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Tim Berners-Lee : le web tel que nous le connaissons est menacé par plusieurs dangers
Notamment la perte de contrôle de nos données et les fake news

Le , par Coriolan

453PARTAGES

19  0 
Alors que le web fête ses 28 ans, Tim Berners-Lee, l’un des fondateurs du World Wide Web s’inquiète de la direction que prend Internet. Le père du web a publié une lettre ouverte aux allures de bilan qui dépeint les menaces auxquelles fait face le web aujourd’hui le web. S’il est fier de ce qu’est devenue sa création, il a toutefois listé les enjeux qui sont, selon lui, les plus préoccupants pour l'avenir du web.


Tim Berners-Lee

Dans une colonne publiée dans The Guardian aux allures du bilan inquiet, Tim Berners-Lee s’alarme et met en garde contre les dangers qui menacent les idéaux sur lesquels s’est bâti le web dans les années 1990. « J’ai inventé le web. Voici trois choses que nous devons changer pour le sauver », introduit-il.

La perte de contrôle sur nos données personnelles

Le premier défi concerne la perte de contrôle sur nos données personnelles qui remet en cause le principe de base du Web, selon lequel l’utilisateur cède une part de ses données contre la gratuité du contenu. L’ingénieur britannique attaque le modèle économique actuel qui consiste à marchander les données personnelles. Souvent, les conditions d’utilisation sont troubles, ce qui permet à nos données personnelles de se retrouver dans des mains que nous n’avions pas choisies.

Pire encore, ces données sont stockées dans des silos centralisés, ce qui ne manque pas d’attirer d’autres acteurs notamment étatiques. L’affaire Snowden en 2013 avait déjà dénoncé les programmes de surveillance massive déployés par la NSA. « Quand nos données sont conservées dans des silos propriétaires, hors de notre vue, nous perdons les bénéfices que nous pourrions en tirer », estime Tim Berners-Lee. Pour lutter contre cette tendance lourde, le directeur de la fondation W3C, qui "gère" le Web, veut développer de nouveaux outils permettant aux webinautes de reprendre le contrôle, mais aussi de discuter avec les géants du net.

Les “Fake news”

Le second défi, la facilité avec laquelle les fausses news et rumeurs se diffusent sur la Toile. Ce sujet a fait les unes du monde entier après l’élection présidentielle américaine de 2016. Là encore, Tim pointe du doigt les géants du NET, notamment les réseaux sociaux et les moteurs de recherche dont les algorithmes permettent de propager rapidement les fausses nouvelles. « La plupart des gens découvrent les actualités et les informations sur le web par l’intermédiaire d’une petite poignée de réseaux sociaux et de moteurs de recherche », dont le business repose principalement sur l’économie du clic, analyse Tim Berners-Lee.

Ces sites « sélectionnent le contenu proposé en fonction d’algorithmes qui apprennent de nos données personnelles récoltées en permanence. Le résultat net est que ces sites nous présentent des liens vers des contenus sur lesquels selon eux nous allons cliquer », pour faire face à ce problème, Tim Berners-Lee veut faire impliquer les géants du NET et surtout instaurer plus de transparence dans les algorithmes qui sont de plus en plus secrets et donc incontrôlables. Ces véritables “boites noires doivent devenir plus transparentes et loyales. « Google et Facebook doivent poursuivre leurs efforts, sans pour autant créer des structures centrales devant décider ce qui est vrai ou non », affirme Tim Berners-Lee.

L’exploitation des données personnelles à des fins politiques

« La publicité politique ciblée permet à une même campagne de présenter des messages radicalement différents, voire contradictoires, à différents groupes de personnes. Est-ce démocratique ? », se demande Tim Berners-Lee. Cette pratique est d’autant plus facile grâce à des plateformes comme Facebook qui concentre près de deux-milliards d’utilisateurs. De plus, certaines entreprises se sont aujourd'hui spécialisées dans ce domaine et offrent leurs services notamment aux candidats à l'élection présidentielle française en leur permettant de cibler très précisément leurs soutiens potentiels. Pour le père du web, ce phénomène constitue un “angle mort” du web. « On soupçonne que certaines publicités politiques, aux États-Unis et dans le reste du monde, sont utilisées sans éthique pour diriger des internautes vers des sites de fausses informations, par exemple ou pour en dissuader d’autres d’aller voter », s’inquiète Tim Berners-Lee.

Source : The Guardian

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Avatar de NSKis
En attente de confirmation mail https://www.developpez.com
Le 14/03/2017 à 11:54
Comme toutes les inventions humaines, les malfrats en tout genre sont toujours les premiers à y voir leur avantage, c'est ainsi qu'à l'invention de la voiture, les premiers utilisateurs étaient les pilleurs de banque alors que la police les prenaient en chasse à cheval ou en vélo... Il en va de même pour le web...

Rien de nouveau dans ce bas monde...
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Avatar de Jipété
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 25/03/2017 à 9:41
Citation Envoyé par Paul TOTH Voir le message
pour gagner du temps je ne lis plus que les titres...elle est où la nouveauté ?


Citation Envoyé par Paul TOTH Voir le message
ça me rappelle une conversation avec une amie qui reprochait à Google de faire que les enfants ne savaient plus utiliser un dictionnaire avec recherche alphabétique...c'est peut-être vrai, mais je me demande encore en quoi c'est un problème.
1- les enfants ne savaient plus utiliser un dictionnaire : ça montre qu'ils savent de moins en moins lire ou qu'ils en ont de moins en moins envie (ce qui, à terme, revient au même), c'est très grave ;
2- perte de l'esprit de curiosité, de découverte, ce qui fabrique des intelligences vives.

Après avoir trouvé ce que j'y cherchais, je n'ai jamais pu refermer un dico sans mal, il y a toujours quelque chose d'autre et d'intéressant à y lire.
4  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 14/03/2017 à 13:50
Citation Envoyé par NSKis Voir le message
Comme toutes les inventions humaines, les malfrats en tout genre sont toujours les premiers à y voir leur avantage, c'est ainsi qu'à l'invention de la voiture, les premiers utilisateurs étaient les pilleurs de banque alors que la police les prenaient en chasse à cheval ou en vélo... Il en va de même pour le web...

Rien de nouveau dans ce bas monde...
Oui, sauf que là, il n'y a pas d'encadrement juridique, par exemple sur la collecte des données et sur la surveillance de masse. Lorsque l'on sait que les malfrats sont les premiers à y voir leur avantage, qu'est-ce qui va se passer le jour où des malfrats d'un autre genre (genre, plus dangereux que la CIA pour Mme Michu) iront piquer les données GAFAM dans le but de s'en servir ? Il sera trop tard pour réagir.
1  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 14/03/2017 à 16:02
Citation Envoyé par Ryu2000

Les “Fake news”
Alors ça, on s'en tamponne l'oreille avec une babouche !
Il suffit de comparer les sources, les discours, les points de vue et de se faire sa propre opinion.
Libre a vous de croire ce que vous voulez, vous êtes libres.

Les médias mainstreams font circuler plein de fausses informations, ou des informations partielles, ou des informations orientées.
Si les gens vont chercher leur news ailleurs c'est parce qu'ils n'ont plus confiance dans les médias traditionaux (la qualité de ces derniers à chuté violemment, le journalisme n'existe plus, regardez à qui appartiennent les médias, ce n'est pas très rassurant...).
Le problème c'est pas tant le partage desdites fausses informations, c'est surtout que ces médias sont généralement accessibles et appréciés des masses "moyennes" (présentes en majorité).
Hors, ces masses moyennes ne vont pour la plupart pas chercher à vérifier quoi que ce soit, et une grosse partie va même aller jusqu'à croire sur parole des informations publiées par des groupes satiriques (Comme le site de news Onion).
Bref, les fake news semblent inutiles, sans danger, mais c'est la source de news pouvant influencer la plus grosse masse populaire, donc avoir le plus grand pouvoir, le plus grand impact sur la société.

Donc, pour moi, les fake news ne sont pas "sans danger".
1  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 14/03/2017 à 16:18
Citation Envoyé par Artemix Voir le message
ces masses moyennes ne vont pour la plupart pas chercher à vérifier quoi que ce soit
Pour eux c'est beaucoup plus facile de suivre l'actualité sur les médias mainstreams (TF1, Canal +, BFM TV, etc) et eux diffusent de mauvaises informations et on ne fait rien pour lutter contre ça.
Je trouve que la logique est bancale qu'on s'occupe d'abord par juger les médias mainstreams avant se s'en prendre aux petits...

De toute façon qu'est-ce que ça peut faire que la masse croit des choses fausses ?
Si vous avez des proches qui partagent des fausses informations sur les réseaux sociaux, vous écrivez un commentaire qui explique en quoi cette information est fausse et ils vous remercieront de les avoir corrigé.

Les gens sont libre de croire ce qu'ils veulent.
Ceux qui veulent lutter contre les soit disant "fakes news" ne luttent par pour la vérité en réalité, ils luttent pour garder leur pouvoir de propagande.
Ils flippent depuis Trump, ils sont tous là à se dire "purée on étais tous à fond derrière Clinton, on était super synchrone, on a inondé le monde de message pro clinton et elle a perdu cette c$ù* !".
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Avatar de smaila
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 17/03/2017 à 8:56
Les “Fake news”

Le second défi, la facilité avec laquelle les fausses news et rumeurs se diffusent sur la Toile. Ce sujet a fait les unes du monde entier après l’élection présidentielle américaine de 2016. Là encore, Tim pointe du doigt les géants du NET, notamment les réseaux sociaux et les moteurs de recherche dont les algorithmes permettent de propager rapidement les fausses nouvelles. « La plupart des gens découvrent les actualités et les informations sur le web par l’intermédiaire d’une petite poignée de réseaux sociaux et de moteurs de recherche », dont le business repose principalement sur l’économie du clic, analyse Tim Berners-Lee.
Les fakes news sont un véritable problème actuellement. Surtout ici en Afrique. Personnellement je ne crois plus à grand chose des news qui viennent du net si ce n'est des sites sérieux coMME TIENS PAR EXAMple the guardian. Mais la encore nous ne savons pas si nous sommes manipulé ou pas. DUR DUR DUR
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Avatar de Namica
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 26/03/2017 à 1:25
Citation Envoyé par Paul TOTH Voir le message
pour gagner du temps je ne lis plus que les titres...elle est où la nouveauté ?
...
Pour gagner du temps, je n'ai lu que ta première phrase.
Pour gagner du temps je répondrai simplement qu'il est nécessaire que
des figures comme Tim Berners-Lee REPETENT de tels avertissements,
car tous n'ont pas encore conscience de ces problèmes.

A preuve : les conneries que certains politiciens émettent en voulant légiférer le web.
1  0 
Avatar de Namica
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 26/03/2017 à 1:39
Citation Envoyé par Artemix Voir le message
Se battre pour rechercher chaque "faux" post est une perte de temps, et le problème avec les masses qui croient sur paroles des news "fausses" ou "détournées" (coucou les alternative-facts), c'est que ces masses sont quand même là pour faire bouger les choses, à l'aide de votes par exemple.
Le problème est que les "masses" sont formatées par les moteurs de recherche (Google e.a.) et les réseaux sociaux qui leur présentent les informations répondant à leurs "goûts" afin de leur servir une meilleure expérience internet, les enfermant de ce fait dans une bulle correspondant à leurs centres d'intérêts et à-priori.
Avant, Mme Michu disait : c'est vrai puisque je l'ai lu dans le journal.
Maintenant, elle dit, devinez quoi ?
(Bien sur elle n'est plus abonnée à un quotidien papier, puisqu'il y a tout sur le web. Il y a encore la Télé, mais juste pour les jeux/variétés/divertissement).
1  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 14/03/2017 à 13:32
Citation Envoyé par Coriolan Voir le message
Quel est selon vous le défi le plus alarmant auquel fait face le web ?
La perte de contrôle sur nos données personnelles
On sait qu'en ayant un compte sur un réseau social, sur Google, chez Apple, etc. nos informations sont utilisé et revendu à des entreprises.
Mais ça reste pas trop grave, celui que ça gène peut se passer de ces services (voir quitter internet complètement).

Les “Fake news”
Alors ça, on s'en tamponne l'oreille avec une babouche !
Il suffit de comparer les sources, les discours, les points de vue et de se faire sa propre opinion.
Libre a vous de croire ce que vous voulez, vous êtes libres.

Les médias mainstreams font circuler plein de fausses informations, ou des informations partielles, ou des informations orientées.
Si les gens vont chercher leur news ailleurs c'est parce qu'ils n'ont plus confiance dans les médias traditionaux (la qualité de ces derniers à chuté violemment, le journalisme n'existe plus, regardez à qui appartiennent les médias, ce n'est pas très rassurant...).

L’exploitation des données personnelles à des fins politiques
Changer son discours en fonction de son auditoire, ça rappelle Clinton et Macron...
C'est mal de faire ça, mais en même temps c'est ça le démocratie représentative.
Les candidats promettent tout et son contraire pour plaire au plus grand nombre, mais une fois au pouvoir absolument rien ne les oblige à respecter leur promesse de campagne.
Au bout de 5 ans le président est détesté par l'ensemble de son peuple et voilà ça repart avec un autre pour 5 ans...

Il faut que les gens soient actif, ils doivent confronter les sources et trouver ce qui pour eux tient le plus debout.
Si on a qu'une source d'information, on ne fait que bouffer de la propagande et on ne peut pas comprendre la situation (s'informer sur TF1, Canal+, BFM TV, Le Monde, Le Figaro ne suffit pas il faut penser outside the box).
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 23/03/2017 à 17:09
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Pour eux c'est beaucoup plus facile de suivre l'actualité sur les médias mainstreams (TF1, Canal +, BFM TV, etc) et eux diffusent de mauvaises informations et on ne fait rien pour lutter contre ça.
Je trouve que la logique est bancale qu'on s'occupe d'abord par juger les médias mainstreams avant se s'en prendre aux petits...

De toute façon qu'est-ce que ça peut faire que la masse croit des choses fausses ?
Si vous avez des proches qui partagent des fausses informations sur les réseaux sociaux, vous écrivez un commentaire qui explique en quoi cette information est fausse et ils vous remercieront de les avoir corrigé.

Les gens sont libre de croire ce qu'ils veulent.
Ceux qui veulent lutter contre les soit disant "fakes news" ne luttent par pour la vérité en réalité, ils luttent pour garder leur pouvoir de propagande.
Ils flippent depuis Trump, ils sont tous là à se dire "purée on étais tous à fond derrière Clinton, on était super synchrone, on a inondé le monde de message pro clinton et elle a perdu cette c$ù* !".
Se battre pour rechercher chaque "faux" post est une perte de temps, et le problème avec les masses qui croient sur paroles des news "fausses" ou "détournées" (coucou les alternative-facts), c'est que ces masses sont quand même là pour faire bouger les choses, à l'aide de votes par exemple.
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