
dans leur système informatique
Les programmes informatiques malveillants sont en fin de compte devenus des menaces que ne doivent plus négliger les hôpitaux alors qu’ils essaient de sauver des vies. En février dernier, des hackers ont osé pousser un plus loin les limites de l’éthique en attaquant un hôpital de la Californie avec un ransomware. Les attaquants ont bloqué les données des services de l’hôpital et ont demandé une rançon de 3,6 millions de dollars pour les débarrasser du programme malveillant. Heureusement, le Hollywood Presbyterian Medical Center, le centre hospitalier dont les données ont été prises en otage, n’a finalement eu qu’à payer 17 000 $ pour que ses services soient restaurés.
Le dimanche 30 octobre, un autre programme malveillant a infecté les systèmes informatiques du Northern Lincolnshire and Goole NHS Foundation Trust (NLAG), un centre hospitalier qui gère trois hôpitaux dans les villes anglaises de Goole, Grimsby et Scunthorpe. Il s’agit cette fois d’un virus, qui même si semble moins dangereux, a contraint ces hôpitaux à fermer la majorité de leurs systèmes pour pouvoir éradiquer la menace. « Un virus a infecté nos systèmes électroniques [le dimanche], et nous avons pris la décision, suite aux conseils d'experts, de fermer la majorité de nos systèmes pour pouvoir l'isoler et le détruire », a déclaré la directrice générale adjointe de NLAG, le docteur Karen Dunderdale.
Cette décision, pour traiter ce qu’ils considèrent comme un « incident majeur », a eu pour conséquence d’annuler des centaines d'opérations et consultations externes planifiées. « Notre priorité principale est la sécurité des patients. Tous les patients adultes devraient considérer que leurs rendez-vous ou procédures ont été annulés à moins qu'ils soient contactés. »
L’hôpital a toutefois rassuré que les patients hospitalisés seraient soignés et libérés dès que possible. Mais pour les cas graves et les femmes sur le point d’accoucher présentant des risques élevés, il a été décidé de les conduire vers les hôpitaux voisins.
Le mercredi 2 novembre, le NLAG a annoncé que la menace a été éradiquée et que ses systèmes électroniques sont de nouveau fonctionnels.
Source : BBC News
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