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L'Inria se lance dans le développement d'une archive universelle du code source de tous les logiciels disponibles
Avec son projet Software Heritage

Le , par Stéphane le calme

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15  0 
Jeudi 30 juin, l’Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique) a annoncé l’ouverture au public du projet Software Heritage, un projet dont l’objectif est de « collecter, organiser, préserver, et rendre accessible, à tous, le code source de tous les logiciels disponibles ». Mais pour quelles raisons l’Inria entend-elle construire « une archive universelle et pérenne du logiciel » ?

L’Inria part d’un constat : « pour échanger des messages, payer des factures, accéder au divertissement, chercher des informations, ou planifier des voyages, pratiquement tous nos actes quotidiens dépendent de logiciels exécutés par des ordinateurs. Mais cela n’est que la partie émergée de l’iceberg : le logiciel contrôle l’électronique embarquée dans nos voitures et dans les équipements médicaux, il fait fonctionner les réseaux de transport et d’énergie, les banques et l’administration des organisations publiques et privées. Le logiciel est au cœur de tout développement technologique et est devenu indispensable pour la recherche scientifique dans tous les domaines. Il joue donc un rôle central et même critique dans notre vie quotidienne, notre industrie et notre société ».

Aussi, l’institut a estimé qu’il est indispensable de collecter et préserver sous forme de code source ce patrimoine que représentent les logiciels étant donné que les logiciels incarnent « nos connaissances scientifiques et techniques » et que « l'humanité ne saurait se résoudre à les perdre ». C’est suite à cela qu’est né le projet Software Heritage qui vise à construire à la fois une « bibliothèque d’Alexandrie » moderne du logiciel, le référentiel unique du code source et un grand instrument de recherche pour l’Informatique. L’Inria espère que le projet va permettre de préserver et diffuser la connaissance aujourd'hui encodée dans le logiciel en plus d’augmenter notre capacité d'accéder à l'ensemble de l'information numérique. La base s’appuiera notamment sur une infrastructure distribuée, de manière à garantir la robustesse et la disponibilité des données.

À ce jour, Software Heritage a déjà collecté plus de 20 millions de projets logiciels, deux milliards et demi de fichiers sources uniques archivés ainsi que tout l’historique de leur développement, des statistiques sur lesquelles s’appuie l’institut pour qualifier le projet né de son initiative comme étant « l'archive de code source la plus riche de la planète ». Pour Antoine Petit, président-directeur général d’Inria, « nous avons décidé de lancer Software Heritage il y a plus d’un an, et nous avons montré sa faisabilité. Afin de le déployer à l’échelle mondiale, il est temps maintenant d’ouvrir le projet à la contribution la plus large, nationale et internationale ».

Pour soutenir le projet, un grand nombre d’organisations, de communautés, de scientifiques et d’entreprises ont déclaré présent. Nous pouvons citer entre autres Creative Commons, la Free Software Foundation, la fondation Eclipse, GitHub, GitLab, le gouvernement français par le biais du DINSIC (la direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication de l'État qui est chargée de coordonner les actions des administrations en matière de systèmes d'information), la fondation Linux, la Document Foundation, Jean-François Abramatic (l’ancien président de la W3C), le DANS (une institution publique au service de la recherche scientifique faisant partie de la Royal Academy des Pays-Bas) ou Microsoft.

L’Inria, qui a mis en place une équipe dédiée et les moyens nécessaires pour démarrer le projet, lance à présent un appel mondial à rejoindre cette initiative et ouvre au public le site consacré au projet : « pour collecter tout le code source disponible, nous avons besoin de contributeurs qui signalent les milliers de sites disparates dans lesquels se retrouve aujourd'hui éparpillé le patrimoine logiciel mondial ».

« Pour contribuer au développement, nous avons une longue tradition de collaboration dans le monde du logiciel libre et nous allons ouvrir dans les prochains jours tout le code source de notre plateforme pour que les développeurs du monde entier puissent participer à cet effort.

Pour répondre aux défis scientifiques nouveaux posés par la construction d’une archive universelle du code source à partir d’informations dispersées, nous avons besoin de la contribution des chercheurs dans toutes les disciplines.

Pour préserver et mettre à disposition ces contenus, nous avons besoin de ressources humaines, matérielles et financières et de partenaires, français et internationaux ».

se rendre sur le site dédié à au projet Software Heritage

Source : Inria

Et vous ?

Que pensez-vous de ce projet ?

Voir aussi :

Le Vatican opte pour l'open source dans la numérisation de sa bibliothèque, le format FITS a retenu son attention

le forum logiciels libres & open source

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Avatar de Matthieu Vergne
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 04/07/2016 à 23:06
La présentation me semble basée sur un besoin assez superficiel, vu les moyens que ça semble demander. Pour ainsi dire, on parle là d'archiver du code source libre... qui est donc déjà disponible. Contrairement à archive.org qui enregistre des versions de pages Web pour lesquelles on n'a justement pas la possibilité d'accéder à d'anciennes versions autrement, récupérer un code sur GitHub, où l'historique est complète, n'a pas de plus-value. Ou quand on pense aux jeux vidéos, ceux-là n'étant vendus que durant une certaine durée et les plus vieux étant difficilement trouvables, on peut voir l'avantage de les retrouver dans un "musée", mais en ce qui concerne du code libre... Je ne vois pas la différence avec un fork massif de tout et n'importe quoi. Ou bien est-ce qu'ils ne stockent rien et se contentent d'indexer, auquel cas ils font en fait un Google Search sur les codes sources ?

J'ai du mal à saisir l'intérêt du coup.
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Avatar de Traroth2
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 11/07/2016 à 10:58
Citation Envoyé par Matthieu Vergne Voir le message
La présentation me semble basée sur un besoin assez superficiel, vu les moyens que ça semble demander. Pour ainsi dire, on parle là d'archiver du code source libre... qui est donc déjà disponible. Contrairement à archive.org qui enregistre des versions de pages Web pour lesquelles on n'a justement pas la possibilité d'accéder à d'anciennes versions autrement, récupérer un code sur GitHub, où l'historique est complète, n'a pas de plus-value. Ou quand on pense aux jeux vidéos, ceux-là n'étant vendus que durant une certaine durée et les plus vieux étant difficilement trouvables, on peut voir l'avantage de les retrouver dans un "musée", mais en ce qui concerne du code libre... Je ne vois pas la différence avec un fork massif de tout et n'importe quoi. Ou bien est-ce qu'ils ne stockent rien et se contentent d'indexer, auquel cas ils font en fait un Google Search sur les codes sources ?

J'ai du mal à saisir l'intérêt du coup.
Ce qui s'est passé avec SourceForge montre qu'on ne peut pas se fier à des entreprises de ce genre, question pérennité.
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Avatar de Traroth2
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 04/07/2016 à 14:32
Prometteur. Un genre de conservatoire du logiciel, comme l'INA pour l'audiovisuel. Une idée vraiment innovante pour un domaine qui a tendance à être dans l'instantané.
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Avatar de Bigb
Membre averti https://www.developpez.com
Le 04/07/2016 à 21:30
Une bonne idée. On voit comment archive.org a su trouver sa place en tant que mémoire du web, espérons que ce nouveau projet devienne la mémoire du code source.
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 04/07/2016 à 23:56
Surement le design et le coté intuitif.
0  0 
Avatar de Aiekick
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 05/07/2016 à 1:57
c'est plutôt une bonne chose de faire une arche de noé du logiciel, parce que quand la faille de san andreas aura ruiné une bonne partie de la Californie et de toute l’industrie IT qui y est localisé ont sera mal barré.
0  0 
Avatar de Matthieu Vergne
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 11/07/2016 à 20:11
Citation Envoyé par Traroth2 Voir le message
Ce qui s'est passé avec SourceForge montre qu'on ne peut pas se fier à des entreprises de ce genre, question pérennité.
Mouais, ça me semble léger quand même. {'^_^}
Est-ce qu'il y a une autre plus-value en dehors du principe ?
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Avatar de Beanux
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 18/08/2016 à 11:30
Les sources disparaissent, et plus moyen de les avoir. On peut prendre l'exemple de truecrypt.
De vieux logiciels (enfin certains utilisé maintenant qui seront vieux dans 10-20 ans), dont les source ne seraient plu disponible et permettrait de maintenir des systèmes, ou de les remettre en fonction.

On part du principe que parce qu'il est disponible, il le sera toujours mais ça n'est pas le cas.
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Avatar de txuku
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 18/08/2016 à 11:39
Bonjour

Qui finance ???
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Avatar de Matthieu Vergne
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 18/08/2016 à 11:59
Apparemment c'est l'INRIA qui paye (c'est elle qui a fondé l'organisme et déposé la marque SOFTWARE HERITAGE) avec l'aide de quelques sponsors. C'est un institut publique, donc la population participe aussi en partie avec leurs impôts.
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