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ExoMars : l'atterrisseur a cru s'être déjà posé sur Mars à 3,7 km d'altitude,
Le programme spatial demande 400 millions € pour poursuivre l'aventure

Le , par Michael Guilloux

195PARTAGES

6  0 
Le 19 octobre, l’atterrisseur Schiaparelli du programme ExoMars s’est écrasé sur la planète Mars, en raison d’un échec de la procédure de freinage ; un crash qui serait dû à un bogue informatique dans le logiciel de navigation. Pour rappel, ExoMars est un programme développé par l’Agence spatiale européenne (ESA) en collaboration avec l'agence spatiale russe Roscosmos. Il regroupe deux missions spatiales à destination de la planète rouge dans le but de tenter de trouver des traces de vie passée sur Mars. La première mission consistait à envoyer la sonde interplanétaire Trace Gas Orbiter (TGO) et l’atterrisseur Schiaparelli développés par l’ESA. Cette première mission va préparer le chemin à une autre en 2020, au cours de laquelle le rover ExoMars de l’agence spatiale européenne sera lancé sur Mars.

Le lancement de la sonde orbitale TGO et de l’atterrisseur Schiaparelli a été effectué le 14 mars 2016. Ce qui s’est soldé le 19 octobre par la mise en orbite réussie de la sonde TGO, mais aussi par le crash sur Mars du module européen Schiaparelli. Après l’échec de l’atterrissage de Schiaparelli sur Mars, une analyse préliminaire a permis de pointer du doigt l’ordinateur de l’atterrisseur. Un possible un bogue informatique aurait faussé les calculs d’altitude, faisant croire à l’atterrisseur qu’il était à une altitude plus basse qu’il ne l’était en réalité.

En poursuivant son enquête, l’ESA a pu conclure que c’est une erreur de calcul du système de navigation qui a entrainé la chute libre de Schiaparelli. D’après l’agence spatiale européenne, tout se déroulait comme prévu au début : « Le parachute a été déployé normalement à une altitude de 12 km et à une vitesse de 1730 km / h. Le bouclier thermique du véhicule, ayant rempli sa mission, a été libéré à une altitude de 7,8 km. » Mais les choses ont mal tourné peu de temps après le déploiement du parachute, lorsque la centrale à inertie est arrivée « à saturation ». Une centrale à inertie ou Inertial Measurement Unit (IMU) est un dispositif électronique utilisé en navigation. Il est capable d’intégrer les mouvements d’un mobile (accélération et vitesse angulaire) pour estimer son orientation, sa vitesse linéaire et sa position. La centrale à inertie est utilisée, entre autres, dans les véhicules spatiaux pour lesquels elle mesure par exemple la vitesse de rotation.

Dans le cas de l’atterrisseur Schiaparelli, la saturation de la centrale à inertie a duré plus longtemps que prévu, une seconde de plus selon l’ESA. Cette situation a produit des informations erronées, qui lorsqu’elles ont été intégrées au système de navigation, « ont généré une altitude estimée négative, c’est-à-dire au-dessous du niveau du sol ». L’atterrisseur a donc cru qu’il s’était déjà posé sur Mars, alors qu’en réalité, le véhicule spatial était encore à une altitude d’environ 3,7 km. « Cela a successivement déclenché une libération prématurée du parachute et du carénage, un bref déclenchement des propulseurs de freinage et enfin l’activation des systèmes au sol comme si Schiaparelli avait déjà atterri », explique l’ESA. L'agence avertit toutefois qu'il s'agit de conclusions préliminaires.


Schiaparelli sous son parachute

Malgré le crash de l’atterrisseur Schiaparelli, l’agence spatiale reste très optimiste en ce qui concerne la seconde mission. « Nous aurons beaucoup appris de Schiaparelli qui contribuera directement à la deuxième mission ExoMars développée avec nos partenaires internationaux pour le lancement en 2020 », a-t-elle affirmé.

Toutefois, pour le programme qui a déjà coûté 1,5 milliard d’euros, l’ESA va demander encore 400 millions à ses États membres pour poursuivre l’aventure sur Mars. D’après David Parker, directeur des vols habités et de l'exploration robotique de l’agence spatiale, l’ESA a besoin « d’un peu plus de 400 millions d’euros pour le projet, pour tous les travaux techniques nécessaires pour amener le véhicule jusqu’à la phase de lancement », a-t-il annoncé à la presse le vendredi 25 novembre.

Les ministres des 23 pays participants au programme spatial, y compris le Canada doivent décider, lors d’une rencontre qui se tiendra jeudi et vendredi à Lucerne (Suisse), s’ils vont accorder le financement supplémentaire demandé par l’ESA.

Sources : ESA, France 24

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Avatar de Pierre GIRARD
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 29/11/2016 à 16:18
Citation Envoyé par MABROUKI Voir le message
...Autant de questions sans réponses !!!
Sans réponse pour qui ? Pour moi, c'est certain. Pour les ingénieurs de l'ESA, par contre, le pourquoi ceci et pourquoi pas cela, c'est leur travail. Et savoir où ça a coincé et pourquoi, c'est aussi leur travail. Je ne doute pas un instant qu'ils comprendront ce qui s'est passé et feront en sorte que ça ne se reproduise pas.

Il est certains que pour poser des choses sur la Lune et Mars, les US ont une longueur d'avance ... mais c'est pas pour ça qu'il faut laisser tomber. Encore une fois, ce sont les échecs qui font progresser, plus que les réussites.
  • Quand ça ne marche pas, tout le monde est sur le pont pour comprendre ce qui s'est passé
  • Quand ça marche, on s'auto-congratule et on ne cherche pas plus loin ... jusqu'à ce que ça coince

A tout prendre, il faut mieux un échec au premier essai qu'au dixième quand tout le monde pense que tout est réglé.
2  0 
Avatar de Pierre GIRARD
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 29/11/2016 à 13:18
Citation Envoyé par MABROUKI Voir le message
...J'attends donc un nouveau Schiaparelli plus intelligent et de conception bien plus robuste que l'actuel qui pourra résister "aux imprévus" de l'astre guerrier !!!
Concrètement, il faut faire quoi ??? Rien ou refaire ce qui a déjà été fait avec les dépenses supplémentaires que ça suppose.

Oui, il y a des échecs dans la conquête spatiale, mais de moins en moins (me semble-t-il). Et les échecs de l'ESA ne sont pas les pires et non assimilables avec le lien que tu as mis (uniquement 2 victimes pour l'ESA, c'est ça ?).

Bon, passons au côté finance, combien ça coûte, et combien ça rapporte (le lanceur Européen étant considéré comme un des plus fiables actuel). Combien ont coûtés les sous-marins Nucléaires de première générations mis au rebuts sans jamais avoir vraiment servis (hormis la dissuasion ... mais, il reste à prouver que sans les SNA/SNLE, la France aurait été forcément victime d'une guerre). Et comme les SNA/SNLE de dernière génération suivront probablement la même voie ???

Question, par rapport à ces fameux sous-marins, la conquête spatiale représente quoi exactement. Doit-ont abandonner une conquête qui intéresse des milliers de gens sous prétexte que cela coûte cher ... et céder la place aux Chinois, Indiens, Brésiliens etc...

Dernier point, il s'agit d'un projet en commun avec les Russes (et les Canadiens apparemment). Mais comme je l'ai déjà dis précédemment, ce sont les échecs qui font le plus avancer, pas les réussites. Et l'ESA, en plus de ses propres échecs, bénéficie de ceux des Russes (et URSS), de la NASA, et même des Allemands avec leurs V1/V2 etc...

Pour moi, ma curiosité naturelle me demande de continuer ... quitte à diminuer des dépenses largement supérieures dans d'autres domaines moins passionnants. Pour moi, l'envoie d'homme sur Mars n'a aucun intérêt pour le moment, mais l'exploration de cette planète par des robots me semble pour le moins intéressante.
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Avatar de Pierre GIRARD
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 29/11/2016 à 17:01
Citation Envoyé par hotcryx Voir le message
longueur d'avance!? quand ils arriveront à parachuter des hummers sans dégat comme l'armée russe
Sur terre, oui, sur la Lune ou sur Mars ??? ils ont fait poser quoi au juste ?
1  0 
Avatar de Pierre GIRARD
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 29/11/2016 à 18:13
Citation Envoyé par MABROUKI Voir le message
...Je me limites à ce que dit le billet et je constate que le communiqué de l'ESA cité par le billet n'est pas très convaincant même pour le dernier des deniers...
Libre à toi de boire les communiqués de l'ESA ...
C'est toi qui comprend rien, quand je dis : "Pour moi, c'est certain" en réponse à : "...Autant de questions sans réponses !!!", cela signifie : "Pour moi, c'est certain, je n'ai pas de réponse"

Par ailleurs, je n'attends aucune réponse de l'ESA qui peut bien dire ce qu'ils veulent , mais ça ne change rien à ma réponse qui est :
Pour les ingénieurs de l'ESA, par contre, le pourquoi ceci et pourquoi pas cela, c'est leur travail. Et savoir où ça a coincé et pourquoi, c'est aussi leur travail. Je ne doute pas un instant qu'ils comprendront ce qui s'est passé et feront en sorte que ça ne se reproduise pas.
Moi, je ne bave pas sans savoir RIEN DU TOUT ... c'est à dire apparemment autant que toi, d'ailleurs. Et je ne demande aucun compte à l'ESA ... et surtout, je suis 100% insensible à la théorie du complot permanente et sur tous les sujets. Je me contente juste de laisser les spécialistes (ici l'ESA) faire son travail. A titre personnel, je n'ai jamais laissé qui que ce soit me surveiller quand je bossais.
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Avatar de hotcryx
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 29/11/2016 à 15:30
Une nouvelle série vient de commencer sur Discovery Channel: "Mars" (2 épisodes en FR pour l'instant).

Lors du premier épisode, ils avaient un problème de capteur
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Avatar de hotcryx
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 29/11/2016 à 15:33
Citation Envoyé par Pierre GIRARD Voir le message

Pour moi, ces bavardages pseudo-scientifiques sont sans intérêts ... à moins que parmi nous, il y ait des astrophysiciens de renommée mondiale.
Peut-être que Pascal Petit pourrait passer dans le coin
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Avatar de MABROUKI
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 29/11/2016 à 15:35

Et les échecs de l'ESA ne sont pas les pires et non assimilables avec le lien que tu as mis (uniquement 2 victimes pour l'ESA, c'est ça ?).
Tu as mal compris le propos et lu le lien de travers .
Ce ne sont pas les victimes qui nous intéressent dans des vols non habites ...
J'ai donné le lien car il décrit les déboires des multiples engins non habités qui se sont cassés la gueule en plein vol ou détruits au sol ...
La mise au point des boucliers thermique ,rétrofusées de freinage et parachutes amortisseurs (la terre étant doté d'une atmosphère dense) est survenue suite à ces accidents...
C'est seulement après la mise au point de ces dispositifs que les premiers engins habités qui devait "rentrer en atmosphère" nécessairement furent lancés avec succès...
Le choix du site d'atterrissage est un autre defi (océan pacifique pour la Nasa et Toundra russe plate et vaste ) ...
Ainsi PathFinder était doté d'un coussin de ballons pour éviter des rebonds au sol pouvant atteindre 15 mètres de haut et de bras latéraux pour se relever (on ne sait jamais)...

Notons que le choix du site a été précédé de 4 années d'exploration cartographique par une sonde spatiale américaine ...
PathFinder était en fait un petit robot de faible poids (500 kg) mais avec d'ingénieuses ressources ...
Schiaparelli possède des caractéristiques identiques à PathFinder son ainé de 15 ans comme l'illustre l'article suivant de Wiki sur Schiaparelli et son tableau comparatif des caractéristiques de différents atterrisseurs :

Mis à part les coussins gonflables de PathFinder contre les aspérités rocheuses du site !!!

Notons que l'article de Wiki ci-avant parle de tester les dispositifs de rentrée (encore cette diabolique rentrée en atmosphère, le vol étant toujours suivi d'une descente comme le dit l'adage) et signale :
"L'électronique embarquée comprend deux centrales à inertie, un radar altimètre Doppler permettant de connaître à la fois la vitesse et la distance du sol, un senseur solaire utilisé immédiatement après la séparation avec ExoMars TGO pour déterminer l'orientation du module de descente, deux ordinateurs de bord et quatre antennes" :
Laquelle des 2 deux centrales à inertie a failli selon l'ESA et pourquoi 2 ?
Le Radar Doppler servait à quoi ?
L'exploration cartographique de l'ESA par TGO a par ailleurs duré une année au passage ou peut être moins...

Autant de questions sans réponses !!!
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Avatar de MABROUKI
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 29/11/2016 à 15:39
OUPS !!!

Loupé le lien wiki sur Schiaparelli...Je reposte le paragraphe qui cite lien et le lien :

Schiaparelli possède des caractéristiques identiques à PathFinder son ainé de 15 ans comme l'illustre l'article suivant de Wiki sur Schiaparelli et son tableau comparatif des caractéristiques de différents atterrisseurs :
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=web&cd=4&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwjw4PjIjs7QAhWG1RoKHXpRBggQFggnMAM&url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FSchiaparelli_(engin_spatial)&usg=AFQjCNHB5KCmp9AjV3C9RdIz8lphgd8b8g&bvm=bv.139782543,d.bGs
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Avatar de hotcryx
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 29/11/2016 à 16:52
Citation Envoyé par Pierre GIRARD Voir le message
Sans réponse pour qui ? Pour moi, c'est certain. Pour les ingénieurs de l'ESA, par contre, le pourquoi ceci et pourquoi pas cela, c'est leur travail. Et savoir où ça a coincé et pourquoi, c'est aussi leur travail. Je ne doute pas un instant qu'ils comprendront ce qui s'est passé et feront en sorte que ça ne se reproduise pas.

Il est certains que pour poser des choses sur la Lune et Mars, les US ont une longueur d'avance ... mais c'est pas pour ça qu'il faut laisser tomber. Encore une fois, ce sont les échecs qui font progresser, plus que les réussites.
  • Quand ça ne marche pas, tout le monde est sur le pont pour comprendre ce qui s'est passé
  • Quand ça marche, on s'auto-congratule et on ne cherche pas plus loin ... jusqu'à ce que ça coince

A tout prendre, il faut mieux un échec au premier essai qu'au dixième quand tout le monde pense que tout est réglé.
longueur d'avance!? quand ils arriveront à parachuter des hummers sans dégat comme l'armée russe
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Avatar de MABROUKI
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 29/11/2016 à 16:58
re


Pierre GIRARD
Pour moi, c'est certain
Je me limites à ce que dit le billet et je constate que le communiqué de l'ESA cité par le billet n'est pas très convaincant même pour le dernier des deniers...
Libre à toi de boire les communiqués de l'ESA ....!!!


Pierre GIRARD
Encore une fois, ce sont les échecs qui font progresser, plus que les réussites.
A condition qu'ils ne s'accumulent pas !!!
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