comme une autre. Non loin d'être une méthode miracle.

Bon j'avoue j'ai un peu digresser du sujet là.
4  1 
Avatar de souviron34
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 02/04/2017 à 3:07
Citation Envoyé par Aurelien.Regat-Barrel Voir le message
du charbon au pétrole (un tracteur remplace 600 hommes!) .
Et c'est vrai que l'agriculture moderne se porte comme un charme
3  0 
Avatar de Mat.M
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 29/03/2017 à 15:05
Citation Envoyé par TallyHo Voir le message

Donc le transhumanisme se confirme.
ah bon.. ?
Tu en as des exemples concrets ?
Entre des paroles et des actes il y a un fossé souvent énorme
6  4 
Avatar de jyfriant
Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 29/03/2017 à 21:05
Si une entreprise achète un robot pour remplacer des travailleurs, cela veut dire que le coût de possession du robot (achat, maintenance, -prix de revente éventuellement) est inférieur au coût du même travail fournit par des employés (ou intérimaires). Or, ce coût de possession comprends bien sûr tous les salaires (et charges) liés à la maintenance, mais aussi tous les coûts de R&D du robot, tous les coûts des matières premières et de leur transformation en robot, les salaires des transporteurs, des personnes qui adaptent l'usine pour utiliser des robot et non des humains, etc.
Donc pour que l'entreprise choisisse la robotisation d'un poste, il faut que le coût total de la robotisation soit inférieur au coût du travail fait par des employés (en ignorant le coût du licenciement plus facile pour un robot que pour un employé, mais cela concerne surtout la France, selon nos dirigeants)
Donc la robotisation détruit de l'emploi, puisque au maximum (un robot construit sans matière première, et sans création d'entropie due à l'adaptation de l'existant), les salaires dépensés en "robotisation" sont inférieurs aux salaires du travail non robotisé.

Evidemment, il s'agit d'un raisonnement global. La robotisation dans un pays peu détruire beaucoup d'emploi dans un pays et en créer un peu ailleurs. Les emplois peuvent avoir des rémunérations différentes, ce qui veut dire que la robotisation peut remplacer des salaires par plus de salaires beaucoup moins élevé (peu probable) ou peu de salaires plus élevé (cas général), mais toujours avec une diminution globale.

Bien sûr, on peu imaginer des entreprises philanthropiques qui dépense plus en robots pour améliorer les conditions de travail, quitte à perdre de l'argent, mais le cas doit être assez rare...
2  0 
Avatar de Aurelien.Regat-Barrel
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 30/03/2017 à 21:14
Histoire de mettre cet article en perspective... je viens de tomber là dessus:
https://www.lesechos.fr/industrie-se...hp#xtor=CS1-32

Le coût salarial unitaire de la France est nettement supérieur à celui de l'Espagne alors que leurs gammes de produits sont similaires. Selon Patrick Artus, « il faudrait baisser de 20 % le coût de production de l'industrie française pour la rendre compétitive ».

Faire disparaître cet écart via une baisse des salaires ou des cotisations sociales est totalement improbable politiquement. Ce qui ne laisse que la possibilité de la montée en gamme. Une stratégie de longue haleine, pas forcément évidente. En 2007, le stock de robots de la France dans le secteur manufacturier était supérieur à celui de l'Espagne. En 2016, le ratio pour*100 emplois était passé à 1,54 en Espagne contre seulement 1,22 dans l'Hexagone.
De manière générale, les pays les plus "robotisés" ont un marché de l'emploi qui se porte mieux que ceux qui le sont moins. C'est une tendance qui est loin d'être nouvelle : on est passé de l'animal au charbon, du charbon au pétrole (un tracteur remplace 600 hommes!) et à l'électricité... et l'IA est annoncée comme étant la nouvelle électricité.
2  0